Перевод: со всех языков на все языки

со всех языков на все языки

à vos postes !

  • 1 action

    action [ˈæk∫ən]
    1. noun
       a. action f
    to put into action [+ plan] mettre à exécution ; [+ principles, suggestion] mettre en pratique
       b. ( = deed) acte m
       c. ( = effect) effet m
       d. [of play] action f
    action! (on set) moteur !
       e. ( = legal proceedings) action f en justice
       f. ( = military combat) combat m
    to go into action [unit, person] aller au combat ; [army] engager le combat
       a. [+ idea] mettre en pratique
       b. [+ plan] mettre en œuvre
    action-packed adjective [film] plein d'action ; [week-end] bien rempli
    action point noun décision f, action f
    action stations! à vos postes !
    * * *
    ['ækʃn]
    1) [U] gen action f; ( to deal with situation) mesures fpl

    to take action — agir, prendre des mesures ( against contre)

    drastic/immediate action — des mesures draconiennes/immédiates

    to be out of action[machine] être en panne; [person] être immobilisé

    2) ( deed) acte m
    3) ( fighting) action f, combat m
    4) Cinema, Theatre action f
    5) (colloq) ( excitement)

    they want a piece of the action — ( want to be involved) ils ne veulent pas être en reste; ( want some of the profits) ils veulent leur part du gâteau (colloq)

    6) Law action f, procès m
    7) Technology (in machine, piano) mécanisme m
    ••

    action stations!Military, fig à vos postes!

    English-French dictionary > action

  • 2 poste

    I.
    poste1 [pɔst]
    1. feminine noun
       a. ( = administration, bureau) post office
       b. ( = service postal) mail
    poste restante poste restante (Brit), general delivery (US)
    II.
    poste2 [pɔst]
    1. masculine noun
       a. ( = emplacement) post
       c. ( = emploi) job ; [de fonctionnaire] post ; (dans une hiérarchie) position ; ( = nomination) appointment
       d. (Radio, TV) set
    poste de radio/de télévision radio/television
       e. (Telecommunications = ligne) extension
       f. [de budget] item
    poste de travail (Computing) work station ; ( = emploi) job
    * * *

    I pɔst
    nom masculin

    trois postes vacants or à pourvoir — three vacancies

    être en poste à Moscou[diplomate] to be posted to Moscow

    3) ( lieu) post
    5) Radio, Télévision ( appareil) set

    poste de radio — radio (set); ( station de radio) (radio) station

    6) Télécommunications ( appareil) (tele)phone; ( ligne) extension
    8) ( en comptabilité) item
    9) Armée post

    poste de garde or police — guardhouse

    Phrasal Verbs:

    II pɔst
    1) ( bureau) post office

    la poste — ( service) the post GB, the mail US

    envoyer par la poste — to send [something] by post GB, to mail US

    2) Histoire mail
    Phrasal Verbs:
    * * *
    pɔst
    1. nf
    1) (= bureau) post office

    Je vais à la poste pour acheter des timbres. — I'm going to the post office to buy some stamps.

    2) (= service) post

    Je vais l'envoyer par la poste. — I'm going to send it by post.

    2. nm
    1) (= fonction) post

    Jean-Pierre a trouvé un poste de professeur. — Jean-Pierre has found a teaching post.

    être en poste; Il a été en poste à Ryad. — He has been working in Riyadh.

    2) (= emplacement) post
    3) [police] police station

    Pouvez-vous me passer le poste de M. Salzedo? — Can you put me through to Mr Salzedo's extension?

    5) [radio, TV] set
    6) [budget] item
    * * *
    A nm
    1 ( fonction) ( dans une entreprise) position, job; ( dans la fonction publique) post; poste d'enseignement Scol teaching post; Univ university teaching post; un poste de secrétaire/comptable a position as a secretary/an accountant; un poste à or de responsabilité a position of responsibility; supprimer dix postes to cut ten jobs; suppression de poste job cut; trois postes vacants or à pourvoir three vacancies; être en poste à Moscou/en Russie [diplomate] to be posted to Moscow/to Russia;
    2 Sport position;
    3 ( lieu) post; poste (de travail) work station; être à son poste to be at one's post;
    4 ( commissariat) poste de police police station;
    5 Radio, TV ( appareil) poste de radio radio (set); poste de télévision television (set); ( station de radio) (radio) station; poste émetteur transmitter;
    6 Télécom ( appareil) (tele)phone; ( ligne) extension; numéro de poste extension number; pourrais-je avoir le poste 426? could I have extension 426?;
    7 Entr, Ind ( période de travail) shift; les ouvriers se relaient par postes de huit heures the workers do eight-hour shifts;
    8 Fin, Compta item;
    9 Mil post; l'abandon de poste abandoning one's post; poste d'écoute/d'observation/de commandement listening/observation/command post; poste de garde or police guardhouse; il est toujours fidèle au poste you can always rely on him, you can count on him through thick and thin.
    B nf
    1 Admin ( bureau) post office; la Poste the Post Office; la poste ( service) the post GB, the mail US; envoyer par la poste to send [sth] by post GB, to mail US; mettre qch à la poste to post sth GB, to put sth in the post GB, to mail sth US; la poste marche très bien the postal service is very good; la Poste recrute there are vacancies for postal workers; privatiser la poste to privatize postal services; fourgonnette de la poste post office van GB, mail truck US; ⇒ lettre;
    2 Hist, Transp mail; cheval de poste post horse.
    poste aérienne airmail; poste d'aiguillage Rail signal box; poste budgétaire budget item; poste cellulaire cellphone; poste de contrôle control centreGB; poste de douane customs post; poste d'équipage Naut crew's quarters (pl); poste à essence filling station, gas station US; poste à galène Radio crystal set; poste d'incendie fire hydrant; poste de lavage carwash; poste de péage toll booth; poste de pilotage Aviat flight deck; poste restante poste restante GB, general delivery US; poste de secours first-aid post GB ou station; poste de soudure or à souder welding equipment.
    I
    [pɔst] nom féminin
    1. [établissement] post office
    2. [moyen d'acheminement] post (UK), mail (US)
    la poste ≃ the Post Office
    travailler à la poste ≃ to work for the Post Office
    4. HISTOIRE [relais] post
    The French post office is responsible for the collection and delivery of mail. It also offers financial services. Many people choose to bank at the post office.
    II
    [pɔst] nom masculin
    1. RADIO & TÉLÉVISION
    poste (de) radio/télévision (radio)/television set
    poste émetteur/récepteur transmitting/receiving set
    [d'un standard] extension
    3. [métier] post, job, position
    un poste à pourvoir a post to be filled, a vacancy
    4. [local, installation]
    poste d'essence petrol (UK) ou gas (US) ou filling station
    être/rester à son poste (sens propre & figuré) to be/to stay at one's post
    poste de combat action ou battle station
    poste d'observation/d'écoute/de surveillance (sens propre & figuré) observation/listening/look-out post
    6. FINANCE [d'un compte] item, entry
    [d'un budget] item
    7. INDUSTRIE [division du temps] shift
    a. [emplacement] workplace
    b. [emploi] job

    Dictionnaire Français-Anglais > poste

  • 3 posté

    I.
    poste1 [pɔst]
    1. feminine noun
       a. ( = administration, bureau) post office
       b. ( = service postal) mail
    poste restante poste restante (Brit), general delivery (US)
    II.
    poste2 [pɔst]
    1. masculine noun
       a. ( = emplacement) post
       c. ( = emploi) job ; [de fonctionnaire] post ; (dans une hiérarchie) position ; ( = nomination) appointment
       d. (Radio, TV) set
    poste de radio/de télévision radio/television
       e. (Telecommunications = ligne) extension
       f. [de budget] item
    poste de travail (Computing) work station ; ( = emploi) job
    * * *

    I pɔst
    nom masculin

    trois postes vacants or à pourvoir — three vacancies

    être en poste à Moscou[diplomate] to be posted to Moscow

    3) ( lieu) post
    5) Radio, Télévision ( appareil) set

    poste de radio — radio (set); ( station de radio) (radio) station

    6) Télécommunications ( appareil) (tele)phone; ( ligne) extension
    8) ( en comptabilité) item
    9) Armée post

    poste de garde or police — guardhouse

    Phrasal Verbs:

    II pɔst
    1) ( bureau) post office

    la poste — ( service) the post GB, the mail US

    envoyer par la poste — to send [something] by post GB, to mail US

    2) Histoire mail
    Phrasal Verbs:
    * * *
    pɔst
    1. nf
    1) (= bureau) post office

    Je vais à la poste pour acheter des timbres. — I'm going to the post office to buy some stamps.

    2) (= service) post

    Je vais l'envoyer par la poste. — I'm going to send it by post.

    2. nm
    1) (= fonction) post

    Jean-Pierre a trouvé un poste de professeur. — Jean-Pierre has found a teaching post.

    être en poste; Il a été en poste à Ryad. — He has been working in Riyadh.

    2) (= emplacement) post
    3) [police] police station

    Pouvez-vous me passer le poste de M. Salzedo? — Can you put me through to Mr Salzedo's extension?

    5) [radio, TV] set
    6) [budget] item
    * * *
    A nm
    1 ( fonction) ( dans une entreprise) position, job; ( dans la fonction publique) post; poste d'enseignement Scol teaching post; Univ university teaching post; un poste de secrétaire/comptable a position as a secretary/an accountant; un poste à or de responsabilité a position of responsibility; supprimer dix postes to cut ten jobs; suppression de poste job cut; trois postes vacants or à pourvoir three vacancies; être en poste à Moscou/en Russie [diplomate] to be posted to Moscow/to Russia;
    2 Sport position;
    3 ( lieu) post; poste (de travail) work station; être à son poste to be at one's post;
    4 ( commissariat) poste de police police station;
    5 Radio, TV ( appareil) poste de radio radio (set); poste de télévision television (set); ( station de radio) (radio) station; poste émetteur transmitter;
    6 Télécom ( appareil) (tele)phone; ( ligne) extension; numéro de poste extension number; pourrais-je avoir le poste 426? could I have extension 426?;
    7 Entr, Ind ( période de travail) shift; les ouvriers se relaient par postes de huit heures the workers do eight-hour shifts;
    8 Fin, Compta item;
    9 Mil post; l'abandon de poste abandoning one's post; poste d'écoute/d'observation/de commandement listening/observation/command post; poste de garde or police guardhouse; il est toujours fidèle au poste you can always rely on him, you can count on him through thick and thin.
    B nf
    1 Admin ( bureau) post office; la Poste the Post Office; la poste ( service) the post GB, the mail US; envoyer par la poste to send [sth] by post GB, to mail US; mettre qch à la poste to post sth GB, to put sth in the post GB, to mail sth US; la poste marche très bien the postal service is very good; la Poste recrute there are vacancies for postal workers; privatiser la poste to privatize postal services; fourgonnette de la poste post office van GB, mail truck US; ⇒ lettre;
    2 Hist, Transp mail; cheval de poste post horse.
    poste aérienne airmail; poste d'aiguillage Rail signal box; poste budgétaire budget item; poste cellulaire cellphone; poste de contrôle control centreGB; poste de douane customs post; poste d'équipage Naut crew's quarters (pl); poste à essence filling station, gas station US; poste à galène Radio crystal set; poste d'incendie fire hydrant; poste de lavage carwash; poste de péage toll booth; poste de pilotage Aviat flight deck; poste restante poste restante GB, general delivery US; poste de secours first-aid post GB ou station; poste de soudure or à souder welding equipment.
    ( féminin postée) [pɔste] adjectif

    Dictionnaire Français-Anglais > posté

  • 4 action

    action ['ækʃən]
    action1 (a)-(i), 2 acte, geste1 (b) effet1 (c) activité1 (d) intrigue1 (e) mécanique, mécanisme1 (g) procès1 (h) combat1 (i)
    1 noun
    (a) (process) action f;
    it's time for action il est temps d'agir, passons aux actes;
    to go into action entrer en action;
    to take action prendre des mesures;
    a man of action un homme d'action;
    we must take action to stop them nous devons agir pour les arrêter;
    we want action not words nous voulons des actes non des paroles;
    to put sth into action (idea, policy) mettre qch en pratique; (plan) mettre qch à exécution; (machine) mettre qch en marche;
    she's an excellent dancer, you should see her in action c'est une excellente danseuse, vous devriez la voir en action;
    out of action (machine) hors de service, hors d'usage; (person) hors de combat;
    British the car is out of action la voiture est en panne;
    the storm put the telephone out of action le téléphone est en dérangement à cause de l'orage;
    her accident will put her out of action for four months son accident va la mettre hors de combat pour quatre mois;
    freedom of action liberté d'action
    (b) (deed) acte m, geste m, action f;
    she defended her action in dismissing him elle a défendu son geste en le congédiant;
    he's not responsible for his actions il n'est pas responsable de ses actes;
    don't judge her by her actions alone ne la jugez pas seulement sur ses actes;
    proverb actions speak louder than words les actes en disent plus long que les mots
    (c) (of chemical, drug, force) effet m, action f
    (d) (activity, events) activité f; familiar (excitement) action f;
    familiar he wants to be where the action is il veut être au cœur de l'action;
    familiar they were looking for some action ils cherchaient un peu d'animation;
    familiar where's the action around here? où est-ce que ça bouge par ici?;
    familiar we want a piece of the action nous voulons notre part du gâteau
    (e) (of book, film, play) intrigue f, action f;
    the action takes place in a barber's shop l'action se situe ou se passe chez un coiffeur
    (f) (movement → of person) gestes mpl; (→ of animal) allure f; (→ of heart) fonctionnement m
    (g) Technology (operating mechanism → of clock) mécanique f, mécanisme m; (→ of gun) mécanisme m; (→ of piano) action f, mécanique f; (→ of pump, lock) jeu m
    (h) Law procès m, action f en justice;
    to bring an action against sb intenter une action contre qn;
    action at law action f en justice; (trial) procès m;
    action for libel procès m ou plainte f en diffamation;
    action for damages action f en dommages et intérêts
    (i) Military (fighting) combat m, action f;
    to go into action engager le combat;
    he saw a lot of action il a vu de nombreux combats;
    killed in action tué au combat;
    ready for action prêt à combattre;
    to send troops into action faire intervenir ou faire donner des troupes
    Cinema action!
    (idea, suggestion) mettre en action ou en pratique; (plan) mettre à exécution
    ►► Politics action group groupe m de pression;
    Cinema action movie film m d'action;
    Art action painting peinture f gestuelle;
    action plan plan m d'action;
    British Television action replay = répétition immédiate d'une séquence;
    action stations Military
    postes mpl de combat
    à vos postes!

    Un panorama unique de l'anglais et du français > action

  • 5 station

    station ['steɪʃən]
    1 noun
    (a) Transport gare f; (underground) station f (de métro);
    I'll meet you at Brighton station je vous retrouverai à la gare de Brighton
    (b) (establishment, building) station f, poste m;
    I must ask you to accompany me to the station je dois vous demander de m'accompagner au commissariat
    (c) Military (gen → position) poste m;
    to take up one's station prendre position;
    action or battle stations! à vos postes!
    (d) Military (base) poste m, base f;
    British airforce station base f aérienne
    commercial radio station station f de radio commerciale, radio f commerciale;
    Radio to change stations changer de fréquence ou de station
    (f) (social rank) rang m, condition f, situation f;
    they tend to forget their true station in life ils ont tendance à oublier leur véritable position sociale;
    to marry below one's station faire une mésalliance;
    to marry above one's station se marier au-dessus de sa condition sociale
    (g) Computing station f
    the Stations of the Cross le chemin de Croix
    (i) Australian & New Zealand (farm) = ferme (et ses dépendances)
    (buffet, platform etc) de gare
    (a) (position) placer, poster;
    police were stationed at all the exits des policiers étaient postés à toutes les issues
    British troops stationed in Germany les troupes britanniques stationnées en Allemagne
    ►► American station break pause f publicitaire, page f de publicité;
    American station house (police station) poste m de police, commissariat m; (fire station) caserne f de pompiers;
    Railways station manager chef m de gare;
    American Cars station wagon break m

    Un panorama unique de l'anglais et du français > station

  • 6 position

    position [pə'zɪʃən]
    position1 (a), 1 (b), 1 (d), 1 (e), 1 (h)-(j) situation1 (a), 1 (c), 1 (d), 1 (f) place1 (d) poste1 (f) guichet1 (g) mettre en place2 (a) placer2 (a), 2 (b) situer2 (b) orienter2 (c)
    1 noun
    (a) (place → gen) position f; (→ of town, house etc) situation f, emplacement m;
    in position en place;
    to put sth in(to) position mettre qch en place;
    Aviation & Nautical to fix or work out one's position faire le point;
    you've changed the position of the lamp vous avez changé la lampe de place;
    remember the position of the cards souvenez-vous de la position des cartes;
    white is now in a strong position (in chess) les blancs sont maintenant très bien placés;
    they put the machine guns in or into position ils mirent les mitrailleuses en batterie;
    take up your positions!, get into position! (actors, dancers) à vos places!; (soldiers, guards) à vos postes!
    (b) (posture, angle) position f;
    to change or to shift position changer de position;
    in a sitting position en position assise;
    hold the spray can in an upright position tenez le vaporisateur en position verticale;
    the position of the pointer on the dial la position de l'aiguille sur le cadran;
    the lever should be in the on/off position le levier devrait être en position marche/arrêt
    (c) (circumstances) situation f;
    the position as I see it is this voici comment je vois la situation ou les choses;
    to be in a bad/good position être en mauvaise/bonne posture;
    you're in no position to judge vous êtes mal placé pour (en) juger;
    to be in a position to do sth être en mesure de faire qch;
    to be in a strong position être bien placé;
    put yourself in my position mettez-vous à ma place;
    it's an awkward position to be in c'est une drôle de situation;
    our financial position is improving notre situation financière s'améliore;
    the present economic position la conjoncture économique actuelle;
    the cash position is not good la situation de la caisse laisse à désirer
    (d) (rank → in table, scale) place f, position f; (→ in hierarchy) position f, situation f; (social standing) position f, place f;
    they're in tenth position in the championship ils sont à la dixième place ou ils occupent la dixième place du championnat;
    his position in the firm is unclear sa situation au sein de l'entreprise n'est pas claire;
    what exactly is his position in the government? quelles sont exactement ses fonctions au sein du gouvernement?;
    a person in my position can't afford a scandal une personne de mon rang ne peut se permettre un scandale;
    she is concerned about her social position elle est préoccupée par sa position sociale
    (e) (standpoint) position f, point m de vue;
    try to see things from my position essayez de voir les choses de mon point de vue;
    to take up a position on sth adopter une position ou prendre position sur qch;
    I have no position on the matter je n'ai pas d'idée bien arrêtée sur le sujet;
    could you make your position clear on this point? pouvez-vous préciser votre position à ce sujet?;
    his position on the death penalty is indefensible son point de vue sur la peine de mort est indéfendable;
    what is the American position on this issue? quelle est la position des Américains sur ce problème?;
    her position is that… ce qu'elle pense c'est que…, son point de vue est que…
    (f) (job) poste m, situation f;
    there were four candidates for the position of manager il y avait quatre candidats au poste de directeur;
    it is a position of great responsibility c'est un poste à haute responsabilité;
    position of trust poste m de confiance;
    what was your previous position? quel était votre poste précédent?
    (g) Administration (in bank, post office) guichet m;
    position closed (sign) guichet fermé
    (h) Sport (in team, on field) position f;
    he can play in any position il peut jouer à n'importe quelle position ou place;
    the full back was out of position l'arrière était mal placé
    (i) Military position f;
    to move into position se mettre en place ou en position;
    the men took up position on the hill les hommes prirent position sur la colline;
    to defend a position défendre une position;
    to jockey or to jostle or to manoeuvre for position chercher à occuper le terrain; figurative chercher à obtenir la meilleure place
    (j) Stock Exchange position f;
    to take a long/short position prendre une position longue/courte
    (a) (put in place → cameras, equipment) mettre en place, placer, disposer; (→ guests, officials, players) placer; (→ guards, police, troops) poster, mettre en position;
    the TV cameras were positioned round the square les caméras de télé ont été disposées autour de la place;
    he positioned himself on the roof il a pris position sur le toit;
    they have positioned their ships in the gulf ils ont envoyé leurs navires dans le golfe
    (b) (usu passive) (situate → house, building) situer, placer;
    the school is positioned near a dangerous crossroads l'école est située ou placée près d'un carrefour dangereux;
    the flat is well positioned l'appartement est bien situé;
    we are well positioned to take advantage of this opportunity nous sommes bien placés pour tirer parti de cette opportunité
    (c) (adjust angle of → lamp, aerial) orienter
    (d) (locate) déterminer la position de, positionner
    (e) Marketing (product) positionner
    ►► Stock Exchange position limit limite f de position;
    Politics position paper déclaration f de principe;
    Stock Exchange position trader spéculateur(trice) m,f sur plusieurs positions

    Un panorama unique de l'anglais et du français > position

  • 7 stand

    stand [stænd]
    stand1 (a) étal1 (a) support1 (b) plate-forme1 (c) tribune1 (c), 1 (d) barre1 (f) position1 (g) mettre2 (a) poser2 (a) supporter2 (b)-(d) se lever3 (a) être debout3 (b), 3 (c) être3 (b), 3 (e), 3 (f) se tenir3 (b) reposer3 (d), 3 (g) se trouver3 (e) rester3 (g) rester valable3 (h) se classer3 (j)
    (pt & pp stood [stʊd])
    1 noun
    (a) (stall, booth → at exhibition, trade fair) stand m; (→ in market) étal m, éventaire m; (kiosk) kiosque m;
    a shooting stand un stand de tir;
    newspaper stand kiosque m (à journaux)
    (b) (frame, support → gen) support m; (→ for lamp, sink) pied m; (→ on bicycle, motorbike) béquille f; (→ for pipes, guns) râtelier m; Commerce (→ for magazines, sunglasses) présentoir m; (lectern) lutrin m;
    bicycle stand (in street) râtelier m à bicyclettes;
    plant stand sellette f;
    plate stand support m à assiette, présentoir m;
    Commerce revolving stand tourniquet m, présentoir m rotatif
    (c) (platform → gen) plate-forme f; (→ for speaker) tribune f; (pulpit) chaire f
    (d) (in sports ground) tribune f;
    the stands roared un rugissement s'éleva des tribunes ou des gradins
    (taxi) stand station f de taxis
    (f) (in courtroom) barre f;
    the first witness took the stand le premier témoin est venu à la barre
    (g) (position, stance) position f;
    to take a stand on sth prendre position sur qch;
    what's your stand on the issue? quelle est votre position sur la question?;
    he refuses to take a stand il refuse de prendre position
    (h) Military & figurative (defensive effort) résistance f, opposition f;
    to make a stand résister;
    they made a stand at the foot of the hill ils ont résisté au pied de la colline;
    to make a stand against an abuse s'opposer résolument à un abus;
    History Custer's last stand la dernière bataille de Custer
    (i) (of trees) bosquet m, futaie f; (of crop) récolte f sur pied;
    a fine stand of corn un beau champ de blé;
    a stand of bamboo un massif de bambous
    (a) (set, place) mettre, poser;
    he stood the boy on a chair il a mis le garçon debout sur une chaise;
    she stood her umbrella in the corner elle a mis son parapluie dans le coin;
    to stand sth on (its) end mettre qch debout;
    help me stand the bedstead against the wall aide-moi à dresser le sommier ou mettre le sommier debout contre le mur
    (b) (endure, withstand) supporter;
    his heart couldn't stand the shock son cœur n'a pas résisté au ou n'a pas supporté le choc;
    it will stand high temperatures without cracking cela peut résister à ou supporter des températures élevées sans se fissurer;
    how much weight can the bridge stand? quel poids le pont peut-il supporter?;
    the motor wasn't built to stand intensive use le moteur n'a pas été conçu pour supporter un usage intensif;
    wool carpeting can stand a lot of hard wear les moquettes en laine sont très résistantes;
    she's not strong enough to stand another operation elle n'est pas assez forte pour supporter une nouvelle opération;
    he certainly doesn't stand comparison with Bogart il n'est absolument pas possible de le comparer avec Bogart;
    their figures don't stand close inspection leurs chiffres ne résistent pas à un examen sérieux
    (c) (put up with, bear → toothache, cold) supporter; (→ behaviour) supporter, tolérer;
    I can't stand it any longer! je n'en peux plus!;
    how can you stand working with him? comment est-ce que vous faites pour ou comment arrivez-vous à travailler avec lui?;
    I've had as much as I can stand of your griping! j'en ai assez de tes jérémiades!;
    if there's one thing I can't stand, it's hypocrisy s'il y a quelque chose que je ne supporte pas, c'est bien l'hypocrisie;
    I can't stand (the sight of) him! je ne peux pas le supporter!, je ne peux pas le voir en peinture!;
    she can't stand Wagner/smokers elle ne peut pas supporter Wagner/les fumeurs;
    he can't stand flying il déteste prendre l'avion
    (d) familiar (do with, need) supporter, avoir besoin de ;
    oil company profits could certainly stand a cut une diminution de leurs bénéfices ne ferait aucun mal aux compagnies pétrolières;
    he could stand a bath! un bain ne lui ferait pas de mal!;
    American could I stand a drink! je prendrais bien un petit verre!
    (e) (perform duty of) remplir la fonction de;
    to stand witness for sb (at marriage) être le témoin de qn
    to stand sb a meal payer un repas à qn;
    British I'll stand you a drink, American I'll stand you to a drink je t'offre un verre
    to stand a chance (of doing sth) avoir de bonnes chances (de faire qch);
    you don't stand a chance! vous n'avez pas la moindre chance!;
    the plans stand little chance of being approved les projets ont peu de chances d'être approuvés
    (a) (rise to one's feet) se lever, se mettre debout;
    he refused to stand for the national anthem il a refusé de se lever pendant l'hymne national
    (b) (be on one's feet) être debout, se tenir debout; (in a specified location, posture) être, se tenir;
    I've been standing all day je suis resté debout toute la journée;
    I had to stand all the way j'ai dû voyager debout pendant tout le trajet;
    she was so tired she could hardly stand elle était si fatiguée qu'elle avait du mal à tenir debout ou sur ses jambes;
    wear flat shoes if you have to stand a lot portez des chaussures à talons plats si vous devez rester debout pendant des heures;
    I don't mind standing ça ne me gêne pas de rester debout;
    don't stand near the edge ne restez pas près du bord;
    don't just stand there, do something! ne restez pas là à ne rien faire!;
    stand clear! écartez-vous!;
    I saw her standing at the window je l'ai vue (debout) à la fenêtre;
    a man stood in the doorway un homme se tenait à la porte;
    do you see that man standing over there? vous voyez cet homme là-bas?;
    where should I stand? - beside Yvonne où dois-je me mettre? - à côté d'Yvonne;
    I'll be standing outside the theatre j'attendrai devant le théâtre;
    small groups of men stood talking at street corners des hommes discutaient par petits groupes au coin des rues;
    he was standing at the bar il était debout au comptoir;
    is there a chair I can stand on? y a-t-il une chaise sur laquelle je puisse monter?;
    they were standing a little way off ils se tenaient un peu à l'écart;
    excuse me, you're standing on my foot excusez-moi, vous me marchez sur le pied;
    American to stand in line faire la queue;
    School stand in the corner! au coin!;
    to stand upright or erect se tenir droit;
    he was so nervous he couldn't stand still il était si nerveux qu'il ne tenait pas en place;
    I stood perfectly still, hoping they wouldn't see me je me suis figé sur place en espérant qu'ils ne me verraient pas;
    stand still! ne bougez pas!, ne bougez plus!;
    stand with your feet apart écartez les pieds;
    the heron was standing on one leg le héron se tenait debout sur une patte;
    to stand on tiptoe se tenir sur la pointe des pieds;
    stand and deliver! la bourse ou la vie!;
    figurative to stand on one's own two feet se débrouiller tout seul;
    figurative he left the others standing (gen) il était de loin le meilleur; (in race) il a laissé les autres sur place
    (c) (be upright → post, target etc) être debout;
    not a stone (of the building) was left standing le bâtiment était complètement détruit;
    the house is still standing la maison tient toujours debout;
    the aqueduct has stood for centuries l'aqueduc est là depuis des siècles;
    the wheat stood high les blés étaient hauts
    (d) (be supported, be mounted) reposer;
    the coffin stood on trestles le cercueil reposait sur des tréteaux;
    the house stands on solid foundations la maison repose ou est bâtie sur des fondations solides;
    figurative this argument stands on three simple facts ce raisonnement repose sur trois simples faits
    (e) (be located → building, tree, statue) se trouver; (→ clock, vase, lamp) être, être posé;
    the fort stands on a hill la forteresse se trouve en haut d'une colline;
    this is where the city gates once stood c'est ici qu'autrefois se dressaient les portes de la ville;
    the piano stood in the centre of the room le piano était au centre ou occupait le centre de la pièce;
    the bottles stood in rows of five les bouteilles étaient disposées en rangées de cinq;
    do you see the lorry standing next to my car? vous voyez le camion qui est à côté de ma voiture?;
    a wardrobe stood against one wall il y avait une armoire contre un mur
    (f) (indicating current state of affairs, situation) être;
    how do things stand? où en est la situation?;
    how do we stand? (in work etc) où en sommes-nous?; (financially) où en sont nos comptes?;
    I'd like to know where I stand with you j'aimerais savoir où en sont les choses entre nous;
    I don't know where I stand j'ignore quelle est ma situation ou ma position;
    you never know how or where you stand with her on ne sait jamais sur quel pied danser avec elle;
    as things stand, as matters stand telles que les choses se présentent;
    he's dissatisfied with the contract as it stands il n'est pas satisfait du contrat tel qu'il a été rédigé;
    just print the text as it stands imprimez le texte tel quel;
    he stands accused of rape il est accusé de viol;
    she stands alone in advocating this approach elle est la seule à préconiser cette approche;
    I stand corrected je reconnais m'être trompé ou mon erreur;
    the doors stood wide open les portes étaient grandes ouvertes;
    I've got a taxi standing ready j'ai un taxi qui attend;
    the police are standing ready to intervene la police se tient prête à intervenir;
    the party stands united behind him le parti est uni derrière lui;
    no-one stands above the law personne n'est au-dessus des lois;
    to stand at (gauge, barometer) indiquer; (score) être de; (unemployment) avoir atteint;
    their turnover now stands at three million pounds leur chiffre d'affaires atteint désormais les trois millions de livres;
    the exchange rate stands at 5 francs to the dollar le taux de change est de 5 francs pour un dollar;
    we're standing right behind you nous sommes avec vous;
    with the union standing behind him avec le soutien du syndicat;
    nothing stood between her and victory rien ne pouvait désormais l'empêcher de gagner;
    it's the only thing standing between us and financial disaster c'est la seule chose qui nous empêche de sombrer dans un désastre financier;
    to stand in need of… avoir besoin de…;
    he stands in danger of losing his job il risque de perdre son emploi;
    I stood lost in admiration j'en suis resté béat d'admiration;
    to stand in sb's way bloquer le passage à qn;
    figurative don't stand in my way! n'essaie pas de m'en empêcher!;
    nothing stands in our way now maintenant, la voie est libre;
    if you want to leave school I'm not going to stand in your way si tu veux quitter l'école, je ne m'y opposerai pas;
    it's his lack of experience that stands in his way c'est son manque d'expérience qui le handicape;
    their foreign debt stands in the way of economic recovery leur dette extérieure constitue un obstacle à la reprise économique;
    her pride is the only thing standing in the way of their reconciliation son orgueil est le seul obstacle à leur réconciliation
    (g) (remain) rester; (be left undisturbed → marinade, dough) reposer; (→ tea) infuser;
    the machines stood idle les machines étaient arrêtées;
    the houses stood empty awaiting demolition les maisons, vidées de leurs occupants, attendaient d'être démolies;
    time stood still le temps semblait s'être arrêté;
    the car has been standing in the garage for a year ça fait un an que la voiture n'a pas bougé du garage;
    I've decided to let my flight reservation stand j'ai décidé de ne pas changer ma réservation d'avion;
    let the mixture stand until the liquid is clear laissez reposer le mélange jusqu'à ce que le liquide se clarifie;
    the champion stands unbeaten le champion reste invaincu;
    his theory stood unchallenged for a decade pendant dix ans, personne n'a remis en cause sa théorie;
    the government will stand or fall on the outcome of this vote le maintien ou la chute du gouvernement dépend du résultat de ce vote;
    united we stand, divided we fall l'union fait la force
    (h) (be valid, effective → offer, law) rester valable; (→ decision) rester inchangé;
    my invitation still stands vous êtes toujours invité;
    the verdict stands unless there's an appeal le jugement reste valable à moins que l'on ne fasse appel;
    even with this new plan, our objection still stands ce nouveau projet ne remet pas en cause notre objection première;
    the bet stands le pari tient;
    what you said last week, does that still stand? et ce que tu as dit la semaine dernière, ça tient toujours?
    (i) (measure → person, tree) mesurer;
    she stands 5 feet in her stocking feet elle mesure moins de 1,50 m pieds nus;
    the building stands ten storeys high l'immeuble compte dix étages
    (j) (rank) se classer, compter;
    this hotel stands among the best in the world cet hôtel figure parmi les meilleurs du monde;
    American she stands first/last in her class elle est la première/la dernière de sa classe;
    I know she stands high in your opinion je sais que tu as une très bonne opinion d'elle;
    for price and quality, it stands high on my list en ce qui concerne le prix et la qualité, je le range ou le compte parmi les meilleurs
    how or where does he stand on the nuclear issue? quelle est sa position ou son point de vue sur la question du nucléaire?;
    you ought to tell them where you stand vous devriez leur faire part de votre position
    to stand to lose risquer de perdre;
    to stand to win avoir des chances de gagner;
    they stand to make a huge profit on the deal ils ont des chances de faire un bénéfice énorme dans cette affaire;
    no one stands to gain from a quarrel like this personne n'a rien à gagner d'une telle querelle
    (m) British (run in election) se présenter, être candidat;
    she stood for Waltham elle a été candidate à la circonscription de Waltham;
    will he stand for re-election? va-t-il se représenter aux élections?;
    she's standing as an independent elle se présente en tant que candidate indépendante
    (n) American (stop) s'arrêter (pour un court instant);
    no standing (sign) arrêt interdit
    (o) American (pay) payer la tournée;
    you're standing c'est ta tournée
    rester là;
    we stood about or around waiting for the flight announcement nous restions là à attendre que le vol soit annoncé;
    the prisoners stood about or around in small groups les prisonniers se tenaient par petits groupes;
    after Mass, the men stand about or around in the square après la messe, les hommes s'attardent sur la place;
    I can't afford to pay people to stand around all day doing nothing je n'ai pas les moyens de payer les gens à ne rien faire;
    I'm not just going to stand about waiting for you to make up your mind! je n'ai pas l'intention de rester là à attendre que tu te décides!
    (move aside) s'écarter;
    stand aside, someone's fainted! écartez-vous, quelqu'un s'est évanoui!;
    he politely stood aside to let us pass il s'écarta ou s'effaça poliment pour nous laisser passer;
    figurative to stand aside in favour of sb (gen) laisser la voie libre à qn; Politics se désister en faveur de qn
    (a) (move back) reculer, s'écarter;
    stand back from the doors! écartez-vous des portes!;
    she stood back to look at herself in the mirror elle recula pour se regarder dans la glace;
    the painting is better if you stand back from it le tableau est mieux si vous prenez du recul
    (b) (be set back) être en retrait ou à l'écart;
    the house stands back from the road la maison est en retrait (de la route)
    (c) (take mental distance) prendre du recul;
    I need to stand back and take stock j'ai besoin de prendre du recul et de faire le point
    (a) (support → person) soutenir;
    I'll stand by you through thick and thin je te soutiendrai ou je resterai à tes côtés quoi qu'il arrive
    (b) (adhere to → promise, word) tenir; (→ decision, offer) s'en tenir à;
    to stand by an agreement respecter un accord;
    I stand by what I said/my original analysis of the situation je m'en tiens à ce que j'ai dit/ma première analyse de la situation
    (a) (not intervene) rester là (sans rien faire ou sans intervenir);
    how could you just stand by and watch them mistreat that poor dog? comment as-tu pu rester là à les regarder maltraiter ce pauvre chien (sans intervenir)?;
    I stood by helplessly while they searched the room je restais là, impuissant, pendant qu'ils fouillaient la pièce
    (b) (be ready → person) être ou se tenir prêt; (→ vehicle) être prêt; (→ army, embassy) être en état d'alerte;
    the police were standing by to disperse the crowd la police se tenait prête à disperser la foule;
    we have an oxygen machine standing by nous avons une machine à oxygène prête en cas d'urgence;
    stand by! attention!; Nautical paré!, attention!;
    Aviation stand by for takeoff préparez-vous pour le décollage;
    Radio stand by to receive prenez l'écoute;
    Military standing by for orders! à vos ordres!
    (a) British Politics (withdraw) se désister; (resign) démissionner;
    will he stand down in favour of a younger candidate? va-t-il se désister en faveur d'un candidat plus jeune?
    (b) (leave witness box) quitter la barre;
    you may stand down, Mr Simms vous pouvez quitter la barre, M. Simms
    (c) Military (troops) être déconsigné (en fin d'alerte);
    stand down! (after drill) rompez (les rangs)!
    (workers) licencier
    (a) (represent) représenter;
    what does DNA stand for? que veut dire l'abréviation ADN?;
    the R stands for Ryan le R signifie Ryan;
    the dove stands for peace la colombe symbolise la paix;
    we want our name to stand for quality and efficiency nous voulons que notre nom soit synonyme de qualité et d'efficacité;
    she supports the values and ideas the party once stood for elle soutient les valeurs et les idées qui furent autrefois celles du parti;
    I detest everything that they stand for! je déteste tout ce qu'ils représentent!
    (b) (tolerate) tolérer, supporter; (allow) permettre;
    I'm not going to stand for it! je ne le tolérerai ou permettrai pas!
    assurer le remplacement;
    to stand in for sb remplacer qn; Cinema doubler qn
    British (workers) mettre en chômage technique
    Nautical (coast, island) croiser au large de;
    they have an aircraft carrier standing off Aden ils ont un porte-avions qui croise au large d'Aden
    (a) (move away) s'écarter
    (b) Nautical (take up position) croiser; (sail away) mettre le cap au large
    (a) (protrude → vein) saillir; (→ ledge) faire saillie, avancer;
    the veins in his neck stood out les veines de son cou saillaient ou étaient gonflées
    (b) (be clearly visible → colour, typeface) ressortir, se détacher; (→ in silhouette) se découper;
    the pink stands out against the green background le rose ressort ou se détache sur le fond vert;
    the masts stood out against the sky les mâts se découpaient ou se dessinaient contre le ciel;
    the name on the truck stood out clearly le nom sur le camion était bien visible;
    she stands out in a crowd on la remarque dans la foule;
    figurative I don't like to stand out in a crowd je n'aime pas me singulariser;
    this one book stands out from all his others ce livre-ci surclasse tous ses autres livres;
    there is no one issue which stands out as being more important than the others il n'y a pas une question qui soit plus importante que les autres;
    the qualities that stand out in his work les qualités marquantes de son œuvre;
    she stands out above all the rest elle surpasse ou surclasse tous les autres;
    the day stands out in my memory cette journée est marquée d'une pierre blanche dans ma mémoire;
    familiar that stands out a mile! (is very obvious) ça se voit comme le nez au milieu de la figure!;
    it really stands out that he's not a local ça se voit ou se remarque vraiment qu'il n'est pas d'ici
    (c) (resist, hold out) tenir bon, tenir, résister;
    they won't be able to stand out for long ils ne pourront pas tenir ou résister longtemps;
    to stand out against (attack, enemy) résister à; (change, tax increase) s'opposer avec détermination à;
    to stand out for sth revendiquer qch;
    they are standing out for a pay increase ils revendiquent ou réclament une augmentation de salaire
    (watch over) surveiller;
    I can't work with someone standing over me je ne peux pas travailler quand quelqu'un regarde par-dessus mon épaule;
    she stood over him until he'd eaten every last bit elle ne l'a pas lâché avant qu'il ait mangé la dernière miette
    British (postpone) remettre (à plus tard);
    I'd prefer to stand this discussion over until we have more information je préférerais remettre cette discussion jusqu'à ce que nous disposions de plus amples renseignements
    British être remis (à plus tard);
    we have two items standing over from the last meeting il nous reste deux points à régler depuis la dernière réunion
    Military mettre en état d'alerte
    Military se mettre en état d'alerte;
    stand to! à vos postes!
    être ou rester solidaire
    (a) (set upright → chair, bottle) mettre debout;
    they stood the prisoner up against a tree ils ont adossé le prisonnier à un arbre;
    stand the ladder up against the wall mettez ou appuyez l'échelle contre le mur;
    to stand a child up (again) (re)mettre un enfant sur ses pieds
    (b) familiar (fail to meet) poser un lapin à;
    I was stood up twice in a row on m'a posé un lapin deux fois de suite
    (a) (rise to one's feet) se lever, se mettre debout;
    she stood up to offer me her seat elle se leva pour m'offrir sa place;
    stand up! levez-vous!, debout!;
    figurative to stand up and be counted avoir le courage de ses opinions
    (b) (be upright) être debout;
    I can't get the candle to stand up straight je n'arrive pas à faire tenir la bougie droite
    (c) (last) tenir, résister;
    how is that repair job standing up? est-ce que cette réparation tient toujours?
    (d) (be valid → argument, claim) être valable, tenir debout;
    his evidence won't stand up in court son témoignage ne sera pas valable en justice
    défendre;
    to stand up for oneself se défendre
    to stand up to sth résister à qch;
    to stand up to sb tenir tête à ou faire face à qn;
    he's too weak to stand up to her il est trop faible pour lui tenir tête;
    she had a hard time standing up to their criticism ça ne lui a pas été facile de faire face à leurs critiques;
    it won't stand up to that sort of treatment ça ne résistera pas à ce genre de traitement;
    her hypothesis doesn't stand up to empirical testing son hypothèse ne résiste pas à la vérification expérimentale

    Un panorama unique de l'anglais et du français > stand

  • 8 posto

    I. posto s.m. 1. ( spazio) place f.: nella valigia non c'è più posto il n'y a plus de place dans la valise. 2. ( luogo assegnato) place f.: questo è il mio posto c'est ma place; il libro non è al suo posto le livre n'est pas à sa place; restare al proprio posto rester à sa place. 3. ( posto a sedere) place f.: è libero questo posto? est-ce que cette place est libre?; cambiare di posto changer de place; tenere un posto per qcu. garder la place à qqn. 4. ( posizione in graduatoria) place f., position f., spesso non si traduce: occupa il secondo posto in classifica il occupe la deuxième place dans le classement, il est deuxième au classement; essere all'ultimo posto être en dernière position. 5. ( impiego) emploi, place f.: ha trovato un ottimo posto il a trouvé une excellente place; cercare un posto chercher un emploi. 6. ( luogo in genere) endroit, coin, lieu: conosco un posto dove si mangia bene je connais un endroit où l'on mange bien; ci incontriamo al solito posto? on se voit à l'endroit habituel? 7. ( luogo destinato a usi particolari) poste. 8. ( parcheggio) place f. de parking. 9. ( Mil) poste: posto di combattimento poste de combat: ai posti di combattimento! à vos postes! II. posto agg. (p.p. di Vedere porre) ( situato) posé, situé: la casa è posta nelle vicinanze di un fiume la maison est située près d'une rivière.

    Dizionario Italiano-Francese > posto

  • 9 action

    action n
    1 ¢ gen action f ; ( to deal with situation) mesures fpl ; freedom of action liberté f d'action ; to take action agir, prendre des mesures (against contre) ; to take action to do prendre des mesures pour faire ; drastic action des mesures draconiennes ; the situation demands immediate action la situation exige des mesures immédiates ; a man of action un homme d'action ; day of action journée f d'action ; to push ou drive sb into action pousser qn à agir ; to put a plan/an idea into action mettre un projet/une idée à exécution ; to get into action entrer en action ; to put sth out of action mettre qch en panne ; his accident put him out of action for three months son accident l'a mis complètement à plat pendant trois mois ; to be out of action [machine] être en panne ; [person] être inactif/-ive ; you should see her in action! gen il faut la voir en pleine action! ; iron il faut la voir à l'œuvre! ; to be back in action être de retour ; for action please ( on memo) pour exécution ;
    2 ( deed) acte m ; to judge sb by their actions juger qn à ses actes ; he defended his action in sacking them il a défendu ce qu'il avait fait en les licenciant ; actions speak louder than words mieux vaut agir que parler ;
    3 ( fighting) action f, combat m ; to see (some) action combattre ; to go into action aller au combat or au feu ; to be killed in action être tué au combat ; killed by enemy action tué par l'ennemi ;
    4 Cin, Theat action f ; the action takes place in Beirut l'action se passe à Beyrouth ; action! moteur! ;
    5 ( excitement) to be at the centre of the action être au centre de l'action ; I don't want to miss out on the action je ne veux pas rater ce qui se passe ; that's where the action is c'est là où ça bouge ; they want a piece of the action ( want to be involved) ils ne veulent pas être en reste ; ( want some of the profits) ils veulent leur part du gâteau ;
    6 Jur action f, procès m ; to bring an action against sb intenter une action contre qn ; libel action procès en diffamation ;
    7 ( movement) ( of body) mouvement m ; wrist action mouvement m du poignet ;
    8 Tech (in machine, piano) mécanisme m ;
    9 Chem action f.
    action stations! Mil, fig à vos postes!

    Big English-French dictionary > action

  • 10 dial

    dial ['daɪəl] ( British pt & pp dialled, cont dialling, American pt & pp dialed, cont dialing)
    1 noun
    (a) (of clock, telephone) cadran m; (of radio, TV) bouton m (de réglage);
    tune in to 98 on the FM dial réglez vos postes sur 98 sur la bande FM
    (number) faire, composer;
    to dial a wrong number faire ou composer un mauvais ou faux numéro;
    the number you have dialled has not been recognized il n'y a pas d'abonné au numéro que vous avez demandé;
    to dial Spain direct appeler l'Espagne par l'automatique;
    dial the operator appelez l'opératrice;
    to dial British 999 or American 911 appeler Police Secours;
    dial-a-joke/-disc la plaisanterie/le disque du jour par téléphone
    ►► American dial code indicatif m;
    American dial tone tonalité f
    ✾ Film 'Dial M for Murder' Hitchcock 'Le Crime était presque parfait'
    DIAL-A-… Ce préfixe introduit le nom de certains services téléphoniques, surtout aux États-Unis: "dial-a-wake-up" (réveil); "dial-a-date" (rencontres); "dial-a-prayer" (prières préenregistrées) etc.

    Un panorama unique de l'anglais et du français > dial

  • 11 teneo

    tĕnĕo, ēre, tĕnŭi, tentum    - parf. arch. tĕtĭni, Diom. 366, 23; 372, 18; subj. tĕtĭnĕrim, tĕtĭnĕrit, Pac. Tr. 172; Acc. Tr. 39; inf. parf. tĕnisse, Pac. Tr. 226; fut. ant. tĕtĭnĕro, P. Fest. 252, 9 -- parf. tĕnīvi, Charis. 248, 2. - tr. - [st1]1 [-] tenir.    - tenere aliquid in manu (tenere aliquid manu), Cic. Cael. 63; Div. 1, 46: tenir qqch dans sa main.    - radicem ore tenere, Cic. Div. 2,141: tenir une racine dans sa gueule.    - manu tenere aliquid, Cic. Off 3, 68: **tenir de la main qqch** = toucher de la main, connaître de façon évidente, palpable.    - cf. Cic. Clu. 20.    - res manibus tenetur, Cic. Sest. 69: le succès est assuré. [st1]2 [-] tenir, diriger; atteindre.    - secundissimo vento cursum tenere, Cic. Nat. 3, 83: fournir, accomplir sa course avec un vent très favorable.    - cf. Caes. BG. 4, 26, 5 ; 5, 8, 2.    - quo tenetis iter? Virg. En. 1, 370: où dirigez-vous vos pas?    - montes petebant et pauci tenuere, Liv. 1, 37, 4: ils cherchaient à gagner les montagnes et bien peu les atteignirent.    - cf. Liv. 30, 25, 11; 36, 21 1; 37, 16, 4, etc.    - portum tenuit, Tac. Agr. 38: [la flotte] arriva dans le port.    - cf. Tac. H. 2, 9. [st1]3 [-] tenir dans son esprit, comprendre; savoir, posséder (une science...)    - reconditos alicujus sensus tenere, Cic. Sest. 22: comprendre les sentiments secrets de qqn.    - nunc teneo, nunc scio quid hoc sit negoti, Plaut. Cap. 697: maintenant je comprends, maintenant je sais de quoi il s'agit.    - et bene et male facere tenet, Plaut.: il sait également faire le bien et le mal.    - omnia illa, quae et saepe audistis et tenetis animis, Cic.: tous les faits dont on vous a souvent entretenus, et que vous vous rappelez.    - tenes quid dicam? Ter.: sais-tu ce que je dis?    - tu, quibus capiatur Caesar, tenes, Cic.: tu sais ce qui séduit César.    - quae a Romanis auguribus ignorantur, a Cilicibus tenentur, Cic.: les augures de Cilicie savent ce qu'ignorent ceux de Rome. [st1]4 [-] venir à bout, réussir, obtenir (avec ut et ne, comme obtineo).    - tenere ut: obtenir que.    - tenuere patres, ut Fabius consul crearetur, Liv. 2, 42, 2: les sénateurs obtinrent que Fabius fût élu consul.    - tenere ne: obtenir que... ne... pas.    - plebs tenuit ne consules in proximum annum crearentur, Liv. 4, 30, 16: la plèbe obtint qu'on n'élût pas de consuls l'année suivante.    - cf. Liv. 24, 19, 7. [st1]5 [-] tenir, occuper, habiter; tenir en son pouvoir, posséder (le coeur, la pensée de qqn).    - summam imperii tenere, Caes. BG 3, 22: tenir le commandement suprême.    - tenere locum oratoris, Cic. Br. 137: tenir le rang d'orateur.    - totam rem publicam tenere, Cic. Mur. 83: tenir entre ses mains tout le salut de l'état.    - cornu tenere, Nep. Pel. 4, 3: commander une aile.    - multa hereditatibus tenebantur, Cic. Off. 2, 81: beaucoup de propriétés étaient occupées par héritage.    - cum rem publicam opes paucorum, non virtutes tenere coeperunt, Cic. Rep. 1, 51: quand la puissance d'un petit nombre et non pas ses vertus a commencé d'occuper la direction de l'état.    - tenere colles praesidiis, Caes. BC. 3, 43: occuper les collines par des postes.    - legio locum non tenuit atque in proximum collem se recepit, Caes. BC, 1, 44: la légion ne put garder sa position et se replia sur la colline toute proche.    - tenent Danai qua deficit ignis, Virg. En. 2, 505: les Grecs occupent tout ce qu'a dédaigné le feu.    - ego nec tumultum nec mori per vim metuam tenente Caesare terras, Hor. O. 3: je ne craindrai ni la guerre civile ni la mort violente tant que César possédera le monde.    - quam ab dispari tenebantur (tecta) ! Cic. Phil. 2, 104, combien différent était l'occupant (de cette demeure)!    - locum tenere, Cic. Clu. 128: garder son poste.    - dum me Galatea tenebat, Virg. B. 1, 31: tandis que Galatée possédait mon coeur.    - cf. Tib. 1, 6, 35; 2, 6, 52.    - magna me spes tenet, Cic. Tusc. 1, 97: un grand espoir occupe ma pensée.    - de triumpho nulla me cupiditas umquam tenuit, Cic. Att. 7, 2, 6: quant au triomphe, aucun désir ne s'est jamais emparé de moi.    - cf. Cic. Att. 1, 11, 3.    - alicujus rei desiderio teneri, Cic. CM 33: être pris du regret de qqch (de ne pas avoir qqch).    - cf. Cic. Ac. 1, 4. [st1]6 [-] garder, observer; garder (dans sa mémoire), se souvenir.    - consuetudinem, morem, ordinem, Cic. Phil. 1, 27; Off. 3, 44 ; Phil. 5, 35: garder une habitude, une coutume, observer un ordre établi.    - foedus tenere, Cic. Balb. 34: observer un traité.    - civium jura tenere, Cic. Cat. 1, 28, garder les droits du citoyen (ses droits de citoyen).    - suas leges tenere, Cic. Verr. pr. 13: garder ses lois.    - memoriā tenere, Cic. Cat. 3, 19: garder dans sa mémoire, se souvenir.    - avec prop. inf. cf. Cic. Cat. 3, 19; Tusc. 1, 107.    - s.-ent memoriā: dicta tenere, Hor. P. 336: retenir ce qui a été dit.    - cf. Hor. S. 2, 4, 8; Quint. 11, 2, 50. [st1]7 [-] tenir en soi, embrasser, contenir.    - haec magnos formula reges tenet, Hor. S. 2, 3, 46: cette définition s'applique aux plus grands rois.    - surtout au passif: teneri: être compris dans, être fondé sur.    - genus officiorum, quod tenetur hominum societate, Cic. Off. 1, 160: genre de devoirs qui tient à la société humaine.    - quae (causae) familiaritate et consuetudine tenentur, Cic. Fam. 13, 29, 1: motifs qui sont fondés sur une liaison intime et habituelle.    - homines deorum agnatione tenentur, Cic. Leg. 1: les hommes sont compris dans la famille des dieux. [st1]8 [-] maintenir, soutenir, conserver.    - admodum tenenda sunt sua cuique Cic. Off 1, 110: chacun doit maintenir fermement sa personnalité.    - castris se tenere, Caes. BG. 1, 40, 8: se tenir dans son camp.    - cf. Caes. BG. 3, 17; Liv. 2, 45, 2 ; 3, 26, 3.    - se tenere domi a conventu remotum, Nep. Dion 9, 1: rester chez soi en s'isolant de la foule.    - imperium populi Romani illius opera tenebatur, Cic. Mur. 58, la domination du peuple romain était maintenue grâce à lui.    - cf. Cic. Off. 2, 26; Nat. 2, 134.    - bestia hoc calore tenentur Cic. Nat. 2, 31: les bêtes subsistent grâce à cette chaleur. [st1]9 [-] tenir à, s'attacher à (en parl. d'une idée).    - hoc teneo, hic haereo, Cic. Verr. 5, 166: voilà où je m'en tiens, voilà où je m'attache.    - cf. Cic. Verr. 5, 165 ; Ac. 2, 71; Fin. 3, 44.    - hoc tenebo + prop. inf. Cic. Fin. 1, 35: je me tiendrai à cette idée que.    - cf. Cic. Par. 14.    - avec ut: teneamus, ut censeamus... Cic. Tusc. 1, 100: tenons-nous à croire que.    - demus hoc sana Bruto ut..., nos tamen teneamus ut... Cic. Tusc. 5, 34: faisons, je le veux bien, cette concession à Brutus que..., mais nous, maintenons fermement notre opinion que...    - avec ne: haec duo tenere in amicitia, primum ne quid sit... Cic. Lael. 65: maintenir solidement ces deux principes en amitié, d'abord qu'il n'y ait rien... [st1]10 [-] tenir, retenir, captiver.    - me omni tuo sermone tenuisti, Cic. Br. 232: tu m'as captivé par tout ce que tu as dit.    - aures tenere, Cic. Br. 193: captiver les oreilles.    - pompā, ludis teneri, Cic. Fin. 5, 48: être captivé par les cortèges, par les jeux.    - cum is qui audit ab oratore jam obsessus est ac tenetur, Cic. Or. 210: quand l'auditeur est déjà investi par l'orateur et à sa discrétion. [st1]11 [-] astreindre, lier.    - ut populum teneant (eae leges), Cic. Phil. 5, 10: pour que (ces lois) obligent le peuple.    - cf. Cic. Phil. 11, 11; Liv. 8, 12, 14.    - interdicto non teneri, Cic. Caec. 41: ne pas être astreint par l'ordonnance.    - promisso teneri, Cic. Att. 12, 18, 1: être lié par une promesse.    - cf. Cic. Q. 2, 3, 5; Liv. 24, 29, 11. [st1]12 [-] au passif: teneri, être pris = n'avoir point d'échappatoire, ne pouvoir nier.    - in aliqua re manifesto teneri, Cic. Verr. pr. 2; 2, 99; ou in manifesta re teneri, Cic. Verr. 2, 144, etc.: être pris manifestement dans tel ou tel délit = être convaincu de tel ou tel délit.    - avec gén. ejusdem cupiditatis teneri, Cic. Leg. 3, 31: être convaincu de la même passion.    - caedis teneri, Quint. 5, 14, 11: être convaincu d'un meurtre.    - cf. Tac. An. 11, 7.    - non solum argumentis, sed etiam certis testibus istius audacia tenebatur, Cic. Verr. 5, 101: son impudence était démontrée au moyen non seulement d'arguments, mais encore de témoins précis. [st1]13 [-] retenir, arrêter, retarder; retenir, empêcher.    - aliquem tenere, Cic. Att. 11, 3, 1: retenir qqn (l'empêcher de partir).    - cf. Fam. 16, 19.    - Corcyrae tenebamur, Cic. Fam. 16, 7: nous sommes retenus à Corcyre.    - senatus lectionem tenere, Liv. 27, 11, 9: retarder la liste des sénateurs.    - non tenebo te pluribus, Cic. Fam. 11, 16, 3: je ne te tiendrai pas plus longtemps, je ne t'en dirai pas plus long.    - cf. Cic. Verr. 1, 34.    - vix a te videor posse tenere manus, Ov. Am. 1, 4, 10: c'est à peine, je crois, si je pourrai empêcher mes mains de te toucher!    - naves tenebantur, quominus... Caes. BG. 4, 22, 4: les navires étaient retenus et empêchés de...    - metu legum teneri, Cic. Verr. 4, 75: être retenu par la crainte des lois.    - risum, somnum vix tenere, Cic. Br. 293; 278: avoir peine à s'empêcher de rire, de dormir.    - iracundiam tenere, Cic. Par. 33: retenir son penchant à la colère.    - se tenere, Cic. Fin. 2, 21: se retenir.    - se non tenere, quia... Cic. Ac. 2, 12: ne pas se retenir de...    - cf. Cic. Att. 15, 14, 2 ; Phil. 13, 46.    - se tenere ab accusando, Cic. Q. 3, 2 2: se retenir d'accuser. - intr. - [st1]1 [-] tenir, occuper un lieu, se tenir.    - tenent Danai qua deficit ignis, Virg. En. 2, 505: les Grecs sont partout où n'est pas la flamme.    - cf. Liv. 3, 62, 7 ; 32, 5, 12. [st1]2 [-] tenir une route, une direction, se diriger, se porter à un endroit.    - Liv. 1, 1, 4 ; 21, 49, 2 ; 31, 45, 14. [st1]3 [-] subsister, se maintenir, durer.    - imber per noctem totam tenuit, Liv. 23, 44, 6: la pluie dura toute la nuit.    - cf. Liv. 2, 3, 5 ; 3, 47, 6 ; 24, 47, 15, etc.    - tenet fama + prop. inf. Liv. 1, 4, 6: on rapporte que... (mais fama tenuit, Liv. 23, 12, 2: la tradition a prévalu que...).
    * * *
    tĕnĕo, ēre, tĕnŭi, tentum    - parf. arch. tĕtĭni, Diom. 366, 23; 372, 18; subj. tĕtĭnĕrim, tĕtĭnĕrit, Pac. Tr. 172; Acc. Tr. 39; inf. parf. tĕnisse, Pac. Tr. 226; fut. ant. tĕtĭnĕro, P. Fest. 252, 9 -- parf. tĕnīvi, Charis. 248, 2. - tr. - [st1]1 [-] tenir.    - tenere aliquid in manu (tenere aliquid manu), Cic. Cael. 63; Div. 1, 46: tenir qqch dans sa main.    - radicem ore tenere, Cic. Div. 2,141: tenir une racine dans sa gueule.    - manu tenere aliquid, Cic. Off 3, 68: **tenir de la main qqch** = toucher de la main, connaître de façon évidente, palpable.    - cf. Cic. Clu. 20.    - res manibus tenetur, Cic. Sest. 69: le succès est assuré. [st1]2 [-] tenir, diriger; atteindre.    - secundissimo vento cursum tenere, Cic. Nat. 3, 83: fournir, accomplir sa course avec un vent très favorable.    - cf. Caes. BG. 4, 26, 5 ; 5, 8, 2.    - quo tenetis iter? Virg. En. 1, 370: où dirigez-vous vos pas?    - montes petebant et pauci tenuere, Liv. 1, 37, 4: ils cherchaient à gagner les montagnes et bien peu les atteignirent.    - cf. Liv. 30, 25, 11; 36, 21 1; 37, 16, 4, etc.    - portum tenuit, Tac. Agr. 38: [la flotte] arriva dans le port.    - cf. Tac. H. 2, 9. [st1]3 [-] tenir dans son esprit, comprendre; savoir, posséder (une science...)    - reconditos alicujus sensus tenere, Cic. Sest. 22: comprendre les sentiments secrets de qqn.    - nunc teneo, nunc scio quid hoc sit negoti, Plaut. Cap. 697: maintenant je comprends, maintenant je sais de quoi il s'agit.    - et bene et male facere tenet, Plaut.: il sait également faire le bien et le mal.    - omnia illa, quae et saepe audistis et tenetis animis, Cic.: tous les faits dont on vous a souvent entretenus, et que vous vous rappelez.    - tenes quid dicam? Ter.: sais-tu ce que je dis?    - tu, quibus capiatur Caesar, tenes, Cic.: tu sais ce qui séduit César.    - quae a Romanis auguribus ignorantur, a Cilicibus tenentur, Cic.: les augures de Cilicie savent ce qu'ignorent ceux de Rome. [st1]4 [-] venir à bout, réussir, obtenir (avec ut et ne, comme obtineo).    - tenere ut: obtenir que.    - tenuere patres, ut Fabius consul crearetur, Liv. 2, 42, 2: les sénateurs obtinrent que Fabius fût élu consul.    - tenere ne: obtenir que... ne... pas.    - plebs tenuit ne consules in proximum annum crearentur, Liv. 4, 30, 16: la plèbe obtint qu'on n'élût pas de consuls l'année suivante.    - cf. Liv. 24, 19, 7. [st1]5 [-] tenir, occuper, habiter; tenir en son pouvoir, posséder (le coeur, la pensée de qqn).    - summam imperii tenere, Caes. BG 3, 22: tenir le commandement suprême.    - tenere locum oratoris, Cic. Br. 137: tenir le rang d'orateur.    - totam rem publicam tenere, Cic. Mur. 83: tenir entre ses mains tout le salut de l'état.    - cornu tenere, Nep. Pel. 4, 3: commander une aile.    - multa hereditatibus tenebantur, Cic. Off. 2, 81: beaucoup de propriétés étaient occupées par héritage.    - cum rem publicam opes paucorum, non virtutes tenere coeperunt, Cic. Rep. 1, 51: quand la puissance d'un petit nombre et non pas ses vertus a commencé d'occuper la direction de l'état.    - tenere colles praesidiis, Caes. BC. 3, 43: occuper les collines par des postes.    - legio locum non tenuit atque in proximum collem se recepit, Caes. BC, 1, 44: la légion ne put garder sa position et se replia sur la colline toute proche.    - tenent Danai qua deficit ignis, Virg. En. 2, 505: les Grecs occupent tout ce qu'a dédaigné le feu.    - ego nec tumultum nec mori per vim metuam tenente Caesare terras, Hor. O. 3: je ne craindrai ni la guerre civile ni la mort violente tant que César possédera le monde.    - quam ab dispari tenebantur (tecta) ! Cic. Phil. 2, 104, combien différent était l'occupant (de cette demeure)!    - locum tenere, Cic. Clu. 128: garder son poste.    - dum me Galatea tenebat, Virg. B. 1, 31: tandis que Galatée possédait mon coeur.    - cf. Tib. 1, 6, 35; 2, 6, 52.    - magna me spes tenet, Cic. Tusc. 1, 97: un grand espoir occupe ma pensée.    - de triumpho nulla me cupiditas umquam tenuit, Cic. Att. 7, 2, 6: quant au triomphe, aucun désir ne s'est jamais emparé de moi.    - cf. Cic. Att. 1, 11, 3.    - alicujus rei desiderio teneri, Cic. CM 33: être pris du regret de qqch (de ne pas avoir qqch).    - cf. Cic. Ac. 1, 4. [st1]6 [-] garder, observer; garder (dans sa mémoire), se souvenir.    - consuetudinem, morem, ordinem, Cic. Phil. 1, 27; Off. 3, 44 ; Phil. 5, 35: garder une habitude, une coutume, observer un ordre établi.    - foedus tenere, Cic. Balb. 34: observer un traité.    - civium jura tenere, Cic. Cat. 1, 28, garder les droits du citoyen (ses droits de citoyen).    - suas leges tenere, Cic. Verr. pr. 13: garder ses lois.    - memoriā tenere, Cic. Cat. 3, 19: garder dans sa mémoire, se souvenir.    - avec prop. inf. cf. Cic. Cat. 3, 19; Tusc. 1, 107.    - s.-ent memoriā: dicta tenere, Hor. P. 336: retenir ce qui a été dit.    - cf. Hor. S. 2, 4, 8; Quint. 11, 2, 50. [st1]7 [-] tenir en soi, embrasser, contenir.    - haec magnos formula reges tenet, Hor. S. 2, 3, 46: cette définition s'applique aux plus grands rois.    - surtout au passif: teneri: être compris dans, être fondé sur.    - genus officiorum, quod tenetur hominum societate, Cic. Off. 1, 160: genre de devoirs qui tient à la société humaine.    - quae (causae) familiaritate et consuetudine tenentur, Cic. Fam. 13, 29, 1: motifs qui sont fondés sur une liaison intime et habituelle.    - homines deorum agnatione tenentur, Cic. Leg. 1: les hommes sont compris dans la famille des dieux. [st1]8 [-] maintenir, soutenir, conserver.    - admodum tenenda sunt sua cuique Cic. Off 1, 110: chacun doit maintenir fermement sa personnalité.    - castris se tenere, Caes. BG. 1, 40, 8: se tenir dans son camp.    - cf. Caes. BG. 3, 17; Liv. 2, 45, 2 ; 3, 26, 3.    - se tenere domi a conventu remotum, Nep. Dion 9, 1: rester chez soi en s'isolant de la foule.    - imperium populi Romani illius opera tenebatur, Cic. Mur. 58, la domination du peuple romain était maintenue grâce à lui.    - cf. Cic. Off. 2, 26; Nat. 2, 134.    - bestia hoc calore tenentur Cic. Nat. 2, 31: les bêtes subsistent grâce à cette chaleur. [st1]9 [-] tenir à, s'attacher à (en parl. d'une idée).    - hoc teneo, hic haereo, Cic. Verr. 5, 166: voilà où je m'en tiens, voilà où je m'attache.    - cf. Cic. Verr. 5, 165 ; Ac. 2, 71; Fin. 3, 44.    - hoc tenebo + prop. inf. Cic. Fin. 1, 35: je me tiendrai à cette idée que.    - cf. Cic. Par. 14.    - avec ut: teneamus, ut censeamus... Cic. Tusc. 1, 100: tenons-nous à croire que.    - demus hoc sana Bruto ut..., nos tamen teneamus ut... Cic. Tusc. 5, 34: faisons, je le veux bien, cette concession à Brutus que..., mais nous, maintenons fermement notre opinion que...    - avec ne: haec duo tenere in amicitia, primum ne quid sit... Cic. Lael. 65: maintenir solidement ces deux principes en amitié, d'abord qu'il n'y ait rien... [st1]10 [-] tenir, retenir, captiver.    - me omni tuo sermone tenuisti, Cic. Br. 232: tu m'as captivé par tout ce que tu as dit.    - aures tenere, Cic. Br. 193: captiver les oreilles.    - pompā, ludis teneri, Cic. Fin. 5, 48: être captivé par les cortèges, par les jeux.    - cum is qui audit ab oratore jam obsessus est ac tenetur, Cic. Or. 210: quand l'auditeur est déjà investi par l'orateur et à sa discrétion. [st1]11 [-] astreindre, lier.    - ut populum teneant (eae leges), Cic. Phil. 5, 10: pour que (ces lois) obligent le peuple.    - cf. Cic. Phil. 11, 11; Liv. 8, 12, 14.    - interdicto non teneri, Cic. Caec. 41: ne pas être astreint par l'ordonnance.    - promisso teneri, Cic. Att. 12, 18, 1: être lié par une promesse.    - cf. Cic. Q. 2, 3, 5; Liv. 24, 29, 11. [st1]12 [-] au passif: teneri, être pris = n'avoir point d'échappatoire, ne pouvoir nier.    - in aliqua re manifesto teneri, Cic. Verr. pr. 2; 2, 99; ou in manifesta re teneri, Cic. Verr. 2, 144, etc.: être pris manifestement dans tel ou tel délit = être convaincu de tel ou tel délit.    - avec gén. ejusdem cupiditatis teneri, Cic. Leg. 3, 31: être convaincu de la même passion.    - caedis teneri, Quint. 5, 14, 11: être convaincu d'un meurtre.    - cf. Tac. An. 11, 7.    - non solum argumentis, sed etiam certis testibus istius audacia tenebatur, Cic. Verr. 5, 101: son impudence était démontrée au moyen non seulement d'arguments, mais encore de témoins précis. [st1]13 [-] retenir, arrêter, retarder; retenir, empêcher.    - aliquem tenere, Cic. Att. 11, 3, 1: retenir qqn (l'empêcher de partir).    - cf. Fam. 16, 19.    - Corcyrae tenebamur, Cic. Fam. 16, 7: nous sommes retenus à Corcyre.    - senatus lectionem tenere, Liv. 27, 11, 9: retarder la liste des sénateurs.    - non tenebo te pluribus, Cic. Fam. 11, 16, 3: je ne te tiendrai pas plus longtemps, je ne t'en dirai pas plus long.    - cf. Cic. Verr. 1, 34.    - vix a te videor posse tenere manus, Ov. Am. 1, 4, 10: c'est à peine, je crois, si je pourrai empêcher mes mains de te toucher!    - naves tenebantur, quominus... Caes. BG. 4, 22, 4: les navires étaient retenus et empêchés de...    - metu legum teneri, Cic. Verr. 4, 75: être retenu par la crainte des lois.    - risum, somnum vix tenere, Cic. Br. 293; 278: avoir peine à s'empêcher de rire, de dormir.    - iracundiam tenere, Cic. Par. 33: retenir son penchant à la colère.    - se tenere, Cic. Fin. 2, 21: se retenir.    - se non tenere, quia... Cic. Ac. 2, 12: ne pas se retenir de...    - cf. Cic. Att. 15, 14, 2 ; Phil. 13, 46.    - se tenere ab accusando, Cic. Q. 3, 2 2: se retenir d'accuser. - intr. - [st1]1 [-] tenir, occuper un lieu, se tenir.    - tenent Danai qua deficit ignis, Virg. En. 2, 505: les Grecs sont partout où n'est pas la flamme.    - cf. Liv. 3, 62, 7 ; 32, 5, 12. [st1]2 [-] tenir une route, une direction, se diriger, se porter à un endroit.    - Liv. 1, 1, 4 ; 21, 49, 2 ; 31, 45, 14. [st1]3 [-] subsister, se maintenir, durer.    - imber per noctem totam tenuit, Liv. 23, 44, 6: la pluie dura toute la nuit.    - cf. Liv. 2, 3, 5 ; 3, 47, 6 ; 24, 47, 15, etc.    - tenet fama + prop. inf. Liv. 1, 4, 6: on rapporte que... (mais fama tenuit, Liv. 23, 12, 2: la tradition a prévalu que...).
    * * *
        Teneo, tenes, tenui, tentum, tenere. Virgil. Tenir.
    \
        In sinu tenere aliquem. Ouid. Embrasser.
    \
        Tenet se trans Tiberim in hortis. Plin. iunior. Il se tient et demeure oultre le Tybre.
    \
        Multa haereditatibus, multa emptionibus, multa dotibus tenebantur. Cic. Estoyent tenuz et possedez.
    \
        Tulliam adhuc mecum teneo. Cic. Je retiens avec moy.
    \
        Nisi quid te tenuit. Ci. Si quelque chose ne t'a retenu ou retardé.
    \
        Ventus tenuit nos. Cic. Nous a detenu.
    \
        Hunc Phoenissa tenet Dido. Virgil. Retarge et arreste.
    \
        Ne diutius teneam, pecunia attributa numerata est. Cic. Pour le faire court, A fin que je ne vous tienne point plus long temps.
    \
        Tenere hominem dicitur res aliqua. Plin. iun. Retenir.
    \
        Teneo melius ista, quam meum nomen. Martialis. Il me souvient mieulx de ceci, que de, etc.
    \
        Teneatur modo illud, non inesse in his quicquam tale. Cic. Pourveu qu'on se tienne tousjours asseuré, et qu'on tienne pour certain que, etc.
    \
        Agnatione et gente deorum, siue cognatione teneri. Cic. Estre de leur parenté.
    \
        Eorum qui aliena tenebant, et eorum qui sua amiserant. Cic. Detenoyent.
    \
        Etsi amor me grauiter consuetudoque tenet. Terent. Me meut grandement.
    \
        Amore alicuius magno teneri. Virgil. Fort aimer.
    \
        Angustiis teneri. Cic. Estre detenu en un destroict.
    \
        Animos metu tenere, et acerbitate poenarum. Liu. Contenir et engarder de ne rien faire.
    \
        Animo tenere. Cic. Comprendre en son esprit.
    \
        In armis milites tenuit, si opus foret auxilio. Liu. Il les teint en armes tout prests.
    \
        Attentos tenere, vel attentos animos. Cic. Entretenir tousjours en volunté d'ouir.
    \
        Causam tenere. Sueton. Gaigner sa cause, Obtenir.
    \
        Complexu suo aliquid tenere. Cic. Embrasser.
    \
        Concionibus tenere populum. Cic. Entretenir et gouverner le peuple par frequentes harangues qu'on luy fait.
    \
        Consensum aliquorum tenere. Plin. iunior. Garder et entretenir.
    \
        Consilium alicuius tenere. Plaut. Se souvenir du conseil d'aucun, et faire selon iceluy.
    \
        Consuetudinem suam tenere. Cic. Entretenir sa coustume.
    \
        Tenuit consuetudo, vt praeceptoribus eloquentiae discipuli serius, quam ratio postulat, traderentur. Quintil. La coustume a obtenu, etc.
    \
        Conturbatum tenuit me haec res. Cice. Cela me troubla longuement.
    \
        Crimen alicuius tenere argumento aliquo. Cic. Le convaincre et verifier.
    \
        Cupiditas dimicandi cum Annibale tenet illum. Liu. Il ha grand faim de se combatre contre Annibal.
    \
        Cursum tenere. Cic. Entretenir le cours commencé, Continuer son cours ou sa course.
    \
        Cursum alicuius tenere. Ouid. Empescher et retarder la navigation d'aucun.
    \
        Cursum aliquem tenere, per translationem. Cic. Suyvre son naturel, Suyvre et continuer ce qu'on a entreprins.
    \
        Decorum tenere. Cic. Avoir bonne grace.
    \
        Decus tenere. Cic. Garder honnesteté.
    \
        Delectum rerum tenere. Cic. Garder et observer difference.
    \
        Teneri magno desiderio alicuius. Cic. Fort desirer.
    \
        Dignitatem tenere. Quod et retinere dicitur et obseruare. Cic. L'entretenir, Maintenir, Garder sa dignité en son entier.
    \
        Disciplinam tenere. Cic. Estre scavant, Scavoir une discipline et un art.
    \
        Dolorem tenere. Cic. Retenir sa douleur en soymesme, et ne la monstrer point par dehors, ne se courroucer point.
    \
        Dominatu alterius teneri. Cic. Estre soubz la puissance et seigneurie d'aucun.
    \
        Errore aliquo teneri. Ouid. Errer.
    \
        Tenet fama, quum fluitantem alueum, quo expositi erant pueri, tenuis in sicco aqua destituisset, etc. Liu. Le bruit dure encore, etc.
    \
        Famam et opinionem hominum tenere. Caesar. Garder et entretenir l'estimation qu'on ha de nous.
    \
        Fides eum non tenet, sed merces. Liu. Il ne luy chault pas tant de sa foy et promesse, que de son prouffit.
    \
        Flagitiis teneri. Tacit. Estre attainct ou convaincu de meschancetez.
    \
        Fletus tenere. Ouid. Se garder de plourer.
    \
        Foederibus alienis teneri. Liu. Estre tenu et obligé par les pactions et accords que fait un tiers.
    \
        Fugam alicuius tenere. Lucan. Empescher la fuite.
    \
        Fugam tenere per medios hostes. Virgil. S'enfuir, etc. Se sauver en fuyant, etc.
    \
        Gratiam alicuius tenere. Cic. Avoir credit envers luy, Estre en sa grace.
    \
        Grauitatem tenere. Cic. Tenir gravité.
    \
        Gubernacula Reipub. tenere. Cic. Avoir le gouvernement de la chose publique.
    \
        Haereditatem tenere. Cic. Jouir d'une succession.
    \
        Summam imperii tenere. Caesar. Avoir la souveraineté, ou souveraine puissance.
    \
        Imperio Romano teneri. Cic. Estre subject à l'empire Romain.
    \
        Insaniam tenere. Plaut. Estre insensé.
    \
        Institutum tenere. Cic. Suyvre, Entretenir et garder sa coustume et maniere de faire.
    \
        Hoc interdicto Ebutius non tenetur. Cic. N'est point comprins par cest interdict.
    \
        Iram vel iracundiam tenere. Cic. Contenir, ou retenir son ire, Se garder de courroucer.
    \
        Quo tenetis iter? Virgil. Où tendez vous? Où allez vous?
    \
        Iucunditatem perpetuam vitae tenere. Cic. Estre joyeulx tout le temps de sa vie.
    \
        Iudicia tenere. Cic. Avoir tousjours l'administration de la justice touchant les matieres criminelles.
    \
        Iureiurando teneri. Cic. Estre obligé envers aucun soubz serment presté, de laquelle obligation on n'est point encore acquicté.
    \
        Ius tenere. Plaut. Estre scavant en droict et en loix.
    \
        Ius suum tenere. Cic. Garder son droict.
    \
        Lachrymas tenere. Cicero. Retenir ses larmes, Se garder de plourer.
    \
        Legem aliquam tenere. Terent. Estre subject à la loy.
    \
        Leges eum non tenent. Cic. Il n'est point subject aux loix.
    \
        Si vllam partem libertatis tenebo. Cic. Si j'ay le moins du monde de liberté.
    \
        Locum tenere. Cic. Posseder.
    \
        Locum honestum seruitutis tenere. Cic. Tenir le lieu le plus honorable entre les autres serviteurs.
    \
        Tenuit cum hoc locum quendam. Cic. Il fut son compaignon, et eut quelque bruit et reputation en son temps.
    \
        Tenere locum. Cic. Ne bouger de sa place.
    \
        Tenere locum aliquem. Liu. Y demourer et habiter.
    \
        Teneri ludis, pompa, spectaculis. Cic. Prendre plaisir aux jeux.
    \
        Mare tenere. Cic. Estre maistre sur la mer.
    \
        Septimum iam diem Corcyrae tenebamur. Cicero. Estions detenuz et arrestez.
    \
        Mediocritatem tenere. Cic. Tenir moyen.
    \
        Medium tenere. Cic. Tenir moyen.
    \
        Memoria tenere rem aliquam. Cic. Avoir memoire de quelque chose, Garder la memoire.
    \
        Tenet vos memoria mei. Cic. Vous avez memoire et souvenance de moy.
    \
        Animis ac memoria tenetote. Cic. Souvienne vous en.
    \
        Metu teneri. Liu. Avoir grand paour.
    \
        Mora nulla tenuit vocatos. Ouid. A retenu.
    \
        Morbus tenet eum. Plaut. Il est detenu de maladie, Il est malade.
    \
        Morem tenere. Cic. Garder une coustume.
    \
        Nomen aeternum tenere. Virgil. Garder et retenir, ou avoir.
    \
        Nomen legum tenere. Cic. Retenir le nom de la loy.
    \
        Obsidione teneri. Virgil. Estre assiegé.
    \
        Obstrictum teneri foedere. Cic. Estre obligé par un traicté de paix.
    \
        Occasionem tenere. Cic. Avoir entre ses mains l'occasion qu'on demandoit.
    \
        Occupatum et impeditum tenere. Cic. Empescher et empestrer.
    \
        Tenere aliquem in oculis, auribus, complexu, etc. Cic. Le veoir, L'ouir parler, L'embrasser.
    \
        Odium vestri ordinis tenet eos. Cic. Ils ont en haine vostre ordre.
    \
        In officio tenere aliquos. Caesar. Entretenir en leur debvoir et en la subjection d'un roy, qu'ils ne rebellent point.
    \
        Omnia tenere. Cic. Avoir tout en sa puissance.
    \
        Oppidum septem cohortium praesidio tenebant. Caesar. Ils avoyent dedens la ville garnison de sept, etc. et la tenoyent en leur puissance.
    \
        Ora tenere. Cic. Se taire, Ne dire mot.
    \
        Ora tenere. Virgil. Tenir le visage en un estat sans le remuer.
    \
        Intelligebam sine te non esse nobis illas partes tenendas propter Antonium. Cic. Que je ne debvoye pas tenir ce chemin là, ou aller par ce costé là.
    \
        Percepta et comprehensa tenere. Cic. Entendre.
    \
        Quam personam teneant, non intelligunt. Cic. Ils ne scavent encore de quel mestier et profession ils sont.
    \
        Planta tenet. Columel. Tient et a prins racine.
    \
        Poena aliqua teneri. Cic. Avoir forfaict contre quelque loy imposant peine.
    \
        Portum tenere. Liu. Estre à port et arrivé.
    \
        Principatum tenere. Cic. Estre le principal.
    \
        Principatum sententiae tenere. Cic. Opiner le premier, Dire son opinion en premier lieu.
    \
        Promissum tenere. Cic. Tenir sa promesse.
    \
        Propositum tenere. Caes. Venir au dessus de ses atteintes, Parvenir à ses intentions, Faire ce qu'on avoit proposé de faire.
    \
        Prouinciam tenere. Cic. Avoir le gouvernement d'une province.
    \
        Rationem iuris aequabilem tenere. Cic. Garder un droict equitable à un chascun.
    \
        Religione teneri. Cic. N'oser faire quelque chose au moyen du serment ou autre empeschement concernant la conscience.
    \
        Rem oculis, non coniectura tenere. Cic. Scavoir quelque chose par l'avoir veue, Averer une chose par inspection.
    \
        Ab improbis et perditis ciuibus Resp. tenetur. Cicero. Les meschants sont maistres de la chose publique.
    \
        Risum tenere. Cic. Se garder de rire.
    \
        Rura tenere. Ouid. Estre és champs.
    \
        Se intra silentium tenere. Plin. iunior. Se taire.
    \
        Se in silentio tenere. Plin. iunior. Ne dire mot.
    \
        Se in equestri ordine tenere. Plin. iunior. S'y tenir et demourer sans monter plus hault.
    \
        Se improbis artibus tenere. Plaut. S'entretenir.
    \
        Sese castris tenere. Caesar. Ne bouger de son fort.
    \
        Se domo tenere. Cic. Ne bouger de la maison.
    \
        Se domesticis finibus tenere. Cic. Se contenter de, etc.
    \
        Se suis finibus tenere. Cic. Se tenir à ce qu'on ha, et se contenter.
    \
        Se loco tenere. Liu. Ne bouger de sa place.
    \
        Tenere se intra grauitatem. Plin. iunior. Se contenir en sa gravité, Garder sa gravité.
    \
        Hoc loco tenere se Triarius non potuit, Obsecro, inquit, etc. Cic. Ne se peult contenir et taire.
    \
        Teneo ab accusando vix me hercule. Cic. A grand peine me puis je tenir que je, etc.
    \
        Tenuit sententia altera. Plin. iunior. A esté receue, A obtenu.
    \
        Sententiam aliquam tenere. Cicero. Tenir quelque opinion.
    \
        Sermone suo tenere aliquem. Cic. Entretenir sans l'ennuyer.
    \
        Silentium inde aliquandiu tenuit. Liu. On se teut, Il y eut longue silence.
    \
        Silentium tenet populus. Liu. Il se taist, Il tient silence.
    \
        Sitis tenet hiantes. Lucret. Nous avons grand soif, ou desir.
    \
        Somnum tenere. Cic. Se garder de dormir.
    \
        Spem tenere. Plaut. Avoir esperance.
    \
        Magna me spes tenet, si ea quae, etc. Cic. J'ay grande esperance.
    \
        Studia agri colendi tenere. Cic. Maintenir tousjours et entretenir, Poursuyvre tousjours le train d'agriculture.
    \
        Teneri studio alicuius rei. Cic. Prendre plaisir à quelque chose.
    \
        Teneri iisdem studiis. Cic. Avoir aussi grande affection d'une chose, qu'à une autre.
    \
        Summum me eorum studium tenet, sicut odium iam caeterarum rerum. Cic. J'ay grand desir de les veoir.
    \
        Suum tenere. Cic. Garder le sien.
    \
        Temperamentum tenere. Plin. iun. Garder moyen.
    \
        Verecundia teneri. Liu. Estre honteux.
    \
        Vestigia alicuius tenere. Liuius. Le suyvre de pres, et ne perdre point sa trace.
    \
        Viam tenere. Cic. Suyvre la voye et l'exemple.
    \
        Perge tenere istiam viam. Cic. Tenir ce chemin.
    \
        Vocem tenere. Ouid. Se taire.
    \
        Voce tenere ruentem. Lucan. Retarder.
    \
        Voto et promisso teneri. Cic. Estre obligé et astreinct.
    \
        Vrbem aliquam tenere. Cic. La tenir et l'avoir de son parti.
    \
        Tene tibi. Plaut. Prens le pour toy.
    \
        Redi: quo fugis nunc? tene tene. Plaut. Tien tien, vien ca.
    \
        Teneri manifesto. Plaut. Estre surprins, Prins sur le faict, Estre convaincu si apertement, qu'on ne le puisse nier.
    \
        Tenere aliquem manifestum mendacii. Plaut. Surprendre en menterie evidente.
    \
        Teneri de vi. Seneca. Estre coulpable du crime de violence et effort.
    \
        Teneri. Cic. Estre convaincu.
    \
        Scripseram tenuisse Varenum, vt sibi euocare testes liceret. Plin. iun. Que Varenus avoit obtenu et impetré, etc.
    \
        Obducto late tenet omnia limo. Virgil. Couvre.
    \
        Capitolia celsa tenebat. Virgil. Defendoit.
    \
        Aliter leges, aliter philosophi tollunt astutias. Leges, quatenus manu tenere possunt: Philosophi, quatenus ratione et intelligentia. Cic. Selon qu'elles y peuvent mettre ordre, Selon que ceulx qui escrivent les loix peuvent penser et mettre les cas par escript.
    \
        Incendium per duas noctes, ac diem vnum tenuit. Liuius. Dura.
    \
        His causis quae familiaritate et consuetudine tenentur. Cic. Qui sont à cause de la familiarité.
    \
        Tribus rebus animantium vita tenetur, cibo, potione, spiritu. Cic. Est entretenue et conservee.
    \
        Posteaquam vnum, quo tenebamur, amisimus. Cic. Depuis qu'avons perdu ce qui nous maintenoit en estre.
    \
        Tenere. Plaut. Entendre et scavoir.
    \
        Tenes quid dicam? Terent. Entens tu ce que je di?

    Dictionarium latinogallicum > teneo

  • 12 frais

    I.
    frais°1, fraîche [fʀε, fʀε∫]
    1. adjective
       a. ( = légèrement froid) cool ; [vent] fresh
       b. ( = sans cordialité) chilly
       c. ( = sain, éclatant) fresh
       d. ( = récent) recent ; [peinture] wet
       e. [aliment] fresh
       f. ( = reposé) fresh
    eh bien, nous voilà frais ! well, we're in a fine mess now! (inf)
    2. adverb
    « servir frais » "serve chilled"
       b. ( = récemment) newly
    3. masculine noun
       b. ( = vent) bon frais strong breeze
    4. feminine noun
    II.
    frais°2 [fʀε]
    plural masculine noun
    ( = débours) expenses ; (facturés) charges
    se mettre en frais pour qn/pour recevoir qn to put o.s. out for sb/to entertain sb
    faire les frais de la conversation ( = parler) to keep the conversation going ; ( = être le sujet) to be the (main) topic of conversation
    frais d'entretien [de jardin, maison] (cost of) upkeep ; [de machine, équipement] maintenance costs
    frais financiers interest charges ; [de crédit] loan charges
    frais de garde [d'enfant] childminding costs ; [de malade] nursing fees
    frais de scolarité (à l'école, au lycée) school fees (Brit), tuition fees (US) ; (pour un étudiant) tuition fees
    * * *

    1.
    fraîche fʀɛ, fʀɛʃ adjectif
    1) ( légèrement froid) cool; ( trop froid) cold

    ‘servir frais’ — ‘serve chilled’

    il fait frais ce matin — ( c'est agréable) it's cool this morning; ( il fait froid) it's chilly this morning

    2) ( récent) [nouvelles, traces, neige] fresh; [peinture] wet

    de fraîche date[membre] recent

    3) [produit] fresh
    4) ( jeune) [teint, peau] fresh; [voix] young
    5) ( nouveau) [troupes, équipe] fresh
    6) ( léger) [parfum, décor, couleur] fresh
    7) ( sans chaleur) [accueil, ambiance] cool

    2.

    3.
    nom masculin ( fraîcheur)

    mettre quelque chose au frais — ( pour le conserver) to put something in a cool place; ( pour le refroidir) to put something to cool

    mettre quelqu'un au frais — (colloq) ( en prison) to put somebody inside (colloq)


    4.
    nom masculin pluriel
    1) gén ( dépenses) expenses

    aux frais de quelqu'unfig at somebody's expense

    faire des frais[personne] to spend a lot of money

    en être pour ses frais — (colloq) lit to have to pay; fig to get nothing for one's pains

    arrêter les fraisfig to stop wasting one's time

    3) (coûts d'un service commercial, commission) charges
    4) ( en comptabilité) ( coûts) costs

    frais fixes/variables — fixed/variable costs


    5.
    à la fraîche locution adverbiale ( le matin) in the cool of the morning; ( le soir) in the cool of the evening
    Phrasal Verbs:
    ••

    nous voilà frais! — (colloq) now we're in a fix! (colloq)

    * * *
    fʀɛ, fʀɛʃ (fraîche)
    1. adj
    1) (air, eau) cool

    "servir frais" — "serve lightly chilled"

    Il fait un peu frais ce soir. — It's a bit chilly this evening.

    2) (aliment, nouvelles, troupes) fresh

    Cette salade n'est pas très fraîche. — This lettuce isn't very fresh.

    3) (= peu cordial) (accueil) cool
    2. adv

    frais émoulu de — fresh from, just out of

    3. nm
    4. frais nmpl
    1) (= débours) expenses
    2) COMMERCE expenses
    3) (= taxe, supplément) charges
    4) fig
    * * *
    A adj
    1 ( légèrement froid) [temps, eau, nuit, endroit] cool; ( trop froid) [nuit, eau, vent, boisson] cold; les soirées sont fraîches the evenings are cold ou chilly; ‘servir frais’ ‘serve chilled’; il fait frais ce matin ( c'est agréable) it's cool this morning; ( il fait froid) it's chilly this morning; le fond de l'air est frais there's a chill in the air;
    2 ( récent) [nouvelles, souvenir, traces, neige] fresh; [peinture, colle, encre] wet; c'est encore très frais dans ma mémoire it's still very fresh in my memory; de fraîche date [lettre, membre] recent;
    3 Comm, Culin [produit, pain, poisson, œuf, lait, légumes] fresh;
    4 ( jeune) [teint, visage, peau] fresh; [voix] young; une fraîche jeune fille a fresh-faced girl;
    5 ( nouveau) [troupes, chevaux, équipe] fresh; apporter un peu d'air frais à qch to bring a breath of fresh air to sth; de l'argent frais more money; ⇒ dispos;
    6 ( léger) [senteur, parfum, décor, couleur] fresh; se sentir tout frais to feel very fresh;
    7 ( sans chaleur) [accueil, ambiance] cool.
    B adv
    1 ( depuis peu) frais rasé freshly shaved; des fleurs fraîches cueillies freshly-picked flowers; du foin frais coupé freshly-cut hay; un livre tout frais paru a newly-published book; frais débarqués de leur village fresh from their village;
    2 ( froid) il fait frais it's cool.
    C nm
    1 ( fraîcheur) se tenir au frais to stay in the cool; prendre le frais to get some fresh air; mettre qch au frais ( pour le conserver) to put sth in a cool place; ( pour le refroidir) to put sth to cool; j'ai mis le champagne au frais I've put the champagne to cool; ‘à conserver au frais’ ‘store in a cool place’; mettre qn au frais ( en prison) to put sb inside;
    2 Météo, Naut grand frais moderate gale.
    D nmpl
    1 gén ( dépenses) expenses; frais d'hospitalisation hospital expenses; frais annexes fringe expenses; frais d'habillement/médicaux/de justice clothing/medical/legal expenses; avoir de gros frais to have some big expenses; à peu de/grands frais at little/great expense; à moindres frais at very little cost; tous frais payés all expenses paid; le voyage est aux frais de l'entreprise the trip is being paid for by the company; le voyage est à vos frais you'll have to pay for the trip yourself; vivre aux frais de la société to live off society; aux frais de qn fig at sb's expense; partager les frais to share the cost; faire des frais [personne] to spend a lot of money; [événement, achat] to cost a lot; cela fait des frais de partir en vacances going on vacation costs a lot; rentrer dans ses frais to cover one's expenses; se mettre en frais pour qn to put oneself out for sb; en être pour ses frais lit to have to pay; fig to get nothing for one's pains; faire les frais de qch to bear the brunt of sth; les petites entreprises font les frais de la récession the small companies are bearing the brunt of the recession; arrêter les frais fig to stop wasting one's time; ⇒ faux;
    2 ( coûts d'un service professionnel) fees; frais d'agence/d'expertise agency/consultancy fees;
    3 Comm ( coûts d'un service commercial) charges; frais de location/transport hire/transport charges;
    4 Fin ( commission) charges; frais de courtage/change brokerage/exchange charges;
    5 Compta ( coûts) costs; frais de publicité/trésorerie advertising/finance costs; frais fixes/variables fixed/variable costs;
    6 Fisc ( dépenses) expenses.
    E à la fraîche loc adv ( le matin) in the cool of the morning; ( le soir) in the cool of the evening.
    frais d'annulation Tourisme cancellation fees; frais bancaires Fin bank charges; frais déductibles Fisc allowable expenses; frais de déplacement ( d'employé) travel expenses; ( de réparateur) call-out charge (sg); frais divers Compta miscellaneous costs; frais d'expédition Postes postage and packing; Transp freight; frais d'exploitation Compta operating costs; frais de fonctionnement Entr running costs; frais de garde Fin ( de titres en dépôt) management charges; ( d'enfant) ( à payer) childminding fees; Fisc childminding expenses; frais généraux Compta overheads; frais de gestion Compta management costs; Fin management charges; frais d'inscription gén registration fees; Scol school fees GB, tuition fees US; Univ tuition fees, academic fees GB; frais de port Comm, Postes postage ¢; frais professionnels Fisc professional expenses; frais réels Fisc allowable expenses; frais de représentation Admin, Entr ( encourus) entertainment expenses; ( alloués) entertainment allowance (sg); frais de scolarité Scol tuition fees, school fees GB.
    être frais comme une rose or un gardon to be as fresh as a daisy; nous voilà frais! now we're in a fix!
    I
    [frɛ] nom masculin pluriel
    1. [dépenses] expenditure, expense, costs
    à grands frais with much expense, (very) expensively
    frais de déplacement ou de mission ou de voyage travelling expenses
    rentrer dans ses frais to break even, to recoup one's expenses
    aux frais de la princesse (familier) : hôtel cinq étoiles, restaurants de luxe, tout ça aux frais de la princesse (familier) five-star hotel, smart restaurants, all on expenses
    2. [en comptabilité] outgoings
    frais d'envoi ou d'expédition postage
    frais d'inscription registration fee, membership fee
    II
    [frɛʃ] [frɛ] ( féminin fraîche) adjectif
    1. [un peu froid] cool, fresh
    2. [rafraîchissant] cooled, chilled
    3. [récent - œuf, huître] fresh ; [ - encre, peinture] wet
    la blessure ou la plaie est encore fraîche the wound is still fresh
    de fraîche date recent, new
    4. [agréable] fresh, sweet
    avoir la bouche ou l'haleine fraîche to have sweet breath
    5. [reposé] fresh
    frais et dispos, frais comme une rose as fresh as a daisy
    6. [éclatant] fresh
    7. [indifférent - accueil, réception] cool
    8. (familier) [en mauvais état]
    ————————
    [frɛ] adverbe
    ————————
    adverbe
    1. [nouvellement] newly
    2. [froid]
    ————————
    nom masculin
    [air frais]
    ————————
    fraîche nom féminin
    2. (très familier & argot milieu) cash
    ————————
    au frais locution adverbiale
    1. [dans un lieu froid] in a cool place
    2. (très familier & argot milieu) [en prison] in the cooler (très familier)

    Dictionnaire Français-Anglais > frais

  • 13 tarif

    tarif [taʀif]
    1. masculine noun
       a. ( = tableau) price list
       b. ( = prix) rate ; (Transport) fare
    quels sont vos tarifs ? how much do you charge?
    billet plein tarif (Transport) full-fare ticket ; (Cinema, theatre) full-price ticket
    envoyer une lettre au tarif économique ≈ to send a letter second class
    deux mois de prison, c'est le tarif ! (inf) two months' prison is what you get!
    tarif réduit (Transport) reduced fare ; (Cinema, theatre) reduced price
    « tarifs réduits pour étudiants » "special prices for students"
    * * *
    taʀif
    nom masculin
    1) ( prix) gén rate; ( de transport) fare; ( de consultation) fee

    payer plein tarifgén to pay full price; (en train, avion, bus) to pay full fare

    tarif normal/économique — Postes ≈ first-class/second-class rate

    tarif de nuitTélécommunications night-time rate

    tu connais le tarif (colloq), c'est deux jours de renvoi — fig you know the penalty - two days' suspension

    2) ( document) price list
    * * *
    taʀif nm
    1)

    tarif réduit (billet) — concessionary, reduced-fare

    un billet de train tarif réduit — a concessionary train ticket, a reduced-fare train ticket

    à tarif réduit (communication, appel)off-peak

    tarif de groupe; Est-ce que vous faites un tarif de groupe? — Is there a reduction for groups?

    2) (= liste) price list, tariff Grande-Bretagne
    3) (= barème) rate, rates pl tariff Grande-Bretagne
    * * *
    tarif nm
    1 ( prix) gén rate; ( de transport) fare; ( de consultation) fee; les tarifs de chemin de fer/du métro train/underground GB ou subway US fares; payer plein tarif gén to pay full price; Transp to pay full fare; tarif normal/réduit/spécial Transp normal/reduced/special fare; tarif normal/économique Postes first-class/second-class rate; tarif de nuit Télécom night-time rate, off-peak rate; le tarif en vigueur the going rate; le tarif horaire de qch the hourly rate for sth; tarif lettres/cartes postales letter/postcard rate; tu connais le tarif, c'est deux jours de renvoi fig you know the penalty-two days' suspension;
    2 ( document) price list, tariff GB.
    tarif douanier Comm customs tariff; tarif de l'impôt Fisc taxation schedule; tarif rouge Télécom peak rate; tarif syndical union rate; tarifs postaux postage rates.
    [tarif] nom masculin
    1. [liste de prix] price list
    [barème] rate, rates
    tarif postal postal ou postage rates
    2. [prix pratiqué]
    quel est votre tarif?, quels sont vos tarif s?
    a. [femme de ménage, baby-sitter, mécanicien, professeur particulier] how much do you charge?
    b. [conseiller, avocat] what fee do you charge?, what are your fees?
    tarif heures creuses/pleines [gaz, électricité] off-peak/full tariff rate
    ‘tarif réduit pour étudiants’ ‘concessions for students’
    3. (familier) [sanction] fine, penalty
    10 jours de prison, c'est le tarif 10 days in the cooler is what it's usually worth ou what you usually get

    Dictionnaire Français-Anglais > tarif

  • 14 prévoir

    prévoir [pʀevwaʀ]
    ➭ TABLE 24 transitive verb
       a. ( = anticiper) [+ événement, conséquence] to foresee ; [+ temps] to forecast ; [+ réaction, contretemps] to expect
    rien ne laissait prévoir que... there was nothing to suggest that...
       b. ( = projeter) [+ voyage, construction] to plan
       c. ( = préparer, envisager) to allow
       d. (Law) [loi, règlement] to make provision for
    * * *
    pʀevwaʀ
    1) ( annoncer comme probable) to predict [changement, arrivée, inflation]; to foresee [échec, victoire]; to anticipate [conséquence]; to forecast [résultat, temps]
    2) Droit ( envisager) [loi] to make provision for, to provide for; [législateur] to make provision for, to allow for
    3) ( fixer dans le temps) to plan [réunion]; to set the date for [déménagement]
    4) ( planifier) [concepteur] to plan; [propriétaire, client] to plan to have [pièce]

    tout a été prévu pour quelque chose/pour faire — all the arrangements have been made for something/to do

    5) ( se munir de) to make sure one takes [vêtement, parapluie]
    6) ( s'attendre à) to expect [personne]; to expect, to anticipate [postes d'emploi, pénurie, grève]
    7) ( allouer) to allow [argent, temps]
    * * *
    pʀevwaʀ vt
    1) (= deviner) to foresee

    J'avais prévu qu'il serait en retard. — I'd foreseen that he'd be late.

    2) (= s'attendre à) to expect, to reckon on

    Je prévois qu'il me faudra une heure de plus. — I reckon on it taking me another hour.

    3) (= prévenir) [éventualité] to anticipate
    4) (= organiser) to plan

    Nous prévoyons un pique-nique pour dimanche. — We're planning a picnic on Sunday.

    Le départ est prévu pour dix heures. — Departure is scheduled for 10 o'clock.

    5) (= préparer, réserver) to allow

    J'ai prévu assez à manger pour quatre. — I allowed enough food for four.

    * * *
    prévoir verb table: prévoir vtr
    1 ( annoncer comme probable) to predict [changement, amélioration, augmentation, arrivée, inflation]; to foresee [événement, échec, victoire]; to anticipate [conséquence, réaction]; to forecast [résultat, temps]; qui pouvait prévoir ce qui se passerait? who could have foreseen what would happen?; nous ne pouvions pas prévoir qu'il démissionnerait we couldn't anticipate that he would resign; la participation au vote a été moins forte que prévue the turn-out has been lower than anticipated; rien ne laissait prévoir un tel résultat there was no prior indication of such a result; c'était à prévoir! that was predictable!;
    2 Jur ( envisager) [loi, texte, règlement] to make provision for, to provide for [cas, infraction, possibilité]; [personne, législateur] to make provision for, to allow for [cas, infraction, possibilité]; le texte ne prévoit rien en cas de litige the text makes no provision in case of litigation; les cas prévus par la loi cases provided for by the law;
    3 ( fixer dans le temps) to plan [réunion, rendez-vous, assemblée] (pour for); to set the date for [rentrée, déménagement] (pour for); la réunion prévue (pour) le 17 avril the meeting planned for 17 April; rendez-vous comme prévu le 17 meeting on the 17th as planned ou arranged; le début des travaux est prévu pour le 20 mai the work is scheduled to start on 20 May;
    4 ( planifier) [architecte, organisateur, concepteur, éditeur] to plan [pièce, construction, édition]; [propriétaire, client] to plan to have [pièce]; l'architecte prévoit deux escaliers de secours the architect is planning two emergency staircases; nous prévoyons deux chambres d'amis we plan to have two spare rooms; il n'a pas prévu de sortie de secours he didn't make provision for an emergency exit; nous devons prévoir une salle de conférence we must make provision for a conference room; être prévu to be planned; ce n'était pas prévu! that wasn't meant to happen!; le (petit) dernier n'était pas prévu the youngest wasn't planned; rien n'est prévu pour l'année prochaine there's no plan for next year; une salle a été prévue pour les fumeurs provision has been made for a smoking room; rien n'a été prévu pour les enfants no provision has been made for the children; nous prévoyons la construction d'une usine we're planning to build a factory; nous prévoyons la visite de Venise we're planning to visit Venice; prévoir de faire to plan to do; il prévoit de rentrer le 17 avril he plans to come back on 17 April; ils ont prévu de privatiser they have made plans to privatize; je dois prévoir un repas pour 30 personnes I have to organize a meal for 30 people; l'accord prévu entre les deux compagnies the projected agreement between the two companies; un plan de réorganisation prévoyant 500 suppressions d'emploi a reorganization plan which entails the projected loss of 500 jobs; remplissez le formulaire prévu à cet effet fill in the appropriate form; tout a été prévu pour qch/pour faire all the arrangements have been made for sth/to do; la salle a été prévue pour 100 personnes the room has been designed for 100 people; ‘prévoir deux jours pour le trajet’ ‘allow two days to get there’; les travaux n'ont pas été terminés dans les délais prévus the work was not completed within the allotted time ou the deadline;
    5 ( se munir de) prévoir qch to make sure one takes sth [vêtement, parapluie]; prévoir le repas de midi to bring a packed lunch;
    6 ( s'attendre à) [organisateur, hôte, gouvernement] to expect [personne]; to expect, to anticipate [postes d'emploi, pénurie, grève];
    7 ( allouer) to allow [somme d'argent]; [touriste, client] to allow [temps, durée]; [réparateur, déménageur, organisateur] ( fixer) to assign [durée].
    [prevwar] verbe transitif
    alors ça, ça n'était pas prévu au programme (familier) we weren't expecting that to happen
    2. [projeter] to plan
    3. [préparer] to allow, to provide

    Dictionnaire Français-Anglais > prévoir

  • 15 carraca

    Carraca, esta palabra significa comida, condimentos, conquivus, (cacharros, etc.). Cuando íbamos a llindiar el ganáu disdi ‘l albiar el díe fasta que tapecíe, (cuidar el ganado desde el amanecer hasta el oscurecer) llevábamos la carraca nun cabaxín, zurronacu ou cestacu cualquier, (cabás, zurrón o cualquier otro cesto). Les muyeres baxaben al merquéu ya traíen la carraca pa toa la xemana. (Las mujeres bajaban al mercado y compraban si tenían dinero lo que se necesitase en la casa para toda la semana). Carraca tamén lu ye lu que lus vaqueirus chebaban disdi la teixá pal sou cabanu ou corte de la braña, dunde a lu mexor taben un fatáu de díes xin baxar a l'aldina, per ístu llebaben un carracáu de couxes que ñecexitaben. (Carraca también es lo que los vaqueros llevaban desde casa para sus cabañas del puerto, las morteras o los prados, donde a lo mejor estaban unos días sin bajar a la aldea, por esto subían muchas cosas que necesitaban y no todas eran para comer sino que algunas eran simples cacharros, o humildes mantas. Y carraca hermanos míos, era la que hacía mi madre y todas las vindas de los rojos, cuando todas las semanas iban a visitar a sus maridos a la Cárcel Modelo de Oviedo, como por las demás no puedo hablar, porque yo no sé cómo se arreglaban las pobrecitas, aunque me supongo que muchas hasta pidiendo limosna, sí que lo puedo hacer de mi madre, que todos los martes era el día que tenía de comunicación, y ella nunca sabía si le iba encontrar vivo, porque por aquellos tiempos fechus de llágrimes ya xufriencies, tous lus díes na carxel d'Uviéu achuquinaben cambrionáus enteirus de xóvenes astures y'anxina d’ista maneira tan achuquina, encalducá per prexones xin concencia, nin dinidá nin «Xusticia Humana», fexérun bon amagüestu de toes les xuventúes roxes d'Asturies, ya les pouques que nun achuquinarun llantárunlas nus batallones de trabayadores, dunde munchus morrierun achindi fartus de fames, de llatigazus ya vexaciones, ya lus oitres que xuerti tubieren de golguer pa la sou teixá, fexérunlu mamplenáus d'amollexíes que per mor d'echus tamén fatáus morrieron. Falaba you que carraca yera lu que miou má le chevaba ‘l miou pá tous lus martes a la carxel, que you nun séi lu que yera, perque na nuexa teixá nun había esconxolancia de nagua, peru lu que fora écha llantábalu tou nuna fardelaca, ya colaba na xuntura d'oitres muyeres de l'allina camín d'Uviéu tres ou catru gores endenantes qu’almaneciera, pos teníen qu'espatuxar alrreór de cuarenta quilómetrus andandu ya oitres tantus pa la regolguía, pos entoncenes nun valía faer el auto-stop que güéi se fae, perque tous lus cambriones ya coches cuaxi yeren millitares, y'angunus oitres yeren de lus drechistes, ya lus roxus nun teníamus namái que goxetáus mexeries, ya manegáus de miéu ‘l nuexu hermenu ‘l venceor, perque lus nuexus homes morrieran lluchandu nel frinti, ya lus oitres taben arretrigáus per les cárxeles dunde poucu a poucu lus achuquinaben ou lus esclavizaben nus batallones de trabayaóres, anxina yera que tou Asturies taba xemada de viudes, de vieyus ya de guaxiquinus güerfaninus, que tous nuexóitres, viétchus, muyeres ya nenus de lus roxus, díbamus ser esclavizáus inhumanamente baxu 'n enfernal xugu que nun nus dexaba más llibertá que la que nel xuenu cheldábamus. —Ya n'agora vou xebrame del trabayu d'enfilerar pallabres p'encalducalus cuamigu dientru d’ista hestoria dou tán lus raigones ya l'escola de nuexes costumes ya llingua. TRADUCCIÓN.—Por aquellos tiempos hechos de lágrimas y de grandes sufrimientos, todos los días que el Hacedor alumbraba, en la cárcel de Oviedo asesinaban camiones enteros de jóvenes astures, y así de esta manera tan despiadada y asesina, llevada a cabo por personas sin conciencia, ni dignidad ni ninguna clase de «Justicia Humana», llevaron a término casi el total exterminio de las juventudes rojas de Asturias, y las pocas que no asesinaron, las esclavizaron en los famosos batallones de trabajadores, donde muchos allí murieron hartos de hambre, de vejaciones y latigazos, y los pocos que tuvieron la suerte de volver a sus hogares, lo hicieron llenos de enfermedades que por mor de ellas también murieron bastantes. —Decía yo que carraca también era lo que mi madre le llevaba todos los martes a mi padre a la cárcel, que yo no sé lo que pudiera ser, porque en nuestra casa no había ninguna cosa de nada, pero lo que fuese ella lo metía dentro de una saca y marchaba en unión de otras mujeres de la aldea camino de Oviedo tres o cuatro horas antes que amaneciese, pues tenían que caminar alrededor de cuarenta quilómetros y otros tantos de retorno y todos los hacían andando, pues no servía hacer el auto-stop que hoy se hace, porque todos los camiones y coches casi eran militares, y algunos otros que había eran de los derechistas, pues los izquierdistas no teníamos nada más que grandes cantidades de miseria, así como de miedo a nuestro hermano el vencedor que jamás se portó nada bien con nosotros, porque nuestros hombres habían muerto en el frente, y los otros estaban presos en las cárceles, donde poco a poco les iban asesinando, o los esclavizaban en los campos de concentración o batallones de trabajadores, así era que toda Asturias estaba sembrada de viudas, de viejos y de niños huérfanos, que todos nosotros, viejos, mujeres y niños de las izquierdas, íbamos a ser esclavizados inhumanamente bajo el infernal yugo que no nos dejaba más libertad que la que en el sueño hacíamos. Y ahora me voy alejar del trabajo de poner en orden las palabras en este diccionario, para llevarles conmigo a los lugares donde yo he aprendido la dulce lengua de Asturias, que no es otro lugar que la escuela donde vivían las raíces y costumbres de Nuestro Pueblo, pues no se pueden buscar nuestras falancias en ningún otro lugar ni parte. Por esto les digo ahora, que si yo no hubiese vivido tan simple, sencilla, pobre, miserable, esclavizadora y dentro de la más natural de la «RAIZ ANCESTRAL DE ASTURIAS», ni yo ni nadie podría legarle a mi «AMADA ASTURIAS» ni a sus «HIDALGAS GENTES», la documentación pura, natural y sencilla que pueda tener este diccionario, porque desde estas mis simples líneas y mirándome muy mucho de lo que digo, les afirmo que hay muy poco fiable por no decir nada, escrito de nuestras costumbres y lengua. «DIES D’ENFERNU» (DÍAS DE INFIERNO) —Yera you 'n zaragoletu, 'n guaxiquín, un nenacu, 'n rapacín (un niño de unos ocho años), cundu la ñecexidá más prieta me fexera depriender lu que yera ‘l dollor, la xufriencia, l’inxusticia, lu pior qu'el Home pudiés encaldar d'enría lus sous xemexantes, you yera ún de lus miles d'anxelinus de miou Tierra que diba faer arroxaúra nel vivir d’ enfernu que m’aguardaba. Xin, fatáus de güérfanus lu mesmu que you, que güéi nel díe xuntu con nuexes familias, ente fius, ñetus, ya tou ‘l andecháu de parantela xomus más de la metá de les xentes d'Asturias, peru naquechus tempus d'achuquinus ya inxusticies nun yéramus namái qu'unus guaxiquinus dexamparáus de la man del Faidor ya del Home, ya tous noxóitres tubiemus que catanus el xustentu de fatáus de maneires diferientes, la miou per exemplu fó'ísta. COLOCOUME MIOU Má de cabrieru na teixá d'un amu baldrayu y atuñáu, llabascu y'achuquín tan solu per que me diera de comer ya me vistiera dalgu, peru ‘l condenáu matábame de fame, ya la vestimenta que punxu d'enría ‘l miou llombu conxistía nun calzáu que la metá ‘l tempu espatuxaba con las patas arregañás, apaxiétchau con unus fatucus tous esgacicáus que per tous lus lláus diben les mious carnis al entestate, acaniláes per el callor ya ‘l fríu en tou ‘l tempu. —Tenía yo aproximadamente ocho años de edad cuando me asesinaron a mi padre, y me recuerdo con toda exactitud cómo la ley de aquel tiempo llevó a cabo tan imperdonable, deshumanizante y vandálica felonía. —Nuna nuétche (una noche) llegaron a la casa de unos tíos míos que en mi aldea vivían y donde mis padres y yo nos refugiamos al término de la guerra en Asturias cuatro desalmados, cuatro bandoleros, cuatro inmundicias humanas, que escudados tras de sus armas empuñadas, representaban l'enñordiada Lley (LA SUCIA LEY) que en aquellos tiempos a la Justicia traicionaba, cuento yo, que aquellos cuatro merucus (gusanos), atemorizando e insultando a toda mi familia, detuvieron a mi padre, le amarraron como a la bestia que se lleva al matadero y se lo intentaron llevar de la casa, sin que mis tíos, (y la cosa no era para menos), intentasen pronunciar asustados como se encontraban ni la más mínima palabra de súplica o protesta. Pero mi madre no les secundó, sino que bravamente intentó defender al sou home (a su marido) no sólo con la palabra, que mi madre la tenía d'aguxa lu mesmu qu’un bon obreiru (de afilada lo mismo que un buen aguijón), sino que temerariamente se abalanzó sobre ellos y fuele preciso a uno de aquellos cobardes y desalmados representantes de la deshumanizada ley que corría en aquellos tiempos, de propinarle varios golpes con la pistola, dejándola mal herida y ensangrentada, tirada en el suelo con el conocimiento perdido. Mientras que aquellos bandidos, se llevaban a mi padre sin permitirle que de mi se despidiera, y tan solamente le he podido ver por última vez, tres les rexes de la cárxel d'Uvieu 'n die 'ndenantes que l'achuquinaren. (Detrás de las rejas de la cárcel de Oviedo, un día antes de que le asesinasen). Pronto mi madre y yo, llenos de la más desolante de las tristezas, y vestidos con el traje de las más indigentes miserias y pobrezas, nos marchamos de la casa de mis tíos y nos asentamos en la abandonada, vieja y destartalada casa de mi abuela. Y sin muebles, ni nada, los dos juntos, como grandes e indomables luchadores que hemos sido siempre, dimos comienzo sin desfallecer ni un momento, a la dura lucha por la vida, sin que nadie jamás nos ayudara. Empecé a ganarme la vida como pastor, a la corta edad de que cualquier niño sólo pensaría en jugar, comer cuando tuviese hambre y recibir de continuo montones de caricias y de amor, yo sin embargo, a pesar de no poseer nada de todas estas maravillosas cosas, era en extremo a mi manera feliz. Marchaba todas las mañanas con mi ganado al monte, donde permanecía todo el día, tan sólo con la compañía que me brindaba mi fiel y siempre por mí con cariño recordado Pelayu, que era un perro, de una inteligencia y sentimientos, que más bien que un chuchu (perro), parecía aquel singular animal un ser humano. Luego por las tardes, cuando el sol se escondía por detrás de las altas cumbres, retornaba feliz a la aldea, siempre lleno de contentura, cantando las más de las veces, amenizado por el potente tañir del zumbiétchu (cencerro) que llevaba colgado al cuello el semental del rebaño. Una mañana como tantas otras me encaminé con mi rebaño al monte y seria como a la media tarde cuando a la entrada de una cueva que se asentaba en un lugar casi inaccesible me encontré medio enterrado con las piedras y la escasa tierra que hacían la reducida plataforma de la portada de la caverna, un pequeño aro de oro, yo he tenido por así decirlo desde mi infancia la inmensa suerte de poseer una imaginación tan inmensamente dislocada, que por tal solían decirme mis vecinos, que era yo el rey de las mentiras, así como el más hábil inventor de endemoniados cuentos. El caso era, que aquel misterioso anillo abandonado a tan larga distancia de mi aldea y en lugar tan argutosu (estrecho, alto, inaccesible), hiciéronme presto pensar, que aquella joya no había llegado a tal escondrijo por sí sola, sino que desde luego alguien la había traído. En el momento mi imaginación desbordante de una alegría que no encontraba un fin para frenarla, comenzó a fomentar sin el menor titubeo la fantástica idea de que en el interior de aquella caverna debía de encontrarse un tesoro de preciosas joyas y valorativas monedas, y quién le había ocultado sabe Dios cuando, seguramente habría perdido aquel anillo que por casualidad yo encontrara. Así pues, ya firmemente convencido, adentreme temerariamente sin el menor temor por la angosta cueva con las miras de apoderarme de aquella inmensa riqueza que según mi soñativa imaginación me había hecho comprender que en su interior me estaba aguardando. Pero aquel día no conseguí mi feliz propósito, porque era la caverna más larga de lo que había pensado y la oscuridad que en ella reinaba me hacía ciego de toda luz. Senteme en su entrada muy desilusionado al no poder lograr lo que había soñado, pero pronto mi mente empezó a dibujarme mil dispares tesoros, pues por el rastro que descubriera seguramente que dentro de la gruta se hallaría escondida alguna chalga (tesoro) guardado con toda seguridad por una Xana, Xumiciu, Trasgu o Culiebru (dioses de la Mitología asturiana), pues al decir de el abuelo Nicomedes cuando en las largas veladas de los inviernos y sin jamás interrumpirle con grande contentura le escuchábamos las leyendas, cuentos e historias que él lúcida y socarronamente nos contaba, afirmándonos siempre que eran tan ciertos sus relatos, como que todos habíamos nacido para morir. Y cuando hablaba de las chalgas aseguraba que tal o cual vecino, morador de esta o aquella aldea, se había hecho de la noche a la mañana rico al haber encontrado una chalga. También afirmaba poniéndose muy serio alegando unos razonamientos que convencían, que las montañas que rodeaban nuestra aldea había muchas chalgas escondidas, que fueron sepultadas hacía muchos siglos por los invasores moros, que al ser vencidos por los astures y al no poder huir con tan pesados tesoros, los ocultaban en las montañas con las miras de poder regresar algún día a desenterrarlos. Como cuento, yo en aquellos momentos vivía alborozado, sumergido en una disloca alegría al saberme ya dueño de aquella incontable riqueza, haciendo que mis inocentes ojos sonriesen felices inmersos en la imaginativa dicha de poder muy pronto liberar a mi madre de la pobreza y quitarla del agobiador trabajo que faenaba trabajando en los eros de los vecinos de estrella a estrella por un miserable sueldo andechandu (en cuadrilla) todos los días. Y así pensando todas las dichas que mi infantil mente podía imaginar, rodeado por el sepulcral silencio que envolvía la grandiosidad de las montañas, rasgado de vez en cuando por el potente y agudo graznido que desde los peñascos más inaccesibles, o desde los infinitos espacios donde con majestuosidad planeaban, lanzaban las útres (águilas), que con ojos inquisitivos oteaban con hambrientas intenciones los escabrosos riscos y las empinadas fistietchas (pequeños valles encajonados entre las peñas), con la esperanza achuquinante (asesina) de poder atrapar con la rapidez del rayo, algún recental que se hubiese xebrau (apartado) de su madre. También aquel silencio que invitaba a la meditación era con más continuidad cortado, por el dinámico tañir del zumbiétchu (pequeño cencerro) que colgaba del brioso cuello del macho cabrio, conductor y semental del rebaño. Como cuento, allí permanecía ensimismada mi mente en el soñar despierto, fabricando sin trabas de la misma nada, las más disparatadas y fabulosas dichas, que harían la felicidad de mi madre junto con la mía. Llegó casi sin enterarme el atapecer del día (al oscurecer) y fue entonces cuando desperté con prisa del maravilloso soñar donde vivía, y raudo, con agilidad y destreza que hoy al recordarla me causa dicha, reuní en pocos minutos mi rebaño, ayudado con eficacia por Pelayu, mi fiel, obediente, valiente y amaestrado perro, que no le tenía miedo a nada ni a nadie si exceptuamos al siempre mal intencionado y vigoroso macho semental de la reciétcha que yo allindiaba (ganado menudo que yo cuidaba). Y cuando ya el día agonizaba entre las negras vestimentas de la noche, entré en mi aldea conduciendo orgullosamente mi rebaño. A la entrada del pueblo sentado plácidamente fumándose un cigarro, estaba esperándome mi amo preocupado por mi tardanza y acercándose a mí, con palabras desaforadas e insultantes, a la par que me reprendía con dureza, me preguntaba el por qué me había demorado tanto. No recuerdo lo que le contesté, ni la historia que le largué, lo que si sé, que no se creyó de ella nada, pues todas las gentes que me conocían bien sabían, que yo confundía la verdad con la mentira haciendo con entrambas las más inverosímiles y dislocadas historias. Sin embargo, lo que yo sabía muy bien, era que aquel miserable labriego de mi aldea, que tenía la desgracia de cuidarle sus ganados, por la triste desgracia de una comida infame y peor vestimenta, no le incomodaba en absoluto que yo llegase tarde o que me despeñara desde un serapu (peña) y me escontonara la motchera (rompiera la cabeza), lo único que le preocupaba al condenado, era que llegasen a su teixada (casa) sanos y fartus (hartos) todos sus ganados. Al siguiente día bien de mañana como de continuo hacía, con un poco de sabadiegu (chorizo malo) un cantezu (pedazo) de pan moreno y cuatro manzanas dentro de mi zurrón, salí de mi aldea afaluchandu (arreando) el rebaño, y con aquellas miserables viandas que llevaba en mi morral, tenía que aguantar todo el día en el monte corriendo sin descanso tras aquella veceira (rebaño) de cabras. Lo que no sabía el condenado de mi amo, era que yo siempre que tenía hambre, le ordeñaba sus cabras dentro de una lata que tenía escondida en la montaña, hartándome tanto yo como mi fiel Pelayu de espumosa y fresca leche hasta el golifar (hastiar). Si el bastruya (zafio) de mi amo tan sólo hubiese sospechado que le mucía (ordeñaba) sus cabras todos los días, me hubiera eszarapau (despedazado) mi frágil cuerpo con un mamplén de cibiétchazus (con muchos palos). Espatuxaba (caminaba) yo muy contento aquella mañana, quizás lo hiciera mucho más feliz que nunca, arreaba mi rebaño con desacostumbrada prisa, porque ansias locas tenía de llegar a la montaña, para entrar de nuevo en la misteriosa cueva, pues ahora ya no tendría problemas con la obscuridad que en ella reinaba, ya que conmigo llevaba una caja de cerillas y un pequeño candil que le había arrapiegáu (hurtado, quitado) de la corte (cuadra, establo) a mi amo, y con aquella luz, sería capaz de bajar hasta las mismas entrañas de la tierra, si a tal lugar la caverna se extendiese. Aquella noche había dormido poco y soñado mucho, tanto despierto como dentro del desvelado sueño, y tanto de una manera como de la otra, siempre llegaba a la conclusión, de que dentro de aquella para mi misteriosa gruta se ocultaba una fabulosa chalga de la que iba ser yo su señor y dueño, y cuando tal me sucediese, ya no sería yo más criado de ningún rapiegu (zorro) amo, ni tampoco a mi querida madre se le encallecerían jamás las manos, efectuando esclavizantes trabajos, nunca para el prójimo bien servidos y siempre por él peor pagados, ni se partiría sus costillas refrescándose el cansancio en su propio sudor por las fincas de nuestros vecinos, por donde se arreventaba todos los días del año, por la mezquina soldada de una fuente no muy grande de harina, un cesto de patatas, o cualquier otra vianda que mitigase el enorme fantasma del hambre, que desde el fin de la guerra se había enseñoreado de nuestro indigente char (lar), que nos obligaba despiadadamente a unos ayunos tan sumamente raquíticos, que el día que comíamos algo en traza (algo mas), tal parecía que habíamos cometido un grave pecado. Cuando yo fuese dueño de aquel tesoro, (abanzaba seguido de Pelayu arreando con prisa los ganados camino de la argutosa «abrupta» montaña, a la par que imaginativamente iba pensando), compraremos una casa decente, buenas fincas y mejores ganados, y entonces nuestros vecinos nos mirarán con respeto, y no nos tratarán con el menosprecio y la esclavitud a que ahora nos someten. Llegué al fin hasta el lugar que por costumbre tenía de enveredar el ganado para que a su aire subiesen guareciendu (pastiando) como siempre hacían hasta llegar al final de la tarde que era cuando el rebaño solía alcanzar lo más alto de la montaña. Pero aquel día no seguí yo al redil como siempre hacía, sino que me adelante a él corriendo sin el menor cansancio laderas arriba, hasta que por fin sudoroso y galopante en la alegría llegué a la vecindad de la caverna. Pude comprobar sonriente a la par que cariñosamente acariciaba a Pelayu, cómo éste me miraba contrariado al ver que yo por primera vez había cambiado todos mis cotidianos hábitos. Ya que siempre nada más llegar al monte y dejar a las cabras a su albedrío pastiando, nos sentábamos en el lugar acostumbrado, y zampábamos sin pérdida de tiempo a partes iguales como buenos compañeros, la miserable comida que nos había servido nuestro amo. Después jugábamos incansablemente en mil dispares entretenimientos hasta quedarnos rendidos, y muchas veces tras de nuestros juegos, los dos juntos abrazados nos quedábamos profundamente dormidos y al despertarnos sino avistábamos el rebaño, corríamos alocados por la preocupación, por entre los abruptos riscos, y las espinosas malezas hasta lograr encontrarlo. Después otra vez gozosos retornábamos a nuestros juegos, o yo me quedaba mirando a las montañas ensimismado pensando, mientras que Pelayu se entretenía cazando grillos, u otros insectos, y otras veces con sus blancos y poderosos colmillos recorría con rabia su pelambrudo cuerpo, diezmando la cabanada (rebaño) de pulgas y otros parásitos que con su sangre se alimentaban. Como cuento, aquella mañana mi fiel Pelayu me miraba preocupado, pudiendo yo observar en sus vivarachos, picarescos e inteligentes ojos, una recriminación que me estaba haciendo, por su forma de ponerme sus fuertes patas en mi pecho, a la vez que me lamía entre pequeños y cariñosos ladridos mi rostro. Si con sus ladridos pudiese hablar mi lenguaje, seguramente que me diría. —No seas un iluso soñador, mi más querido y preciado compañero, no llegues con tu fantástico pensamiento hasta el extremo de acariciar ni tan siquiera cuanto te has imaginado. Comámonos con la alegría de que hacemos gala todos los días, esa mezquina comida que nos da nuestro despreciable amo, y juguemos con la inocente felicidad de siempre, ya que éste será el más grande tesoro que jamás podrás superar en tu vida. ¿Dónde podrás hallar una riqueza que se pueda comparar a la natural y sencilla felicidad que hoy gozas, aunque ésta se haga su camino dentro de la gran pobreza que te acompaña? Pero hoy yo sé fijamente, que aunque mi perro pudiese hablar, haciendo que en tal momento me asustase al presenciar tan grande milagro, y me dijese que no entrase en la cueva, porque lo que dentro de ella iba a encontrar sería mi propia muerte, la verdad es, que ni al mismo Faidor (Dios) en aquellos momentos yo no obedecería, y así de resuelto, encendí el candil, y sin el menor asomo de miedo, ya que la ilusión y la alegría que poblaban mi espíritu en aquel encaldar (hacer) eran tan inmensos, que empequeñecían hasta el ignoro cualquier otro sentimiento. Adentreme en la cueva que era iluminada tenuemente con la pobre luz que el candil despedía, siempre acompañado de Pelayu que tras de mí, el muy tuno de mi aventura se reía, no era larga la caverna, pues a treinta metros no alcanzaría, y cuando llegué al final, no encontré ni las Xanas, ni los Trasgus ni Xumicius, ni la chalga, preciado tesoro que yo perseguía, sólo había muchos cascos de avellanas y de nueces, algunas latas de conservas ya vacías, unos trapos manchados de sangre, unas mantas viejas y apoyadas en la rocosa y húmeda pared de la cueva, había varias armas de fuego que pronto me hicieron olvidar la riqueza que en un principio había imaginado que allí me aguardaría. Por primera vez en mi vida iba a tener juguetes, auténticos juguetes de verdad de los que usaban los hombres para asesinarse vilmente al igual que hacen los lobos cuando por su cuenta cogen un apacible rebano de ovejas. Dejé el candil en el suelo y elegí entre todas aquellas armas una brillante escopeta, lleno de contentura me senté encima de aquellas mantas y empecé a maniobrar con aquel peligroso juguete, yo sabía cómo se manejaba supuesto que mi amo tenía una escopeta muy parecida y le había visto limpiarla y cazar con ella algunas veces, durante algún tiempo estuve jugando con ella, de una canana que allí había saqué dos cartuchos que metía y sacaba dentro de su recámara, yo me creía en aquellos mis felices instantes el más grande cazador del universo. Pelayu que ya se había cansado de husmear por todas las partes y no habiendo encontrado nada donde llancái el diente (hincar) se tumbó en el suelo frente a mi mirándome sonriente y burlonamente, (porque aunque ustedes no lo crean, yo sé que los chuchos saben sonreir). Enojeme de Pelayu al ver como tan descaradamente se mofaba de mí, por eso encañonele con la escopeta con ánimo de amenazarle, pero cambió Pelayu de gesto rápidamente, levantose con rapidez del lugar donde estaba achucáu (costado), enseñome los clientes ladrándome muy enfadado y a la velocidad del rayo salió de la cueva, quizás porque el inteligente animal presentía, de que alguna desgracia iba a lleldar (hacer) yo con aquel mortífero artefacto, y no quería ser él quien primeramente la recibiese en su cuerpo. Aun permanecí algún tiempo en la gruta jugando a mi manera con las armas, y solamente cuando el candil por su guiños me hizo comprender que su luz ya se le estaba escosando (terminando), salí de la caverna con la escopeta en una mano, dos cartuchos en su recámara y el candil en la otra. En el exterior Pelayu correteaba detrás de los grillos y las camporinas (mariposas) al parecer ya libre de todo enfado. Ya cansado de jugar dejé la escopeta en el suelo y senteme tranquilamente al lado del zurrón, y en cuanto mi perro vio que ya había abandonado el arma, vino corriendo hacia mí, moviendo la cola y sonriéndome amigablemente. Allá abajo en la mitad del valle pude ver a mi rebaño cómo subía espenandu (comiendo) los pochitcus (enanas encinas), y yo de nuevo me volví a sentir feliz y contento a pesar de no encontrar la chalga que tanto con su riqueza había soñado e ideado. Comimos a hora desacostumbrada mi perro y yo aquella pobreza de comida, y tras de jugar un rato, él se quedó adormilado y yo comencé a pensar de quién serían aquellas armas. No me cabía la menor duda de que aquel arsenal de armas debía de ser de los fugáus (huidos), seguramente que eran de aquellos cuatro rapazones (mozos) que se entregaran a los soldados que estaban destacados en mi aldea. Yo los había visto en el cuartel que los militares tenían que era en la escuela de mi aldea, un amplio edificio que fuera regalado a la parroquia por unos indianos del chugar (lugar) que retornaran de las américas con la corexa betchá de cuartus (con la cartera llena de dineros). Recuerdo que aquel día que yo los vi, un soldado que de seguro sería el barbero, les estaba cortando el abundante pelo que lucían, y uno de los rapazus le dijo sonrientemente al militar. ¡No hace falta que te molestes mucho camarada, pues cuando un día de estos nos trasladeís a la cárcel de Oviedo, allí lo más seguro es que nos rebanen el pescuezo! EL MACHO CABRÍO Güelgu coyer el filu dóu d'endenantes m'enduébitchaba algamiandu na miou motchera alcuerdancies de cundu you yera guaxe, ya comu tóus non se puén cuntar per filera, per ísu xebreme d'aquín, pa dir p'acuchá, perque toes les couxes tienen la sou xaceda, ya non la quixéramus cataye nuexotrus. (Volviendo coger el hilo de los aconteceres que anteriormente en mi cerebro se barajaban dentro de las añoranzas de mi niñez, y como todos estos acaeceres no se pueden relatar en hilera, por eso me marché de éste, para ir al de más allá, que es de donde vengo ahora, porque todas las cosas tienen su propia postura, y no la que quisiéramos darle nosotros). Y aunque parecía que me había perdido por estar tan llargu lonxe (tan largo lejos) la verdad es que yo no pierdo el tiempo adornando los hechos que no deben de ser adornados, nin fiéndume en xebraures que van esfaese 'n probeces, perque 'l que non ye llicenciáu 'n filloxofía e lletres, non pué faer munches froritures con les pallabres nin les lletres, ya per ístu, tien que encaldase 'n aforrador d'istus dellicáus y'artifixusus monumentus, perque si lus mesmus que güéi día que lus manexan y'atreinan, la metá de les veces non xapien lu que falen, ya llanquen el focicu fasta les urées en telares de Pachu 'l Xabadiegu betcháus de poxa y'escosáus del granu que ye pelu que tóus muramus nista engochá vida, ¿qué fairé you que 'deprendí namái que tres meses nuna escola pública? (Ni me hondeo en deserciones que se deshagan en pobrezas, porque quienes no son licenciados en filosofía y letras, no pueden hacer muchas florituras con las palabras y las letras, y por esta razón, tienen que hacerse ahorrativos de estos delicados y artificiosos monumentos, porque si los mismos que hoy en día los manejan y cuidan, la mitad de las veces no saben muy bien ni la mitad de lo que escriben, ni otra pareja parte de lo que hablan, y meten por estos menesteres el hocico hasta las orejas, en cuestiones que los imposibilitan para después resolverlas, y si se aproximan a este nivelamiento, lo hacen sembrando una hierba productora de mermado grano, que es el punto primordial que todos intentamos recoger en esta cerda vida. Como cuento, si estos señores eruditos en estas materias se equivocan ¿qué puedo hacer yo, ¡pobre de mí!, que tan solamente he tenido la suerte de ir al colegio público tan sólo tres meses?). Cuento yo que me hallaba en aquellos mis infantiles pensares intentando saber a qué huidos pertenecían aquellas armas, y así dejé tal perder el mucho tiempo que me sobraba, cuando mis ojos retrataron el gran combate que a baja altura, muy por debajo de donde yo me encontraba, sostenían tres cuervos, que despiadada y valientemente le atacaban a un águila real, y ésta piando quizás por el dolor que le inferían los efectivos picotazos de los cuervos, o tal vez en su lenguaje maldiciéndoles llena de rabia por el no poder repeler el ataque de que era objeto. No podía defenderse de sus tenaces atacantes, porque todo su cuerpo en gran tensión estaba, ya que al volar tan bajo, todas sus enormes energías las precisaba para mover sin el menor descanso sus grandes alas, con el apremiante fin de salir de aquel espacio que al parecer pertenecía a los belicosos cuervos, que con ardorosa valentía y enquina ofensiva, disputaban tal natural privilegio, a las mismas soberanas de los cielos. Había yo presenciado muchas veces batallas entre las águilas y los cuervos, y siempre éstos las perseguían atacándoles por su parte posterior, hasta la altura donde el águila ya no necesitase mover sus alas para sostenerse, cuando esto sucedía, los cuervos precipitadamente abandonaban el combate, porque ellos sabían, que donde el águila pudiese planear, todo animal viviente que se acercara, encontraría entre sus poderosas garras una rápida muerte. Queriendo yo saber como es natural el por qué los cuervos atacaban a las águilas, un día que cuidando sus cabras junto a mí estaba un paisano llamado Máximo, que por apodo se le llamaba el «Puchegu», porque tenía tantas razones en sus hablares como palabras por su boca se alumbraran, a pesar de que el Puchegu no sabía leer ni escribir, sabía de cuentos más que el mismísimo Quevedo, e igual hacía cuando se le necesitaba de veterinario que de médico, atinaba casi siempre cuando iba a llover o hacer buen tiempo, en fin, que era Máximu el Puchegu en todas aquellas aldeas de mis amores, una Enciclopedia que aventajaría en mucho a todas las que en nuestros días nos sirven las grandes editoriales, industriadas por hombres estudiosos de las ciencias. Empezó mi amigo el Puchegu explicándome, que son los cuervos de las abruptosas montañas más bregáus (valientes) que los que moran en las valladas o pequeñas lomas, y todo porque la escasez de alimentos en las rocosas cumbres, es muy inferior a los que existen en los valles o montículos, y así como a los hombres la abundancia los hace temerosos y a veces hasta pusilánimes, y la necesidad o privaciones los vuelve por ley de vida temerarios y osados, en los animales ocurre en igual medida lo mismo, así pues, el cuervo defiende su pitanza no permitiendo que las águilas cacen a menor altura que la que les pertenece, y si desde tal situación descubren una pieza, y bajan con su endemoniado vuelo de alas plegadas la apresan y luego vuelven a elevarse al lugar que les corresponde, los cuervos no osarán ni tan siquiera molestarlas, pero si por el contrario descienden para dedicarse a cazar desde el lugar que no les pertenece, entonces los cuervos las atacan con verdadera saña y valentía y siempre logran hacerlas ascender hasta la posición que ellos consideran justa. Esto es así, porque desde tal altura las águilas sólo pueden divisar en tierra una pieza que ellos no cazan nunca, como puede ser un conejo, una pequeña res, un zorro, y hasta inclusive el mismo perro que con el pastor cuida el rebano, y también se han dado casos en que las águilas hasta han cazado un lobo, y con él entre sus garras han subido hasta sus utreras (nidos) donde le devoraban con la misma satisfacción que pudieran hacer cuando se afestinaban con las tiernas carnes de un inocente corderillo. Si las águilas pudiesen volar más bajo sin ser por los cuervos molestadas, también podrían cazar con gran facilidad, lagartos, culebras, etc., etc., y es ésta precisamente la comida que el cuervo defiende, por eso ataca al águila cuando ésta intenta apoderarse de la que él cree que es su exclusiva pertenencia. Terminó el águila al fin tras el ardoroso acoso a que la sometieron los cuervos de subir hasta la altura que ellos consideraron lícita, y rápidamente éstos plegando sus alas la abandonaron y en vertiginoso vuelo buscaron el abrigo de los arbustos de sus montañas. Terminó para mí aquel día el maravilloso espectáculo que la soberana del cielo y los bravos cuervos me habían ofrecido, y fue entonces cuando me incorporé del lugar donde me hallaba sentado, para mirar a mis cabras que guarecían (pastiaban) por encima de donde yo estaba a la corta distancia de unos cincuenta metros, lo primero que mis ojos retrataron fue el orgulloso y antipático macho cabrío, que empericotáu (subido) en un cuetaron (peñasco) a la par que espenucaba (arrancaba) las fuéas d'un pótchiscu (hojas de una enana encina), mientras que las enguyía, parecíame a mí que me estaba mirando desafiadora y despreciativamente, con sus grandes y retorcidos cuernos, su larga perilla y enorme cencerro, se me representaba como el diablo que sonriéndose ladinamente se guasaba de mi humilde persona, a la par que de mi buen Pelayu, pues a entrambos y dos el condenado nos había hecho correr infinidad de veces, por eso, tanto Pelayu como yo siempre que teníamos ocasión y traicioneramente, él le mordía sañudamente en sus cadríles (patas) y yo le atizaba barganazus (estacazos) y pedradas donde mejor encaldase (terciase). Ocurriósele a mi mente en aquellos momentos el darle un buen susto a aquel demonio con cuernos y cencerro, por eso así la escopeta con determinación, y cargada como se encontraba con dos cartuchos, apunté por debajo de donde él se hallaba con el firme propósito de tan sólo darle un susto que no olvidase en su vida, y ya sonriéndome adelantadamente por el resultado de la idea que sin más pérdida de tiempo iba llevar a la práctica, apreté los gatillos de la escopeta, y una doble y potente explosión originose que dio conmigo en el suelo por la fuerte sacudida que el arma emburrióu (empujó) con dolor en mi cuerpo. Pero escosóseme d'afechu (marchóseme del todo) tal dolor, cuando entre el repilar (ecos) de la montaña por la explosión, sentí al macho cabrío lanzar al viento grandes berridas, que hiciéronme con preocupada prontitud deducir, que aquel demonio odioso no se quejaba por el susto que pudiera recibir, sino por la perdigonada que sin yo proponérmelo le había albergado en su pelambroso y maloliente cuerpo, levanteme sin demora del pedregoso lecho donde la escopeta con su duro empujón me había acostado, y aún tuve tiempo de ver cómo el semental de mi rebano rodaba por entre los cuetus del xerrapeiru (peñas de la sierra) infiriéndose más heridas en su cuerpo que las que yo por equivocación con los dos disparos le había inferido, siendo quizás su muerte no la perdigonada que le había desequilibrado, sino los argutoxus cuetus (agudos peñascos) que cual cuchillos al rodar su pesado cuerpo por entre ellos le apuñalaban mortíferamente, por eso al detenerse en su poleamientu (rodar) detrás de un pótchiscu (encina) que encontró en su paso, dejó de berrar en el instante, que su vigoroso cuerpo perdiera la vida. Fuime yo corriendo acompañado de Pelayu que me ganó la palma en la carrera, hasta el lugar de aquel desgraciado suceso, y cuando llegué donde el chivo estingarráu (tirado, acostado) ya no contaba como enemigo vivo, vi cómo a torrentes se desangraba, a la par que Pelayu con su nutritiva sangre se fartaba (hartaba). Pensé yo con gran temor cómo decirle a mi amo lo que había pasado, él que sentía por su chivo un orgullo y continuo ponderado casi desmedido, pues siempre que la ocasión se le brindaba cuando con sus vecinos dialogaba, soliales afarrucado (faroleándose, chuleándose) decir, que no había en toda la comarca un macho cabrío que ni con mucho en raza y estatura, se le pudiese parecer al suyo. Era ya casi la hora de afalar (retornar arreando el ganado para casa) cuando se me ocurrió la idea de decirle a mi amo que el chivo por si sólo se había despeñado, así que guardé la escopeta en la cueva y apresuradamente yo temeroso y preocupado y Pelayu contento por hallarse harto, reunimos el rebaño y nos encaminamos hacia la aldea, parecía que hasta las mismas cabras que en otras ocasiones se mostraban rebeldes y saltarinas, aquel desdichado día caminaban cabizbajas y avizorantes, observando en todas las direcciones con pronunciosa alteración, buscando aquel macho cabrío que las dirigía y dominaba con su orgullosa presencia, haciéndose notar en todo momento, por el continuo tañir de su zumbiétchu (cencerro), que por primera vez en el rebaño no se sentía el caidonante ruxíu (dirigente sonido). Pienso yo que solo contento caminaba vigilante mi fiel Pelayu, porque ya nadie en el rebaño se atrevía a discutirle sus ladridos o frágiles mordiscos, cuando por orden mía a las cabras con eficiencia les infería. Más sin embargo yo, al igual que a mis cabras, algo me tenía también apresado, algo extraño para mí, por primera vez a mi espíritu esclavizaba, que ni era tristeza ni pena, pero sí era miedo y grande desesperanza. Siempre que retornaba con mi rebaño a la aldea, cuando en las atardecidas la montaña abandonaba, mi corazón ameruxáu d'allegría (rebosante de alegría) a mi garganta un torrente de cante le rogaba, y ésta inocente y falta de todo perjuicio, sintiéndose tan dichosa como los mismos celestiales ángeles, cantaba recias asturianadas, mientras que todo mi ente, afanosamente afalaba (arreaba) las cabras. Quizás cantara yo aquellas horas con más gracia que en todo el día por alegre que fuera y pudiera tener, porque por así decirlo me acercaba al sencillo y noble vivir de las gentes de mi aldea, pues diez o doce horas en la continua soledad que en las montañas me acompañaba, para un rapacín como yo era, eran muchas horas desamparado de la comunidad humana, y sobre manera yo, que con ser mi cuerpo ágil y fuerte hasta casi rayar en el desuso, empequeñecido se quedaba si le comparaba con mi espíritu tan ensoñador e imaginativo, que todas las cosas al engrandecerlas confundía, menos el miserable pan de la maxera (artesa) que mi amo me entregaba, que a pesar de ser tan escaso, jamás supe imaginar nada para engrandecerle. Estaba mi amo a la entrada de la aldea esperándome como siempre hacía para ayudarme a xebrar el rebaño, ya que como eran tantas cabras, no cogían todas en la misma corte (establo), y había que llevar parte de ellas a otra cortexa (cuadra pequeña) que estaba en la parte opuesta de la aldea. Entretenía siempre su espera el condenado de mi amo, hablando con un artesano del lugar, que se dedicaba a la fabricación de yugos y madreñas, que tenía su taller montado debajo de un hórreo, que estaba asentado a la salida de la aldea, mismamente en la desembocadura del pedregoso y empinado sendero que venía de la montaña. Desde tal lugar él sentía con antelación el potente tañir del zumbiérchu (cencerro) que ximielgaba (movía) con fuerza y hasta con orgullo el estupendo semental de su rebaño, entonces él liquidaba por el momento con el madreñeiru la conversación que estuviesen embargando, y dedicaba toda su atención a su rebano, observando con avarienta atención, en el propiar si sus ganados venían fartus óu famientus (hartos o hambrientos), o si alguna de sus cabras venía coxa (coja) por mor de haberle caído una piedra o cualquier otro accidente que hubiera acaecido, como solía ser normal algunas veces. Pero aquel inolvidable para mi atapecer (atardecer) vio antes sus cabras que escuchara el ya inexistente zumbiétchu, por eso con su vozarrón de trueno, y como una centella por mí temido, me preguntó a la distancia de una piedra lanzada cuesta abajo: —¿Qué fói lu que pasóu Xulín...? —¿El chivu perdiu 'l mayuelu...? —Quería decirme, que si el cencerro que llevaba su chivo, había perdido el majuelo, o pequeño péndulo que lleva dentro el cencerro. —Esto también era frecuente que sucediese. Contestele yo desde aquella altura con mucho menos miedo que si me encontrase ante su presencia, diciéndole que el chivo se había despeñado, y arriba en la montaña se encontraba muerto. Estas mis palabras que en el viento camino de la aldea mi voz empujó con fuerza, fueron escuchadas por mi amo que se encaricotóu (encendió) en una rabiosa tristeza, que si pudiese desahogarla, seguro que en mi persona haría él su complacencia. También la desgracia del chivo, que por mí a voces era anunciada, fue oída por algunos otros vecinos a parte del madreñeiru, y como aquel semental de macho cabrío había sido siempre tan aponderado e idolatrado por el babayu (bocazas, charlatán) de mi amo, que con su dichoso cabrón los vecinos de la aldea ya habían pescado la costumbre de decir siempre que alguien ponderaba una cosa, ¡non si paezme a mín, que moren más castrones que Manín na nuesa aldea! Bueno pues como estoy contando, todo el lugar en pocos minutos se había enterado y en parte congregado a la salida del camino que bajaba de la montaña, ya que la muerte de aquel chivo que había ya dejado entre ellos la ya dicha cantinela, les había algunos los más envidiosos y vengatibles alegrado, y a los otros los más sentimentales y nobles les entristecía la muerte de tan comentado castrón. (También se suele llamar castrones a los chivos muy grandes). Al fin entré yo en la aldea quizás con el mayor recibimiento que jamás a nadie le hicieran, y todos atropelladamente me preguntaban lo que con el dichoso castrón me había sucedido, y yo les repetía a la par que intentaba xebrar las cabras para llevarlas a sus respectivas cuadras, que se había despeñado y que todo descuatramindáu (deshecho, desarmado) se quedara en la montaña. Un ratiquín (un tiempo) más tarde, y ya siendo casi la oscurecida, tres vecinos del lugar haciendo cuadrilla con mi amo, caminaban en pos de Pelayu y mía, otra vez camino de la montaña, para enseñarles donde estaba estrapayáu (aplastado) el chivo, con el propósito de bajarle para casa, con el fin de aprovechar su piel y carnes, que serían curadas bajo las barras del xardu (secadero) una estupendísima cecina. Llegamos a la postre ya con la noche tan negra como la boca de el lobo, al xeitu (sitio) donde el chivo fechu 'n chaceiru (hecho un deshecho) ya en el frío de la muerte sin despertarse dormía, tanto Manín que yera mi amo, como los tres vecinos que le hacían compañía, sudorosos y respirando medio ahogados por el tremendo esfuerzo que suponía subir con tanta rapidez hasta tamaña altura, sin perder un momento amarraron el animal por las cuatro patas juntas haciendo cucara (en montón, juntándolas todas) con una cuerda que para tal menester ya traían, y colgándolas de un fuerte y largo palo del que también venían poseídos, echáronselo al hombro entre dos, y con menor rapidez y mayor precaución, relevándose entre ellos conseguimos llegar sin novedad a la aldea. A pesar de ser casi la media noche, aun había algunos vecinos en reunión dentro de al parecer amena charla que quizás tuviese mucho que ver con el castrón, Manín y con mi desventurada persona, esperándonos en el lugar donde el madreñeiru trabajaba. Entramos todos en procesión rumorosa en la corralada de la casa de Manín, detrás del cabrón que colgado del baral sofitado en los hombros de dos vecinos se xiringaba (balanceaba), vigilado siempre con sonrisa ladina por mi fiel Pelayu, que comprendía que al no tardar, iba a saciarse hasta el no poder manducar más, con los rojos hígados de quien en vida, le hubiera hecho correr con cierto temor con el rabo entre sus piernas. Mientras que mi amo y sus serviciales vecinos se disponían a desfoyar (desollar) colgado de unos garfios que había debajo del hórreo al desgraciado chivo, la muyer (mujer) de Manín sin parar de condolerse, y hasta inclusive queriendo a mi endilgarme parte de la culpa, me dio de cenar una escudilla de farines (harina de maíz cocida) con una taza de leche de cabra, porque la leche de las vacas la tomaban ellos y la que sobraba la hacían en manteca, que tampoco yo nunca la probaba. Por primera vez no se hallaba sentado a mi lado sacando la lengua y relamiéndose, mirándome con sus ojos inteligentes en espera que yo le tirase delante de sus narices una cucharada de mi comida a mi fiel Pelayu, pues él sabía que al lado del castrón, tenía una fiesta grande con sobrada pitanza. Comía yo vorazmente aquellas puliendras (farinas), a tan desusada hora de la noche, sin que mi mente de pensar cesara, y antes de terminar mi miserable cena, una luz que me llenó de cierto temor en mi cerebro escendiose, para decirme con su claridad, que no iba a transcurrir mucho tiempo antes de descubrirse mi mentira, porque al esmianaye 'l pelleyu (quitarle el pellejo) al castrón, le encontrarían incrustadas en su cuerpo las postas que le habían matado, y me interrogarían sobre tal suceso, siendo yo al momento un cómplice y encubridor de la muerte del condenado cabrón, que según parecía me iba a dar guerra hasta después de ser muerto. Seguramente querrían saber el por qué les había mentido, haciéndoles creer que se despeñara, cuando a la prueba estaba que fuera abatido por un tremendo pistoletazo. Bajé después de cenar a la corralada donde los hombres andaban a vueltas en la desfoyadura del castrón, a la luz de un par de candiles de carburo y no llevarían un cuarto de hora reparándoles en su circunstancial oficio de carniceros, cuando Antonón el de la Cuandia dijo sorprendido mirando para mi amo que le alumbraba con el candil en la mano para que los otros vieran mejor en la faena que encalducaban (hacían). ¡Ah Manín, isti castrón non morrióu comu diz el tou criadín despeñáu, pos tién ente 'l coración ya lus polmanes un manegáu de postes llancades, asina que si quiés saber quién l'achuquinóu, pregúntaye 'l tou rapazacu, lu que axucedióu! ¿Qué ye lu que me tas diciendu...? ¿Quién diañus diba pegái 'n tiru 'l miou cabrón ? Antonón arrabucandu d'ente les asaures del chivu cuatru ou cincu postes que yeren de grandies comu arbeyinus rancuayus, díxole 'l miou amu metiénduyes per dellantri 'l focicu: ¡Mira Manín, ístu fói lu qu'achuquinóu 'l tou chivu! (Ah Manín, este cabrón no murió despeñado como dice tu criado, pues tiene entre el corazón y los pulmones un cesto de postas plantadas, así que si quieres saber quién le asesinó, pregúntale a tu muchacho lo que sucedió). (¿Qué es lo que me estás diciendo? ¿Quién demonios le iba a pegar un tiro a mi cabrón?). (Antonón arrancando de entre las asaduras del chivo cuatro o cinco postas que eran de grandes como pequeños guisantes, le dijo al mi amo mostrándoselas por delante de su hocico: ¡Mira Manín, esto ha sido lo que asesinó a tu chivo!). Hallábame yo detrás de ellos a media penumbra, por eso no pudieron ver cómo todo mi cuerpo temblaba, y mis mexiétchas (mejillas) se encendían como las mismas brasas cuando el viento las apuxa (atiza). Quizás si fuese a pleno día, me hubiesen sacado la verdad al descubrir yo mismo por mis síntomas externos la mentira, pero la noche, encubridora de toda claridad que profané sus negras vestiduras, me ayudó a ser firme e inamovible de mi primera mentira. Convencido mi amo de que le había engañado, acercose a mí con el candil en una mano, y llena su despreciable alma de ira, y enloquecida venganza, con la otra su mano, atizome un fatáu de morráes (varias galletas, tortas, guantazos) que dieron con mi cuerpo en el suelo, y antes de que yo pudiese huir del peligro que me rodeaba, levantome del suelo con la misma mano que tan vilmente me castigara, y a la par que alumbraba mi rostro donde la abundante sangre que manaba de mi nariz lo embadurnaba, me dijo mirándome con sus ojillos de bracu (cerdo) donde la maligua ira en un brillo salvaje se enseñoreaba: ¡Ahora mismo me vas a decir hijo de perra y de republicano asesino, que el día que asesinaron a tu padre que era lo mismo que tu un embustero y un bandido, te tenían que haber envenenado a ti, para que no pudieses hacer el mismo mal que hizo tu condenado padre, vamos, dime quién fue el que disparó contra mi chivo, dímelo pronto o terminaré contigo! Y al tenor que esto me estaba diciendo, su dura mano caía una y otra vez sobre mi rostro, y fue entonces cuando aquellos hombres de entre sus manos me arrancaron, pues al no hacerlo, quizás aquella bestia humana, que había luchado en defensa de la (PAZ DE ESPAÑA) fácil me hubiera asesinado, como seguramente acostumbrado debía de estarlo, al haber practicado tal demoníaco proceder, con otros indefensos inocentes, de los miles que asesinados fueron en Nuestra Patria, por cobardes, dañinos y miserables hombres, como lo era mi despreciable amo. Fue curado con agua fresca mi amoratado y sangrante rostro por Antonón de la Cuandia, que me aconsejaba cariñosamente, les dijese lo que con el cabrón me había en la montaña sucedido, y que no tuviera ningún miedo de contar la verdad que se buscaba, pues ella misma me protegería de quien me hubiera amedrantado para que no le delatara. Cuéntanos hijo si fueron los huidos quienes al chivo le dispararon, ya que nadie más que ellos pudo hacer tal cosa, y ten presente que si no nos lo dices ahora, mañana vendrán los guardias y ya verás cómo con ellos no puedes seguir negando. Díjele a Antonón el de la Cuandia, que yo estaba dormido, y que me desperté cuando sentí al cabrón bramar desesperado al tenor que bajaba rodando por entre los peñascos, siendo aquello todo cuanto yo había visto y oído. Volvió otra vez ya más sosegado mi amo a insultarme y amenazarme, y a la postre me ordenó que abandonara su casa, pues él no fartaba bribones que lejos de cuidar su rebaño, permitían que personas tan canallas como yo lo era se lo asesinaran. Marcheme de aquella casa de noche, maltrecho mi cuerpo y deshecha de sufrimientos mi infantil alma, sin más pertrechos que los que llevaba a costillas, que eran los únicos que poseía, y que constaban de un mono de caqui hecho de la guerrera de un soldado, con más remiendinos que de plumas tiene una gallina y de todos los colores que imaginarse puede, calzado con unas alpargatas de esparto donde los calcaños se asentaban en el suelo y los dedos lo mismo hacían por no quedar de las alpargatas nada más que la parte del centro. Por primera vez desde hacía varios meses que Pelayu era o mejor dicho había sido compañero inseparable de hambres y fatigas, de juegos y caricias, de largas soledades entre ambos repartidas, por primera vez digo, mi fiel compañero ya no me seguía, me traicionaba el muy ladino por unas piltrafas que de vez en cuando aquellos hombres que carniceraban en el cabrón, le arrojaban en el empolvado suelo de la corralada, para él valía en aquellos momentos más la asquerosa pitanza, que todo el cariño que yo pudiera brindarle, ya no se recordaba el muy desagradecido de que yo repartía con él a partes iguales la escasa comida que para mi sólo me entregaba el llabascón (cerdo grande) de mi amo, en una palabra, Pelayu era un desagradecido y egoísta, propiedad que en mayor o menor cuantía, va fusionada en el instinto de todo ser mamífero de la Tierra. Llegué aquella primera noche de mi vida, que había sido maltratado, insultado, golpeado, pisoteado, arrastrado y ofendido a tan gran profundidad y altura, que dudo que a mis años en todo el mundo, a nadie le hubiera sucedido tan inhumana atrocidad, cuento yo, que hice mi entrada en la casa de mi madre, que en la sazón se encontraba trabajando en una alejada aldea, en el caserío de otra viuda que su marido había sido asesinado en el cementerio de San Salvador de Oviedo la misma noche y en el mismo paredón que fusilaran a mi padre, así pues, hallábame yo sólo en casa y eso enormemente en aquellos momentos me alegraba, pues si mi madre hubiera estado en la casa, le haría sufrir aviñonándome yo de pena, y quizás ocurriesen peores cosas, ya que mi madre era, y aun sigue siendo, y Dios me la conserve muchos años, pues fue lo mejor y lo único que he tenido en mi existencia, mujer de duro carácter, intrépida y valiente hasta no tener el más pequeño temor, de pelearse ella sólo contra todos los moradores de la aldea. ¡Cómo mi madre, nacen en un siglo pocas mujeres! Al día siguiente que era domingo, y por tener en la parroquia a que pertenecía mi aldea, un cura que para demonio había nacido, ya que el muy condenado había conseguido de las autoridades una ley, que no se quién se la había fabricado, pero el caso es que existía, y condenaba a todos los vecinos a oír la Santa Misa, y a no trabajar ni en las tierras, ni en los prados, ni en nada, bajo pena de una multa que la ley considerara justa por ser injusta. Como yo ya no tenía trabajo, pues cuidar los ganados estaba permitido, y aquel gochu de mi antiguo amo desde aquel día tendría que hacer el trabajo que como un miserable esclavo yo le hacía, me levanté tarde del único xergón de fuéa (jergón de hoja) que en la casa había, que lo había industriado de unos sacos, porque todo cuanto poseíamos que era bien poco, al terminar la guerra el honrado vencedor nos lo había robado, y no contentos con esto, todavía fusilaron a mi padre, acusándole de haber robado grandes cantidades de dinero, de haber hecho esto, lo otro, y lo demás allá, y todo porque se le querían cargar cuatro caciques, como se ha hecho en todos los lugares de mi Patria buena. Noté que me dolía el rostro y que le tenía ensangrentado, no pude mirármelo al espejo. porque éste era un lujo que en mi casa no existía, así pues, me fui hasta el río que por detrás de mi casa pasaba, y me lavé como mejor pude, secándome después a las sucias y ásperas mangas de mi mono, y sin desayunar nada, porque en la casa no habla ni la más mínima consolación de comida, me dirigí a oír la misa, ya que yo de pequeñín era muy creyente y religioso. Estando yo enredando (jugando) con algunos otros guaxinus (niños) de mi aldea, en espera que tocase la última campanada para entrar en la iglesia, vi llegar la pareja de la guardia civil y un vuelco de temor revolvió mi ánimo, que casi consiguió ordenarme que saliese corriendo, huyendo pronto de aquel nuevo peligro que me acechaba. Sin embargo no lo hice, porque o no era lo suficientemente valiente, o lo necesariamente cobarde para hacer tal cosa, lo cierto es que cesé de jugar y me quedé mirando para ellos, lleno de temor, de tristeza, de pena. Preguntaron a alguien quién era yo, uno de mis vecinos me señaló, entonces los guardias me llamaron, y yo hacia ellos avancé, cabizbajo, temeroso y desamparado, igual los niños que los vecinos me miraban sin urniar (decir) palabra, muy posible muchos de ellos, tanto fascistas como rojos, vencedores o vencidos, sintiesen una profunda pena al ver aquel niño, desventurado e inocente ruina que dejó la vil venganza de la posguerra, avanzar sin protección ni cariño de nadie hacia los guardias, al fin llegué junto a ellos y me los quedé mirando, no me gustaron sus rostros, que me parecieron dos demonios, entrambos se quedaron mirando unos momentos en silencio mi rostro, en el que se podía leer la despreciable cobardía y nefastosas intenciones, que se enraizaban en el podrido sentimiento de mi amo, pude comprobar que esbozaban una tenue sonrisa, y no pude descifrar, si era que les alegraba observar el sello del martirio anclado en mi cara, o si por todo lo contrario, me dedicaban un consuelo de lastimosa consideración. Qué enano era yo físicamente en aquella lejana y para mi inolvidable, desgraciada y maestrosa mala época, si desde mi distancia también en el momento mi señora prisionera, proyectó mi mente siempre libre, como el misterioso dios que en cada mente humana vive, cuento yo que si me observé ante toda aquella gente, asustados los unos, hartos de maltratos, satisfechos los otros, por formar parte del mando, e indiferentes los restantes por no contar nada en ningún bando, digo que si me vi tan insignificante en mayor cuantía todos cuantos me rodeaban eran, ya que ninguno de ellos optó, en defender a un niño inocente y lleno de temor, que no había cometido más delito que el matar sin querer a un chivo, que era menos cabrón que todos aquellos papalbus humanos. Uno de los guardias con el mosquetón en la mano, me acarició mi corta y jamás peinada cabellera, pues nada más que tenía dos dedos de larga, mi madre me la rapaba al cero para que los abundantes piojos en ella no sembraran la descendencia de sus miserias, y a la par que esto hacía tan despreciable celador de una ley muy poco justiciera, con palabras que pretendían ser cariñosas y amables me dijo: —Ya veo por las caricias que luces en tu rostro, que con todo merecimiento y sin ninguna duda el señor Manín te ha hecho, que eres un niño rebelde, desobediente y malo, que te niegas a decir la verdad, y por lo tanto por todos estos endemoniados pecados irás al infierno, así es, que si ahora mismo no me dices quién fue el que disparó contra el chivo de tu amo, yo también tendré que castigarte. En esto estábamos el guardia y yo rodeados por los vecinos que no decían ni pío, cuando hizo acto de presencia el señor cura, que relevando a la autoridad de su palabra no así de mi persona, me aconsejó apoyando sus frases en la Divinidad de Señor, para que les contase la verdad que me liberaría de todos mis sufrimientos. Díjele al cura lo mismo que al guardia que yo estaba dormido, y que sólo me había despertado al oír al chivo berrar a la par que bajaba por entre los peñascos rodando. La ruda mano de aquel guardia, que seguramente había sido toda su vida un rústico campesino y que la guerra le había liberado de tan honrado lugar para colocarle en el más delicado de los oficios, como es el de servir con dignidad a la Justicia, cuento yo que aquella pesada mano de aquel hombre que pensaba que las personas había que tratarlas como a las bestias con las que él hubiera vivido siempre, dejó de acariciar mi cabeza y sus dedos se aferraron como si fuesen fuertes murgazas (tenazas) a una de mis uréas (orejas), y sonriéndose como si me estuviese el muy hipócrita acariciándome, a la par que me rogaba que le contase la verdad, me apretujaba con tal fuerza, que el dolor que me inyectaba me hacía ver todas las estrellas. Creo que lo que más le molestaba aquel cobarde representante de la ley, no de la Justicia, era que yo, que la vida ya me había forjado en saber llevar el sufrimiento, ni llorara, ni gritara ni menos me quejara de nada, por eso el infame seguía despiadamente con todas sus fuerzas apretándome, aun es hoy el día, que cada vez que me recuerdo de aquel momento mi oreja se pone tan rápidamente colorada, que hasta me molesta el calor que alumbra. Así en este atroz sufrimiento yo me debatía, sin que nadie de los allí reunidos por mí intercediera, dentro del horripilante dolor que me producía aquel estrapayáu d'uréas (retorcimiento, aplastamiento de orejas), cuando llegó mi madre ante la concurrencia, pues como era domingo, bajaba la pobre de aquella aldea donde toda la semana había estado trabajando, trayendo encima de la cabeza una manieguina (cesta) llena de viandas que en el caserío le habían dado a cuenta de su esfuerzo. Cuando mi madre me vio a mí, en tal escarnecimiento, tiró la manieguca al suelo, y llena de una fuerza airada que la multiplicaba, se acercó tan randa como una centella hasta mi verdugo y arrancándole el mosquetón de un fuerte tirón de entre su mano, le pegó con él tamaño golpe encima de sus costillas, que dio con él como si se tratara de un muñeco de trapo en tierra. Antes de seguir con esta cierta historia, voy hacer un inciso, para describir muy someramente cómo era mi madre en aquella época. Era joven, aun no llegaría a los cuarenta años, y a pesar de su juventud, ya había perdido la pobrecita dentro de los mayores sufrimientos que se puedan imaginar, a dos hijos que luchaban en la guerra, a su marido que fuera fusilado y a todo cuanto poseía. Mi madre como perteneciente a la más ancestral raza astur, era rubia, con el pelo del color de la miel, o de la escanda sazonada, tan abundante lo tenía, que cuando lo llevaba suelto y se acuruxaba (agachaba) le tapaba todo su cuerpo como si lo cubriera con una preciosa manta. Sus ojos eran a veces tan azules como el transparente cielo de una mañana de primavera, y en ocasiones eran tan verdes como los mismos campos de nuestra aldea. Era tan pura y recia como la misma madre naturaleza, inamovible en sus decisiones, honrada y justiciera. Era una auténtica astur procedente de la primera raza que pobló las ubérrimas montañas de mi noble tierra, y no una mistificación como somos hoy en día más del noventa por ciento de las gentes asturianas, enraizados con todos los colonizadores de nuestra tierra. Mi madre enojada era una invencible fiera, y tranquila y serena, era tan hermosa y dulce como incomparablemente lo es mi asturiana tierra. Y ya dicho con suficiente claridad como era esta excepcional mujer, vuelvo a centrarme en el desaguisado que mi madre justicieramente preparara, con una valentía y decisión tal, que dejó a todos perplejos y anonadados, pues el guardia que en posición ridícula espanzarrado moraba en el suelo, desde tal lugar miraba con ojos desorbitados a mi madre que con el mosquetón en la mano y a la par que se lo arrojaba con fuerza y mala sangre contra su pecho le decía: ¡Yes un llimiagu, lu mesmu que toes istes xentes que conxentíen, qu'dellantri de la mesma ilexia del Faedor, y'en prexencia d'isti cura escosáu de coyones ya xusticieres razones, lú mesmu que tous vuexotrus que sois una cabaná de baldreyus, que tu que yes un cachiparru, martirizares a isti nenín pequenu, ya s'ístu faedis con miou fíu qu'entavía 'l probitín non sabe dúnde come, ¿qué faeredis con les prexones mayores? (Eres un rastrero baboso, lo mismo que todas estas gentes que te consienten, que delante de la iglesia de Dios y ante la presencia de este cura que no tiene ni cojones, ni justicieras razones, lo mismo que todos vosotros, que no sois nada más que un rebaño de cobardes, que tú que no eres nada más que un parásito martirizaras a este pequeño niño. Y si esto haceís con mi hijo, que todavía el pobrecito no sabe de dónde come, ¿qué hareis con las personas mayores...?). El otro guardia que sin lugar a dudas parecía un hombre con mejores sentimientos que el gusano que me había martirizado, intentaba sujetar a mi madre propinándole palabras que le aconsejaban que no complicara más las cosas, mientras que su repugnante compañero se levantaba del suelo, y ya con el arma entre sus manos, la enarboló por encima de su cabeza en amago de dejarla caer encima de mi madre a la sazón que con una inquina maligna y cobardosa le decía: ¡Si fuese usted un hombre, ahora mismo le partía la cabeza en dos para que al final de su existencia comprendiera usted, que el deber de todo ciudadano es respetar a la ley! A lo que mi madre le respondió de la siguiente manera: —Si you fora un home, a usté había qu'allevantalu dóu tá, p'ancuandiálu debaxu tierra, que ye 'l llugar quéi cuerresponde a la xentuza baldreyante comu ye usté. Ya tocante a la ley que reprexenta, que ye tan betchá de maldáes comu usté mesmu, pásula you ya toes les prexones decentes pente les piernes ya mexamus per echa. ¡Perque isa lley que tantu cacaréa achuquinóu ya t'achuquinandu a fatáus d'iñocentes, sin respetar nin al vietchu que t'encantu la xepoltura, nin al xoven qu'entavía non golióu 'l tafu de papalbus ya rapiegus que tienen tous los comedores que la endubiechan y'esmarachen! (Si yo fuese un hombre, a usted había que levantarle del lugar donde se encuentra para enterrarle bajo tierra, que es el sitio que le corresponde a la gentuza cobarde como lo es usted. Y tocante a la ley que tanto cacarea, que está tan rica de maldades como usted mismo, la paso yo y todas las personas decentes por entre las piernas y meamos por ella). (¡Porque esa ley que usted representa, ha asesinado y está asesinando a muchos inocentes, sin respetar ni al viejo que ya se encuentra al borde de su sepultura, ni tampoco al joven que todavía no se ha olido, el característico mal hedor que emana de los comedores, indeseables y ladrones que la han hecho, así como ustedes que atropelladamente obligan a punta de pistola y látigo a que se cumpla!). Aun puedo ver en los rostros de todas aquellas gentes que nos rodeaban, desde esta asquerosa celda donde viviendo el presente que me aprisiona en esclavo de unas injustas ordenanzas, mi mente desdoblándose en dimensiones pasadas, añora con tristezas y alegrías, las primeras alumbradoras fuentes de toda mi desgracia. Sí, veo los ojos asustados de algunos de mis convecinos, que al escuchar aquellas graves y acusadoras palabras que mi madre airada, enloquecida y por toparse en su justo desquiciada, le decía a aquel guardia que tan cobardemente la amenazaba. Sí, veo como todos ellos con tristeza pensaban, que mi madre no iba a salir de aquel asunto bien librada. Pues en aquellos tiempos por menor delito, al paredón de fusilamiento llevaban a personas más recomendadas. Vi los ojos de aquel guardia ruin y rastrero, vilos cómo se llenaban de una alegría satánica, quizás en otras ocasiones ya por él vivida, cuando a tantos inocentes martirizaba o asesinaba. Vi cómo dejó de amenazar a mi madre, cómo colgó el mosquetón de su hombro, y metiendo la mano sonriendo canallescamente en su macuto, sacó unas relucientes esposas con las que se disponía a encadenar a mi madre en el lleldar (acaecer) que le decía: —La voy a llevar a usted y a su hijo detenidos hasta el cuartelillo, y allí, le enseñaremos a usted a respetar la ley y el orden, ya verá usted cómo cuando nosotros la dejemos, no se le ocurrirá jamás ofender a la ley y al régimen, ni aun en su propio pensamiento. Y en cuanto a su cachorro, que parece ser tiene su misma casta, también le enseñaremos a decir la verdad aunque tengamos que arrancarle la lengua. Fue entonces cuando uno de los dos principales caciques de la aldea, que también ye menester que cuando encarte les diga cómo eran, le dijo al guardia con palabras amenazadoras: ¡Dexe tranquíl ista muyer ya 'l sou fíu, pos güéi mesmu vou cuntaye you 'l sou xefe la clás de guardia que ta fechu. (Deje tranquila a esta mujer y a su hijo, y hoy mismo le voy a contar a su jefe la clase de guardia que está hecho, que se ha dejado desarmar por una mujer cuando cobardemente usted martirizaba a su hijo, poco puedo poder yo si no le hago catar covixu noitre ufixu (oficio), perque nisti de guardia paeme amindi que nun ten llixa (arte, valer, etc.). La fuerza y poder que tenían aquellos desalmados caciques en aquellos tiempos de desalmados vivires, achindi mesmu xuntu lus mious güétchus (allí mismo frente a mis ojos) quedaba bien claro, porque aquel guardia aviñonáu de miéu (lleno de miedo), se justificaba rastrera y servilmente pidiéndole perdón aquel hombre que no había sido en toda su vida nada más que un verdadero canalla, per ístu miou má noxá fasta cuaxí la llocura dista maneira le falóu (por esto mi madre enojada hasta casi la locura de esta manera le habló). —Lu que me faltaba per uyír, que tena que debéi cumplíus a isti baldrayu d'achuquín, que dexóu la nuexa 'ldina xemá de güerfaninus dexamparáus de la mán del Faidor ya de lus homes. (Lo que me faltaba por escuchar, que tenga yo que deberle favores a este cobarde de asesino que dejó la aldea sembrada de huérfanos desamparados de la mano de Dios y de los hombres). ¿Nun foste tóu sou banduerru de lus enfermus el que denuncióu 'l miou home paque me l'achuquinaren na cárxel d'Uviéu? (¿No has sido tu comedor, canalla de los infiernos el que ha denunciado a mi marido para que me lo asesinasen en la cárcel de Oviedo?). ¿Ya con lus fíus de Manolón el Gocheiru...? ¿Qué foi lu que fixiste conechus baldrayán? Que yeren un par de rapazus más bonus qu'el pan d'escanda qu'enxamás fixerun mal a naide, ya cundu taben per aquíndi de millicianus, ya tóu t'encovaxabes fugáu per les branes, tóus xapiemus na cabana que t'empayaretabes, ya tantu nuexóitres perque yeras veicín comu aquechus ñocentinus rapazus qu’achuquinasti deximiémuste xempre pa que nun te prendieren. Que fatiquinus forun lus probetayus rapazus, y'anxín pagarun con las sous vides les sous fatezas, pos se te viexen deñunciáu, nistes gores tabes fechu 'n meruxéiru de merucus, xustamente lu que yes, y'echus taríen vivus al lláu de lus sous pás. (¿Y qué has hecho con los hijos del Cerdero?, que eran un par de mozos más buenos que el pan de escanda, que no han hecho más mal los pobrecitos, que cuando fueron al servicio militar por la quinta; y estuvieron por estos contornos de milicianos, mientras que tu andabas por la braña huido, y sabiendo nosotros en la cabaña donde te refugiabas, no te hemos denunciado porque eras nuestro vecino, aunque tuvieras la idea política que te diera la gana, que no debe de ser ninguna, porque te parió tu madre canalla desde la entraña, pues como te estoy diciendo, tanto aquellos grandes rapazos como nosotros, te olvidábamos siempre para que nunca te cazaran. ¡Qué tontos fueron aquellos pobres y desgraciadinos muchachos, y así pagaron con sus vidas sus tontezas, pues si te hubiesen denunciado, a estas horas, tu estarías hecho una verbena de gusanos, que ni más ni menos es lo que eres, y ellos estarían vivos al lado de sus desesperantes padres!). Todos escuchaban a mi madre silenciosos y asustados, considerando algunos con tristeza, que mi madre se había vuelto turulata (loca) para atraverse a manifestar acusadoramente ante los guardias, el cura y el pueblo, lo que todas las gentes de la aldea sabían que era cierto, pero no se detuvo mi madre en el acuse que le hacía aquel villano de todas sus bellaquerías, pues al no encontrar nadie que la importunara, siguió con su palabra y con igual fuerza mortificándole de esta manera: —E nus tiempus d'endenantes, cundu lus roxus mandaben lu mesmu que vuexotrus facedis nagora, non trañia l'esquilona de l'ilexa p'axuntanus en conceyu p'uyír la misa tres el cura, perque pieschada taba la casa del Faidor, ya con lus curas lus roxus nagua querían, peru a pesar de tar tan lexus del Faidor, a naide s'achuquinóu n'aldea, ya se morrierun un par de rapazus, fói nel frenti, peru nagora que tenemus l’ilexa 'l entestate, y'un cura que coyius de la man quiér chevanus a tóus pel atayu de non sei que Dios, ya non sei que cielu, pos con tou isti telar, entremedáu de cures, ya caciques comu lu yes tóu, de confexones, mises ya xermones, achuquinasteis n'aldea 'n poucus dies, más xentes que de mala manera, enxamás de lus xamases en Asturies murrierun. Se tóu xupiés so lladrón achuquinante, lu mesmu que toes istes xentes que m'acorrelan, lu que you tenu xufriu nes comunicaciones de la muerte que se encaldaben na cárxel d'Uvieu, dúnde 'l miéu ya 'l espavoríu facien fuercia, únde 'l fríu enxenebráu la entraña te queimaba, únde les chárimes esbocáes en el glayíu xapoixaben, atristeyáus ya dollores qu'eszarapicaben, tous lus xentíus de cuantus escuchaban. Non puéu apoixar de mious videtches, lus güeyus enfervecíus de aquechus homes, qu'agoxáes allumbraben engafuráes chárimes, con les manes tembluqueántes per el miéu, acoyendu con desesperación las rexes de fierru, que non lus dexaben en postreira vez, abrazar a la sou muyer ya lus sous fíus, qu'ameruxáus de cariñu, ya betcháus de dollor, choraben ya glayaben, xiringáus per el amore que profexaben naquel home, que yera 'l pá de lus fíus, el mantín desous quereres, y’l caidonal del sou llare. Naide algamía per mor de aqueches rexes de fierru entemedades, falagar cómu postreira despedida, a la muyer nin al home, nin lus pequeninus fíus, que güerfaninus naquecha nueche diben quedaré, perque banduerrus baldreyus lu mesmu que tóu, lus deñunciaben y'acusaben de faer fatáus de couxes, que ni nel xoñéu lus probetayus dacuandu lleldaren. Tóus nun mirabamus atristeyáus per debaxu la borrina qu'acobertoriaba lus güeyus encarnispáus pe les chárimes, ya lexus de falanus tantes couxes, nel tiempu tan escosu que nus daben, esfaíamonus en playíus choramiqueirus llastimeirus e nes fanes más mortales. Enclicáus tous per un dollor que nes entrañes esquiciáu t'esgarduñaba, tabamus fatáus de xocenes muyeres que güéi toes viudes y'esgraciaínes semos, enlloquecides y'engarrinchades a les rexes que a la llibertá ya la xusticia trincotiaben. Nagua podiamus decinus, perque la pallabra afogábase na conguetcha qu’el alma esfaída pe la tristieza sacupaba, sous penares nel gargüélu, a munchus el dollor añuedábayes el celebru con tal prietura, que esmurgazábanse col xentíu perdíu nel enllabanáu xuelu. Alcuérdume comu s’agora mesmu fora, ya xamás de lus xamases tal desxusticiáu, endiañáu, baldreyóuxu ya chuquinamientu de xentes abondes d'eches tan iñocentes comu isti rapacín, que la mesma lley qu'achuquinóu a suo padre, martirizóulu a él, ante 'l cura, que mangonéa la mitá la aldea, y'isti banduerru de cacique dumeña entrambas partes, ya tous voxoutrus qu'empaparáus per el miéu, olvidósebus defender tou lo güenu per lu que lus vuesus homes llucharun ya morrierun ¡Sin alcuerdume d'aqueches canallesques comunicaciones que se lleldaben na cárxel d'Uvieu, ya non esborraránseme de les mious vidatches metantu que la vida me acompañe! (En los tiempos ya pasados, cuando los rojos mandaban lo mismo que vosotros hacéis ahora, no tañía la campana de la iglesia, para llamarnos y rejuntarnos a todos en fraternal comunidad, para escuchar la misa detrás de un cura, porque cerrada estaba la Casa de Dios, y con los curas los rojos no querían saber nada. Pero a pesar según parecía de que se encontraban muy lejos del Hacedor, a nadie asesinaron en la aldea, y si han muerto un par de jóvenes, ha sido luchando en el frente. Sin embargo ahora, que tenemos la iglesia siempre abierta y un cura que asidos de la mano, quiere llevarnos a todos por el camino más corto para alcanzar, no sé a qué dios, ni tampoco a qué cielo, pues con todos estos sucederes que ahora están pasando, entretejidos por los curas, y por caciques como lo eres tú, de confesiones, misas y sermones, habéis asesinado en la aldea en pocos días, más gentes que de mala manera, jamás de los jamases no contando estos tiempos, en todo Asturias han muerto. Si tu supieras so ladrón y asesino, lo mismo que todas estas gentes que nos rodean, lo que yo he sufrido en las famosas comunicaciones de la muerte que se hacían en la cárcel de Oviedo, donde el miedo y el pavor, hacían fuerza, donde el helado frío que el temor producía, al mismo tiempo las entrañas te quemaba, donde las lágrimas deslocadas en gritos lastimeros se posaban, haciendo tristezas y dolores tan inmensos, que despedazaban todos los sentidos de cuantos escuchaban. No puedo apear de mi cerebro los ojos enardecidos de aquellos hombres, que a cestadas alumbraban envenenadoras lágrimas, y con sus manos temblorosas por el miedo, cogían con desesperación las rejas de hierro, que les prohibían por última vez, abrazar a sus mujeres e hijos, que llenos de cariño y ricos de dolor, lloraban y gritaban desesperadamente, movidos por el amor que profesaban a aquel hombre, que era el padre de los hijos que quedarían ya para siempre desamparados, el amante esposo de sus quereres, y el fuerte guía de sus lares. Nadie alcanzaba por la causa de aquellas rejas de hierro fuertemente entretejidas, halagar como última despedida, a la mujer ni al hombre, ni a los amados y pequeños hijos, que huerfanitos aquella noche si iban a quedar, porque indeseables cobardes lo mismo que tu eres, les habían denunciado y acusado, de haber hecho muchas y malas cosas, que ni en el sueño los pobrecitos, jamás ni habían pensado. Todos nos mirábamos entristecidos, por debajo de la niebla que nublaba los ojos enrojecidos por las lágrimas, y lejos de hablar de tantas cosas en el tiempo tan corto que nos daban, nos deshacíamos en lamentos lastimosos, que nos precipitaban en los abismos más mortales. Agachados todos por un dolor que en nuestras entrañas enloquecido sin piedad las arañaba, estábamos en aquella triste ocasión, muchas jóvenes mujeres que hoy todas viudas y desgraciadas somos, enloquecidas y agarradas con desespero a aquellas rejas, que a la Libertad y a la Justicia pisoteaban. Nada podíamos decirnos, porque las palabras ahogábanse en la garganta, que el alma deshecha por la tristeza, vertía en ella sus penares. A muchos el dolor les aprisionaba el cerebro con tal fuerza, que se desvanecían privados del sentido entre las losas que poblaban el suelo. Recuerdo como si ahora mismo estuviese sucediendo, y nunca jamás, tal injusticia, endiablada cobardía, y canallesco asesinamiento de gentes, muchas de ellas tan inocentes como este pequeño, que la misma ley que asesinó a su padre, le está martirizando ahora, precisamente ante la presencia del cura, que es el dueño de la mitad de la aldea, y de este indeseable de cacique, que domina entrambas partes, y de todos vosotros que llenos y dominados por el miedo, os olvidasteis de defender todo lo bueno y hermoso, por lo que vuestros hombres lucharon y murieron). (¡Sí recuerdo aquellas canallescas comunicaciones que se hacían en la cárcel de Oviedo, y que ya nunca podrán borrarse de mis sienes, mientras que la vida me acompañe!). Recuerdo perfectamente cómo todas aquellas gentes escuchaban a mi madre entre asombrados, y compasivos, entre temerosos avergonzados y ofendidos, y quizás hubiesen escuchado muchas más injusticias que habían hecho no los caballeros y valientes soldados, que denodadamente lucharon hasta conseguir la victoria, ni tampoco las juventudes que militaban en el partido triunfador, sino las gentes maduras, caciques que habían conservado la vida en entrambos bandos, que llenas de un odio vengativo y endiablado, habían hecho ellas más muertes criminales en la paz de la posguerra que todos los leales luchadores de enemigos bandos. Digo yo que mi madre con su cordura de mente les hubiese seguido acusando, si el cura, muy oportuno y diplomático, como son todos los religiosos de carrera larga, no se ausentara sin decir palabra, y ordenara al sacristán que tocase la última campanada, para entrar a la iglesia con el fin de escuchar la misa. Y ahora diré, que mal dicho está que yo diga que el sacristán tocase la campana, porque no había tal campana, ni en la iglesia de mi aldea ni en ninguna otra en todo el valle, ya que los rojos, se las habían llevado todas, no sé con qué fin ni propósito, como tampoco puedo comprender porque quemaban los santos que jamás les harían ningún daño, y dejaban con vida a indeseables como los caciques asesinos de mi aldea. Lo cierto es, que como campana de la vieja iglesia de mi aldea, había un trozo de raíl colgado del pórtico con una alambre, donde aporreaba el sacristán, con un martillo medio deshecho de los de cabruñar la guadaña. Nada más que el toque comenzó hacerse sentir, fueron las gentes desfilando tras la llamada de la postrera campanada, sin que nadie se osara replicarle a mi madre ni tan sola una palabra, bien fuese de desagrado o de conformidad con cuanto había enardecidamente manifestado. Todos se adentraron en la casa del Señor donde yo creo, que si el Nazareno pudiese apoixase (apearse) de la Cruz, no dudo que a todos ellos una tocata de barganazus les esfargayara. (Paliza de palos que en ellos prodigara). Dejó mi madre de reñir a voz en grito, pero siguió haciéndolo muy quedadamente, a la par que con gran remango recogía su cesta, que colocándola esta vez debajo el brazo, nos encaminamos para nuestro lar, mientras que aquellas gentes, culpables unas e inocentes las otras, le rogaban a Dios, los unos por sus pecados monstruosos ya cometidos, que en El no habían pensado cuando los ordenaban, los otros, quizás le pidieran paz y prosperidad para ellos, sus cosechas y ganados, pero Dios no escucharía ni menos ayudaría, ni al pecador tal vez arrepentido, ni al inocente libre de pecado, y lo sé por propia experiencia, porque yo, tantas veces le he llamado, suplicado y rogado, siempre a cuestas con el temor, la miseria y el desprecio que el mundo en mi había sembrado, y jamás El se dignó ni tan siquiera escucharme, porque si me hubiese escuchado, y no remediara con prontitud ni nefastoso sufrimiento, yo diría ya sin el menor equívoco, que el Dios que todos tememos y adoramos, no es nada más que un diablo. Y esto sin lugar a dudas es así, porque Nuestro Señor está harto de nosotros hasta la misma coronilla, y por eso pensó ya en inmemoriales tiempos, que o liquidarnos a todos, y olvidarse sin pena y con prontitud del mal invento que había industriado, o dejarnos vivir a nuestro aire, sin preocuparse ya para nada de nuestros haceres, hasta que la muerte nos lleve a su presencia. Caminaba yo detrás de mi madre, sujetándome con la mano mi dolorosa y sangrante oreja, que más doloroso sufrimiento me había reportado, cuando aquel imbécil y canalla de guardia me la había retorcido, que si me hubiesen molido todo mi cuerpo a palos. Llegamos a la postre a nuestra humilde casa, y siempre sin parar de reñir mi madre, de maldecir y de amenazar, estongóu 'l llar (limpió la cocina) de añejas cenizas, y con la rapidez con que ella solía hacer las cosas, tizóu ‘l fuéu (prendió el fuego) y después, puso un cazo lleno de agua con sal y unas hierbas (que ahora no sé cómo se llaman, pero que son muy buenas para las heridas) a hervir, y mientras que hervía, s'encaldóu nel trabayu de pulgar patacas (se hizo en el trabajo de mondar patatas), de las que había traído de la aldea de donde venía. Cuando el agua estuvo en su punto, que fue en el momento que ella terminara de aliñar las patatas ya listas para ser fritas, se dispuso mi madre a curarme, y al tenor que lo estaba haciendo, y viendo yo en su rostro retratado el cariñoso sufrimiento que por mí sentía, ella como siempre intentando disimular toda emoción, me preguntó dando muestras de un enfado cariñoso, ¿que qué era lo que había sucedido, o en qué líos me había yo alojado, para que los guardias me hubiesen puesto el rostro como un Ecce Homo? —Díjele a mi madre que el guardia no me había hecho nada más que estrapayáu l'uréa (deshecho la oreja), y que las otras heridas me las proporcionara el amo Manín, por las causas del condenado cabrón que ustedes ya saben. —Vi cómo las recias manos de mi madre temblaban al tenor que a mis heridas con aquella agua milagrosa me lavaba, sentí cómo su voz enardecida juraba y perjuraba contra aquel Manín de los infiernos, al cual ella decía, le iba a colgar la foiz (hoz) del pescuezo. Dio por terminada mi cura y en instantes me preparó la comida, que consistía en un buen cazo de patatas fritas con grasa de tocino, un gran cantezu (pedazo) de pan de escanda, y un escudiecháu de lleiche con borona (taza de leche con pan de maíz), y ya fartuquín fasta ‘l rutiar (harto hasta el eructo), preguntele que si podía ir a dar una vuelta por la aldea, a lo que ella me respondió afirmativamente, recordándome con amenazas, el que non m'engarricra con lus oitres rapacinus. (Que no me pelease con los otros niños). Cuando me dirigía al lugar donde todos los chicos por costumbre teníamos de reunirnos para enredar (jugar), en una de las callejas de mi aldea, me topé con Pelayu, que seguramente habría abandonado a su amo en el monte, por el extraño de no verme a mi como sucedía siempre. ¿Porque qué animal o persona con sentimientos nobles y cariñosos, podría vivir en la soledad del monte en la compañía de una repugnante bestia, como lo era Manín nuestro amo...? Viome primero Pelayu que yo a él le avistara, y casi estoy por asegurar, que me había olfateado antes de que yo desembocara en la calleja, donde él buscándose la vida por todos los rincones husmeaba. Porque yo jamás había visto a Manín, darle al pobre de Pelayu de comer nada, ya que Manín solía decir dándoselas siempre de razonero eficiente, que el perro no se le podía dar la esllaba óu llabaza de fregar lus cacíus (las aguas sucias residuos de lavar los cacharros de la cocina) porque estaban los bracus na cobil urniándu per llapalas (cerdos en el cubil gruñendo por tomarlas), que al perro lo único que se le podía dar, era aquello que no tuviese aprovechamiento para nada, como les llixes de les vaques cundu betchaban, de las uvées ya les cabras, óu cuallesquier oitra molicie que paque nún fediera menester yera encuandiála (como las libraduras de las vacas, de las ovejas y las cabras cuando parían, o cualquier otra porquería que para que no oliese mal, fuera necesario enterrarla). Vino Pelayu hacia mí envuelta su alma perruna por una gozasa alegría, pero me di cuenta con pena profunda, que no hacía tal acercamiento dentro del desenfado y gracial camaradería que en todas las ocasiones él conmigo usara, pues por primera vez mi buen Pelayu, para acercarse a mí, rastreramente se arrastraba, no era por el miedo de que yo le apaleara, ya que jamás ni de palabra le había ofendido, era sin duda porque se sentía muy avergonzado de haberme abandonado la pasada noche, cuando tan triste y solo me encontraba, y quizás más le necesitara. ¡Pobre Pelayu! ¡Qué alma más humana tenía, y a cuántos humanos, el alma de los rabiosos perros les dirigía! Me agabuxé (agaché) a su lado, envuelto yo por una sana, jovial, y angelical alegría, le besé su rostro varias veces entusiasmado, y acaricié con gozo su fino y sedoso cuerpo, y olvidándonos entrambos él de su cobardía y yo del rencor que pudiera por su gesto guardarle, nos fusionamos en un abrazo risueño y cariñoso, donde él dando pequeños ladridos por los que manifestaba su alegría y pena, me lamía una y mil veces las heridas que adornaban mis mexietchas (mejillas), y quizás se estuviese jurando, que aunque le costase la vida, nunca de mi lado se alejaría. Toda aquella tarde, estuve jugando al «llanque» y a la «palombietcha» con el único amigo de verdad que en la aldea tenía que se llamaba Muel. Pobre amigo mío, murió cuando apenas tenía veintiocho años, reventado por el más duro y esclavizante trabajo, que desde su niñez y en mi compañía, fustigados por el hambre y la necesidad, entrambos y dos a las severas órdenes de su padre, como serradores en casi todos los montes de mi Asturias, habíamos llevado a cabo, al final, su cuerpo ya deshecho, explotado y gastado, fue consumiéndose en la triste soledad del sanatorio del Naranco, donde murió devorado por una tisis galopante. Tenía Muel dos o tres años más que yo, y sin embargo éramos los dos de la misma estatura, y empezamos a serrar madera manualmente los dos en el mismo día, teniendo yo en la sazón, tan sólo trece años, fue nuestro maestro su propio padre, y nos trataba como nadie se puede imaginar, ya que no había día, que no nos untara ‘l focicu (nos azotaba) por lo menos un par de veces. No es que aquel hombre y excepcional trabajador fuese malo, no nada de eso, es que el pobre precisaba por fuerza mayor, para poder desarrollar el duro trabajo del serrador, que nosotros hiciésemos el trabajo de hombres y no éramos nada más que dos niños. Digo yo que aquella tarde, le conté a mi amigo Muel, como había encontrado en la montaña la cueva de las armas, y así hablando de nuestros proyectos, acordamos que al día siguiente subiríamos hasta ella, para jugar hasta cansarnos con aquellos juguetes de verdad. Así es que a la oscurecida retornamos cada uno para su casa, saboreando por adelantado lo felices que al día siguiente habíamos de ser. Caminaba en pos de mí, tan contento y satisfecho como siempre mi buen Pelayu, sin preocuparse para nada de que él, era un esclavo de Manín, y no un ser libre que pudiese hacer lo que más le conviniese, pero al llegar a la esplanada donde asentada estaba la bolera, lugar clave donde se reunían todos los vecinos de la aldea, después que concluían sus trabajos, bien fuese para charlas y cambiar impresiones, o para jugar unas partidas a los bolos, como cuento, allí estaba Manín, en diálogo con unos vecinos, ya de retirada para su casa después de haber encerrado las cabras, cuando vio a su desleal Pelayu, que muy contento y moviendo con gran felicidad su rabo, me acompañaba a mí, como si yo fuese en vez de él su amo, dejó a su contertulio con la palabra en la boca, y cambiando su pacífica charla por la riña loca, embistiome a mi con ofensiva y pecaminosa palabra, al mismo tiempo que con la vara que portaba en su mano, descargó sobre el confiado Pelayu tal varazo, que a quedarse el pobre tan sólo un segundo condoliéndose del acuciante dolor que en su cuerpo se anidaba, seguramente que hubiese llevado sobrada ración de varazos, que fácil la dejarían sin vida in situ. Pero no hizo tal cosa mi buen Pelayu, sino que salió huyendo como alma que se lleva el diablo, lanzando en el aire ladridos, que yo creo que no eran por el profundo sufrir que le proporcionara el castigo, sino que en su lenguaje, seguramente maldeciría aquella bestia con figura humana, que era capaz de azotar despiadadamente a un inocente niño, o de asesinarle a él mismo, que no se encontraba con más culpa, que de despreciar a su amo, por canalla y miserable. Y lo propio que Pelayu hizo, no lo dejé yo para más pensado, y a la vez que me perdía en la carrera, huyendo de aquel reptil repugnante y asqueroso, recuerdo que con rabia enloquecida yo le dije: ¡Fíu de put, baldreyu, llimiagu! (Hijo de puta, cobarde, rastrero, baboso..., etc., etc.). Pero miren ustedes por donde, estaba mi madre allí cerca en casa de una vecina hablando de sus cosas tranquilamente, cuando al sentir al Manín que me ofendía, al perro ladrar por la caricia que había recibido, y a mi insultándole poniéndole como un pingayu (de lo peor), salió mi madre de casa de su vecina, con todos sus muchos ánimos aviesporáus (envenenados, aguijoniantes), y cogiendo un palo que allí a mano había, bien seco y sudado, porque hiciera su servicio sirviéndole de mango a una fexoria (azada), se dirigió con extrema rapidez y silenciosamente al lugar donde Manín estaba, y sin decirle ni una sola palabra, empezó a darle palos con aquel formidable mango, que la suerte a Manín le cupió de que nuestros vecinos la detuvieran, porque sino, creo que le hubiese matado. «LA MULTA O EL REFORMATORIO» Al día siguiente, mi amigo Muel, yo y Pelayu, subíamos alegremente hacia la montaña, con locas ansias de llegar pronto a la cueva, con el infantil y firme deseo, de jugar hasta saciarnos con aquellas armas, recuerdo a mi querido amigo, futuro candidato al igual que yo, a la penosa esclavitud que como serradores nos aguardaba, la veo con su sana sonrisa, pintada en sus pequeños y vivarachos ojillos azules, acariciar una y otra vez, con una alegría inmensa aquellas armas, no existía para nosotros en el mundo, en aquellos felices momentos, nada que pudiésemos apreciar tanto, como aquellos mortíferos juguetes, de los que en la sazón, éramos los únicos señores y dueños, nos hallábamos fuera de la cueva, enredando cada uno con su escopeta, y una canana repleta de cartuchos colgada del hombro a la bandolera, Pelayu, desentendiéndose de nosotros mitigaba su hambre cazando grillos y mariposas, o cualquier otro insecto que plugiérale y fuérale rentable para entretener su enflaquecido estómago. Después de cansarnos de hacer la instrucción marcando el paso con la escopeta al hombro, emulando a los soldados cuando hacían prácticas en nuestra aldea, yo le dije a mi amigo señalándole el lugar, que desde aquel mismo sitio, yo había tumbado de dos certeros disparos al cabrón de mi amo. Muel, sacando dos cartuchos de la canana y metiéndolos dentro de la recámara de su escopeta, me dijo que él también pudiera haberlo hecho, y para asegurármelo de que no marraría el tiro, me señaló una piedra rojiza que había muy cerca de donde muriera el chivo, y a la par que se ponía la escopeta en el hombro para materializar lo que había asegurado, me decía ilusionado: —¡Fíxate Xulín!, ya veras cómu la desfaigu nun fatáu de cachiquinus—. (—¡Fíjate Julín!, ya verás como la deshago en mil pedazos—). El doble disparo retumbó dentro del natural silencio de la montaña, como si se tratase de un ruidoso trueno de las tormentas de los veranos, las águilas y los cuervos, así como todos los pájaros y animales que moraban por aquellos aledaños, moviéronse de sus lugares, graznando las aves al levantar el vuelo, y quizás las alimañas agudizasen al oído para saber el peligro que pudiese traerles aquel espanto. Hasta Pelayu dejó su caza insectívora para ladrar desaforado, como si presintiera que otro cabrón había sido abatido, que le haría de nuevo volver a hartarse, o tal vez nos estuviese reprimiendo, queriendo con su lenguaje decirnos, que aquella xuxeante folixa (crecido ruido, alegría, juerga, etc., etc.) que tan amanicomiadamente entamábamos (enloquecido ruido que hacíamos) no iba a reportarnos buenos resultados. Lo cierto fue que mi querido amigo Muel, no atinó a deshacer aquella rojiza piedra contra la que había disparado, y yo alegrándome por su fracaso, cargué con rapidez mi escopeta, me la puse en el hombro, y disparé contra aquel blanco otros dos disparos, tampoco pude yo hacer puntería, y él mofándose de mí, cargó de nuevo su escopeta con notoria alegría, a la vez que me aseguraba que de aquella no fallaría, volvía a disparar sin importarle para nada el tremendo culatazo que nos solían dar aquellos guerreros artefactos. Y así, una y otra vez, atenazados por un gozo y felicidad que nunca con tanta fuerza a nuestros juveniles espíritus había con entera libertad creado, disparábamos con alegría ilusionada contra aquel aproxetáu cuctu (enrojecida piedra), creyéndonos guerreros invencibles, o cazadores afamados. Muy posible yo me creyera un jefe poderoso, justiciero y honrado, que cada disparo que hacía, l'eszarapaba les vidatches d'uno de lus baldreyus homes, que habíen achuquináu ‘l miou padre. (Le deshacía las sienes de algunos de los cobardes hombres que habían asesinado a mi padre). Lo cierto fue, que tras de quemar veintitantos cartuchos cada uno, la piedra seguía en su sitio, y nosotros un poco desilusionados, hicimos un pequeño descanso, en el que acordamos cambiar de blanco. Disponíamos de nuevo hacer más atinadas prácticas sobre el rugoso y fuerte tronco de una encina, cuando Pelayu salió de junto nosotros y con apremiante prisa ladrando, contra un intruso que nos visitaba, guiado al parecer por el atronador ruido, que con nuestros alegrativos disparos formábamos. Era nuestro mal recibido visitador un rapazacu (mozalbete) que andaba por aquellos montes a la caza de la perdiz, que había endemasía nutridos bandos, que bajaban a veces hasta los sembrados d'arbeyinus y'oitres semáus (de guisante y otros sembrados) más alejados de la aldea, y ni el gran espantapáxaru tenía llixa de xebrayus (espantapájaros tenía fuerza para espantarlos). Jerónimo se llamaba aquel jovenzuelo indeseable, que había heredado de su padre toda la cobardía y males tales, que muchas gentes de mis lugares, le estarían rabiosa y odiativa, despreciable y asquerosamente maldiciendo, hasta que el Hacedor les llevara de este mundo tan poco lleno de humanidades. Era hijo de este sujeto tan maldecido, cacique de mi aldea con vuelos tales, que no del todo satisfecho con enviar para el otro barrio algunos de sus inocentes convecinos, en el acaecer se dedicaba, a que a sus vecinos la ley, que había, muy moldeable para dar por buenas todas las denuncias avaladas por caciques facciosos como él, se ensañara con crecidas multas, que al no tener dinero la gente aldeana para satisfacerlas, tenían que vender parte de sus ganados, y sabedores los tratantes por ser lobos de la misma camada aunque con diferente collor (color), que los campesinos tenían que vender sus reses con abonda priexa (mucha prisa) para satisfacer aquellas multas antes que se enrodietcharen (enredaran) peores males, pues como cuento, aquellas aves de rapiña de tratantes, se unían todos de tal manera, que lograban desbaratar los mercados hasta tal punto, que más que comprar, lo que hacían, era robar dentro de la ley a los aflijidos y siempre maltratados campesinos. Al quedarse los desdichados aldeanos sin sus ganados, por la causa de aquellas multas, que la verdad era nadie sabía que era lo que castigaban, aquellas asesinantes multas que la ley les inxertaba (injertaba), que les hacía dentro del acuciante temor que en aquel lleldar (ácaecer) era aterrante, deshacerse de sus ganados para pagar tan diabólicas y desnaturalizantes sanciones. Y como los campesinos, por lo menos en todas las embrujadoras aldeas de mi melgueira tierrina (dulce tierra), y me supongo que tal sucederá en todas las aldeyuelas del mundo, sin ganados de tiro no pueden trabajar sus erus (tierras), tenían que por fuerza mayor, agenciárselo aunque fuese dentro de las más viles condiciones, y así, el canalla de cacique de mi aldea, daba vacas, yegüas, cabras, y ovejas a la comuña (condición) que tan sólo el agobio de la desesperante necesidad hacíales aceptar, con lo que se condenaban a ser esclavos de un ganado que no era de ellos, siendo en la mayor parte de las ocasiones las ganancias completamente nulas, pues si una res se moría, se despeñaba, la mataban los lobos o la devoraba el oso, no la perdía el dueño, sino el comuñero, y así, de esta miserable forma, este canalla de cacique, explotaba vilmente a muchos campesinos que por imperativa necesidad, eran comuñeros de este indeseable asesino, que no había hecho la guerra en las trincheras, porque su cobardía era tan grande, que le había obligado a pasar toda la contienda escondido en los montes, y ahora que la guerra ya terminara, era cuando él verdaderamente la hacía, en la entristecida y enlutada paz que poseían las gentes de mis aldeas. ¿Cuántos despreciables seres como este nefasto individuo había en mi Patria... ? ¡¡Yo creo que honradamente debemos todos de reconocer, que había un par de ellos en cada aldea, y en las villas y ciudades me supongo que morarían muchos más!! Cuento que llegó el Jerónimo con su escopeta al hombro acompañado de su perro perdiguero ante la nuestra presencia, y ufanándose altaneramente quizás pensando que nos iba a hacer, lo que le diera la gana, nos dijo con apariencia muy enojada, al mismo tiempo que nos ofendía con sus palabras: ¡Haber decirme pronto, ¿dónde habéis robado estas escopetas?, si no queréis que vos falague ‘l llombu con ista bardiaca! (que nos moliera a palos todo el cuerpo con una vara que portába en sus manos). No despegó sus labios en el momento mi amigo Muel, porque el padre de aquel llabasquín (cerdo pequeño) era el dueño de los ganados de su casa, y por aquello de que el amo siempre, sin la razón con la ganancia anda, no le refutó pequeña palabra. Pero yo que ya me había creído que aquel babayu de guaxón (farolero, fantasma de mozalbete) se iba apoderar de mis armas, las que yo creía que eran de mi entera propiedad, le dije sin miedo y desafiantemente, que aquellas escopetas eran mías, y que ni él ni nadie sería capaz de quitármelas. Entonces Jerónimo mirándome acusadoramente me replicó seguidamente con estas palabras que me condenaban: ¡Entonces... tu fuiste el que mató antes de ayer al chivo de Manín? ¡Si yo fui!, le dije envalentonado y poseído de una airada rabia, a la vez que le encañonaba con la escopeta y amenazándole firmemente le aconsejaba: ¡Fáinus el favore de dexanus nel nuexu antroxu, ya colar pel mesmu xeitu per únde sen chamate 'llegasti, se nun quiés que faiga nel tou ventrón, el mesmu buracu quei fexe nus fégadus del cabrón de Manín! (¡Haznos el favor de dejarnos con nuestra alegría, y márchate por el mismo sitio, por donde sin llamarte has llegado, si no quieres que haga en tu barriga, un orificio parecido, al que le hice en los hígados del cabrón de Manín!). —Y fue entonces cuando Muel valientemente apoyándome con su amenazante escopeta y con sus advertientes palabras le dijo: ¡Mira Jerónimo, no tiene nada que ver que mi padre se arrastre frente a vosotros, por el miedo de que le quitéis el ganado, pero yo ahora no soy mi padre, y si no sales en el momento corriendo como una exhalación (centella, rápido), me parece a mí, que te vamos a coser a perdigonazos! Justificándose Jerónimo con el atropello que en el miedo se cosecha, dio media vuelta y casi a las carreras, tomó las de villadiego, a la par que se alejaba murmurando no se qué amenazas. Su perro, quedose unos instantes olisqueándose con Pelayu, al que yo achuché (azuzé), y Pelayu que para engarradiercharse (pelearse) era una ardorosa fiera, saltó como un león, atacando con un furor endemoniado al fino can perdigonero, y si no es por Muel, me parece que allí en el mismo lugar que había muerto el chivo, Pelayu hubiera despachado, aquel hermoso, cariñoso e inocente perro. Quedámonos muy satisfechos y gozosos, a la par que en nuestros espíritus, navegaba el orgullo perfumándose con la vanidad Humana, y todo, por haber acoyanáu ya féchule moscar ameruxáu de miéu (acojonado y haberle hecho huir, lleno de miedo) al hijo de uno de los amos de la aldea, que en un principio se había creído, que le sería sencillo hacer con nosotros cuanto le viniese en gana. Durante algún tiempo, estuvimos llindiándu (vigilando, cuidando) a Jerónimo por ver el camino que se tomaba, pues teníamos el temor que se ocultara para después sorprendernos, pero no fue así, y al final muy contentos ya le vimos corriendo que se las pelaba en compañía de su perro, desembocando en el pedregoso camino que le conducía a la aldea. Sabiéndonos libres del temor del adefesio de Jerónimo, y olvidándonos en el mismo instante de cuanto con él nos había acontecido, volvimos a nuestro peligroso juego, de disparar las escopetas contra diferentes blancos, y así, hablando de nuestras cosas con satisfacción que nos embargaba dentro de una felicidad pasajera, deslizábase el tiempo sin enterarnos, hasta que a la postre, dimos fin a todos los cartuchos que teníamos, y fue entonces, cuando decidimos esconder las armas en la cueva, y con los hombros doloridos por las sacudidas que nos propinaban las escopetas por los disparos, disponíamosnos muy contentos en el regreso para nuestras casas, y para simular que veníamos de la leña, agenciámosnos unos tochacus de pochiscus (leños de encina) y poniéndonoslos al hombro, bajamos corriendo por entre los vericuetos y las serpenteantes sendas, hasta llegar al camino real que nos conduciría a la aldea. El ubérrimo valle de alegría alborazada, que poblaba por entero nuestros espíritus, viose en unos segundos nublado y con rapidez cubierto, por un zozobrante y temeroso manto, nacido del retrato que nuestros ojos hicieran, cuando a la entrada de la aldea, justamente en el mismo lugar donde por costumbre, mi amo solía esperarme para xebrar (apartar) sus cabras, estaban aguardándonos los guardias, en la alegre compañía de Jerónimo, que poseyendo las mismas indeseables zunas (costumbres) que su padre, no había perdido ningún tiempo en ir hasta el cuartelillo para delatarnos. Yo tentado estuve cuando me percaté que eran los mismos guardias que el día anterior me habían cobardosamente martirizado, de tirar los garbetus (leños) que llevaba en el hombro, y salir corriendo para huir de aquel verdugo que sonriéndose ladinamente, quizás estuviese pensando su enrevesada y nefastosamente, el volver a esforgayame (arrancarme, estriparme, deshacerme) la única oreja que me quedaba sana. Sin embargo, logré dominar el miedo, y dejando a Muel que abriera la marcha, llegamos a la postre ante la presencia de ellos, y aquel canalla de guardia, no se dirigió a Muel a pesar que unos metros delante de mí iba, sino que vino sonriendo malignamente hacia mí, con las mismas asesinas intenciones que el hambriento lobo lleva, cuando para satisfacer sus ansias del espíritu y la carne, sin el menor miedo se lanza, sobre el inocente corderillo que no tiene a nadie que le defienda. Antes de dirigirme la palabra, aquel demonio con tricornio, que a fe mía desprestigiaban, porque hermosa para el pueblo es la esclava de la Justicia, cuando todas sus obligaciones y credos justamente da cumplidas. Digo yo, que lo primero que hizo fue cogerme mi oreja sana, apretarme un poco para ponerme en atención, y luego mirándome altanera y sonrientemente me dijo: ¡Ahora ya no me negarás de que no has sido tu quien disparó sobre el cabrón de tu amo, y me supongo que también me dirás, dónde has conseguido las armas, maldito pilluelo, hijo de una bruja y de un rojo republicano, o comunista sin entrañas! Tiré los tochucus (leños secos) al suelo apremiado por el dolor que de rabia me desencaldaba (deshacía), con tan mala fortuna que por mí no había sido pensada, que diéronle en las piernas de aquella fiera uniformada, y gran dolor en él tuvo que lleldarse (hacerse), porque dejó de esfarugarme (deshacerme la oreja), para acariciar con gestos de dolor la caña de una de sus piernas, al mismo tiempo que yo hacía lo propio con mi oreja, que ya colorada como una guinda, me resquemaba como si estuviese ardiendo. Mirome con ojos extraviados por la rabia que le enloquecía, y siendo mayor la fuerza de su cobardosa entraña ya en poder de las iras que lo movilizaban, que el dolor que su cuerpo sentía, soltome de revés dos guantazos, que dieron conmigo en tierra, con el rostro manando abundante sangre. Fácil siguiese abofeteándome, pues ya estaba enclicándose (agachándose) para hacer conmigo vayan ustedes saber qué, cuando intercedió su compañero que asiéndole por un hombro, con desprecio y enfado le dijo: ¡Lo que terminas de hacer con este pequeño es una canallada, y como otra vez intentes tocarle del pelo la ropa, te las vas a entender conmigo! ¡¡Estoy harto de tus abusos, y de tus odios y desprecios por todas las gentes desgraciadas!! Ayudome aquel buen guardia a levantarme, y después con su propio pañuelo limpiábame el rostro de sangre, y al parojo que esto hacía cariñosamente me decía: ¡Te juro que nadie te volverá a martirizar más pequeño, y ahora si tu quieres, y que conste que ni te ordeno ni te obligo a contarnos nada, dinos de una vez dónde están esas malditas armas que tanto doloroso daño te han originado! Dime cuenta pronto que de seguir negando no sacaría en limpio nada, ya que el baldroyán (cobarde) de Jerónimo había descubierto ya todo, y a poco listos que fuesen, nada más que les conduciese al lugar donde nos había sorprendido, darían pronto con la cueva, donde se ocultaban las armas. Así que acompañado de Muel y de Pelayu, y seguido de cerca por los dos guardias y el delator de Jerónimo, guielos a paso rápido por entre las vegetativas y pedregosas sendas que serpenteaban por casi inaccesibles lugares, pronto me alegré al comprobar cómo aquel despreciable guardia que tan sañudamente me había martirizado, abarquinaba (respiraba) con penoso trabajo, al mismo tiempo que se deshacía en copiosos sudores el condenado, lo mismo que la manteca fresca expuesta al sol en el verano. Al observar el penoso esfuerzo que aquel guardia repugnante y gordo, imbécil y malvado, tenía que realizar para seguirnos, apreté más aun el paso, que casi se convirtió en carrera y que sólo Muel y Pelayu pudieron aguantarme alejándanos en cuestión de segundos un largo trecho de nuestros enemigos, que en el lleldar (acontecer), ya se habían detenido para hacer acopio de energías unos momentos. Aproximadamente aun no habíamos caminado ni una décima parte del trayecto que nos separaba de la cueva, y ya el llimiagu (baboso) de aquel guardia, se encontraba casi d'afechu despaxaretáu (deshecho), seguramente que antes de llegar al final, en la mente de aquel fucheiru (estercolero) humano, se dibujaría el ruin pensamiento, de maldecir a la ley que como enyordiáu pioyu (sucio piojo) servía, al cachiparru (parásito) que me había delatado, y a mí, por no haber seguido negando. Muel y yo con satisfacción nos reíamos de aquellas gentes, que en nuestras infantiles y sin cultivar mentes, habíamos retratado como personas que tenían menos llixa (fuerza, arte, valer, etc.) que un mure entre las zarpas de un gato. Estaríamos como a la mitad de la andadura, cuando la distancia que nos separaba ya era enorme, y a pesar que de continuo nos ordenaban que no corriésemos tanto y que procuráramos ir siempre a su lado, la verdad es, que ya les habíamos perdido todo miedo y que no les hacíamos el menor caso. Fue entonces cuando se me ocurrió la idea de decirle a mi amigo Muel, que cuando llegásemos al potchisquéiru (encinal), yo me adelantaría corriendo con todas mis fuerzas, para volver aquel mismo lugar antes que ellos lo hicieran, pero después de haber ya ido a la cueva, para poder esconder para nosotros, dos pistolinas muy atongadetas (bonitas, curiosas), que era una pena que se llevaran los guardias, y que nosotros podíamos esconder en cualquier lado. Y así lo hice, y logré regresar, mucho antes de que ellos, llegaran escadriláus (derrengados), claro que descontando a Jerónimo, porque éste andaba tanto como con la lengua si quisiera andarlo. El caso fue que los guardias aquel día se llevaron las armas, y a los cinco o seis días, regresaron a la aldea preguntando por mi madre y el padre de Muel, para llevarles hasta el cuartelillo, con el fin de no sé qué preguntarles o darles. Cuando mi madre en compañía del padre de Muel regresaron del cuartel, estábamos nosotros xugaretiándu (jugando) debajo del ñoceón (nogal grande) que había a la entrada de la aldea, que tanto como tenía de frondoso y grande, eran de pequeñas, escasas e insípidas sus nueces. De donde viene un adagio asturiano que dice: ¡Mucher grandie ande óu non ande, peru tantu s'espatuxa, comu senún lu fixera, en dalgún lláu fae bona atongadura! (Mujer grande, ande, o no ande, pero tanto si camina, como si no lo hace, por grande en todos los lugares estorba). «Claro que se me olvidó decir, que menos en el catre, para añuedar el cibietchu cundu nun hay oitra, pequenina, atongaina ya melgucira». (Para hacer el amor, cuando no hay otra, pequeñita, bien hecha, y tan dulce como lo que debe ser vivir en la gloria). Digo yo que al ver nuestros padres corrimos hacia ellos, y cuando ante su presencia nos encontramos, casi sin darme cuenta vi a mi amigo rodar por el suelo, por la fuerza vigorosa del tremendo castañazo que su padre le llantó nuna mexietcha (le plantó en una mejilla), pero antes de que yo me percatara del peligro que sobre mí se cernía, vime acochetáu (cojido, sacudido) por mi madre, que me allumbróu (alumbró) un mamplenáu (muchos) pescozones, tan seguidos y atinados, que me parecía que todos me llegaban en ringlera, no teniendo que esperar uno por el otro, para que no se enfadasen ninguno. Y allí mismo por este procedimiento que nuestros progenitores nos hacían, comprendimos que nada bueno los guardias a nuestros padres les habían hecho. Y claro que no era nada respetable ni justo, sino un atropello despiadado, inhumano, mezquino, repugnante y apartado de la Justicia a tanta distancia, como la que existe desde la Tierra hasta el Infinito Cielo. Resulta que la canallesca ley que en aquella para mí inolvidable época existía, nos había condenado a ir a un reformatorio, o a que pagasen nuestros padres una multa de ciento cincuenta pesetas en papel del Estado, en el término de treinta días. Y fue entonces cuando yo empecé a preguntarme, ¿que qué era lo que tenían que reformar en mi...? ¿Acaso entraba en la reforma que aquella ley que estaba por todos los rincones de la Patria haciendo encima de los vencidos y sus descendientes, asesinar a nuestros padres, hermanos, parientes y hasta madres, privarnos de nuestra libertad, y robarnos cuánto teníamos? —¿Aquella ley digo, todavía tenía que reformar algo más en mí, que en un principio ya no hubiese inhumana y endemoniadamente reformado? Yo que era en aquel lleldar un pobre niño de poco más de ocho años, condenado precisamente por la misma ley, a no tener jamás ya el amoroso cariño de mi padre, yo que había sido condenado como todos los jóvenes hijos de los vencidos y encarcelados y asesinados padres, yo que estaba lleno de hambre, de miseria, de sufrimiento y de una soledad inconsolable, yo que si quería comer un trozo de pan duro, tenía que caminar descalzo y medio desnudo, por entre las zarzas y guijarros de las montañas, esclavizando mi cuerpo y mis sentidos, en el cuidado de unos ganados que no eran míos, a mí, a un ser así de natural, puro, desamparado y desgraciado, ¿aún quería aquella entroyada (sucia) ley reformarme por considerarme malo? —Yo nunca he sido político, pienso ahora, ni tampoco con mis palabras harto vulgares y aldeanescas, pretendo fomentar el odio hacia nadie, soy ante todo un liberal disciplinado, que ama a mi Patria, por la que estoy en cualquier momento dispuesto a morir, pero me creo con el suficiente derecho de contar al mundo de cuanto yo he sufrido, que es el retrato de tantos otros huérfanos de guerra que lo mismo que yo tanto sufrieron, aunque más en duda, pongo que lo hubieran hecho, quiero contar todo lo que considero que siendo verdad, no debe ser olvidado, y desearía con toda mi alma, que mis palabras tuviesen repílos (ecos) más clarividentes, que los que en su origen se formaron, para que llegasen a todos los oídos, y en sus mentes gigantesca Humanidad digna y justa edificasen, que diera paso a una libertad liberal y disciplinada, que atrancase (cerrase, peslase) sus puertas a todo cuanto no fuese digno y honrado, de esta sencilla y natural manera, la fraternidad sería por primera vez, el tesoro más puro, luminoso y deseado, que la Humanidad en toda su existencia hubiese conquistado. En este relato, que para muchos críticos comedores, que sólo saben fartase comu gochus (comer como cerdos) e intentar con sus medios deshacer lo que alguien con más capacidad creativa que ellos, más bien o peor ha edificado, digo yo, que muchos críticos fanáticos defensores de normas idealísticas, que con sus leyes en la ocasión asquerosamente convencionales, que lograron deshacer el destino que a mi vida creo que le pertenecía, al igual que a toda la generación de los hijos de los perdedores, no les agradara en absoluto, que un hombre que fue despojado de cuanto poseía, y empujado vengativa y canallescamente al arroyo, cuando él por ser un niño, no podía defenderse, tenga ahora la osadía, con sus pobres medios culturales, d’abayucar la trelda (revolver la porquería), que nadie hasta el presente, tan ajustada y verídicamente pudiera contar jamás. Digo porquerías, pues es eso precisamente lo que suelen dejar las secuelas de una guerra civil, y pobre de aquellos países que la sufran, porque sus hijos quedarán divididos, y los perdedores, tendrán que soportar un yugo, que más flojo, o menos prieto, esclavizándolos los ha de postergar. En este relato retrato yo, al vencedor y al vencido, menos al perdedor de quien soy hijo, ya que he tenido la desgracia de conocerle cuando el desventurado ya era un vencido, pero con el vencedor he vivido siempre, sirviéndole con decencia y honradez, silenciosamente observándole siempre, y no recibiendo de él, nada más que calamidades y ofensas, y sin embargo, nunca le odié, siempre disciplinadamente le serví, y si en el lleldar se siente ofendido por lo que de verdad digo, espero que se comporte conmigo, de la misma manera que con él siempre yo he hecho. Sé que estas narraciones no se han de publicar en mi Patria, porque la censura no permitirá que el hijo más humilde, cuente una verdad que denigra no a mi querida y noble España, sino algunos de sus inamovibles sistemas, pero tengo la firme certeza, que algún querido hermano país, sin el menor odio ni rencor sí ha de hacerlo, y con esta mi voz del pueblo, sencilla y natural, ubérrima y estéril, millones de seres de la Tierra habrán de saber, que hoy todavía, vive en mi Patria, la mitad de una generación, descendiente de los perdedores de la sanguinaria Guerra Civil que empobreció a la más maravillosa nación del mundo como es mi España, apartados de todo acceso a cualquier puesto de responsabilidad, bien en el gobierno, en los sindicatos, o en cualquier otro lugar, de responsabilidad de la Patria. Y desde aquí, invito a todos los españoles para que investiguen esto que he dicho, y ya verán como es una verdad, que no admite discusión posible. Cuánto placer sentiría yo si me pudiese expresar con ustedes en la maravillosa, ancestral y rica Lengua Asturiana, pues para mí, decir las cosas en Castellano es un verdadero fastidio, con tantos puntos y comas, y demás signos ortográficos, que para un hombre sin estudios de ninguna clase como yo, es una verdadera tortura, pues mi imaginación que idea y piensa con la fuerza de un enorme río enloquecido, a la hora de querer contar estas copiosas cosechas, que hasta en los mismos sueños me alumbra, cuando me pongo a escribir todos estos pensamientos y acaeceres, al expresarlos en español, meto la pata hasta los corbétchones, por esto ruego me perdonen, y háganse a la idea, de quién les está hablando, no es nada más que un humilde aldeano, sin más escuela que la siempre dura universidad de la vida. Y con la fortuna o desgracia de haber nacido con el embrujador duende de ser soñador, no por aparentar, por ocio o por estudio, sino con la intima necesidad que me tortura el alma, al mismo tiempo que me embarga dentro de una felicidad, que me hace en ocasiones ser dichoso, sin jamás haber sido feliz, y en otras dimensiones me llena de tal tristeza, que en apariencia sin sucederme nada, me encuentro tan apenado y deprimido, que todo cuanto me rodea y hasta yo mismo, me parece la pestilente porquería, con que se harta sin jamás hastiarse, el nefasto diablo al que entusiasmados y egoístas servimos. Enteponíu colaba you dellantre de miou madre, espatuxandu caleya adiantre, afalau per las engafuráes pallabres de miou má, camín de la nuesa teixá. (Conducido corría yo delante de mi madre, caminando rápido calleja arriba, arreado por las envenenadoras palabras que mi madre me dirigía, a la vez que hacia nuestro hogar nos acercábamos. Yo miraba arisco para ella, pensando que me iba alcanzar presto, para propinarme ante mis vecinos, otra somanta (paliza) como la que de aun mi cuerpo se condolía. Al fin llegamos a nuestra casa, y ya en ella encoyíu (encogido) por el temor, aguardaba resignado que mi madre calmara su furia dándome una nueva cuera, que mereciéndola, no la merecía. Estaba visto que llevaba unos días, que todos los golpes me habían elegido a mí para sus descansos, primero el cobarde de mi amo, que con sus asquerosas manos, me había puesto el rostro, tan descalabrado que no había en él un lugar sano donde coyera una guya (cupiera una aguja), después el canalla del guardia, que me dejara las orejas tan maltratadas, que me parecía que no eran mías, y para finalizar mi madre con aquella argurtóuxa tocata que m'apurriera (alta paliza que me propinara), que según me parecía, no había sido nada más que la parba (desayuno breve) de la que se esperaba Furibunda y desesperada asiome mi madre por mis maltrechos hombros, y al mirarme yo en sus hermosos y enojudos ojos, pude ver en lo más profundo de ellos, el desmesurado amor que la pobre me tenía, y lejos de azotarme como yo pensaba, sólo me preguntó muy apenada y preocupada: ¿De dónde vamos a sacar esas ciento cincuenta pesetas Xulín? ¡En alguna parte hijo, nos las agenciaremos, porque yo no permitiré que esta canallesca ley, hecha por indeseables sin entrañas, te lleven al reformatorio, donde ellos se tenían primero que reformar, para no seguir sembrando entre los desventurados vencidos, tanta vengativa y nefastosa canallada! Al día siguiente al rayar el alba, después de desayunar el rabón, (leche ácida cocida con harina de maíz) del que yo sí que me harté, pero ella la pobre apenas comió unas cucharadas, armada mi madre de un azáu (hacha) que había pedido prestado a un vecino, y yo de una foiceta (hoz) de podar la leña, fuimos al monte comunal a baltiar (cortar) leña, pues un carro de leña de encina, roble y espinero, que pesaba más de tres mil kilos, pagaba el maestro panadero, de la única panadería que había en el concejo, cincuenta pesetas por él, así que teníamos todo un mes por delante, para preparar los nueve mil kilos de leña, que nos proporcionarían las ciento cincuenta pesetas, con las que calmaríamos las iras de aquella inhumana ley, que tan despiadadamente nos había castigado. Parecía que mi madre poseía la fuerza del más intrépido de los hombres, talmente era un gigante que con una fiereza incomparable, chorreando sudor y espelurciada su rubia cabellera al viento, cortaba sin el menor descanso encinas, robles y espineros, mientras que yo imitándola en cuanto podía, podaba aquellos arbustos con el más grande de todos mis entusiasmos. Serían las tres de la tarde y no habíamos hecho aun el más pequeño descanso, cuando mi madre me dijo que buscase caracoles, que se criaban en abundancia por aquellos lugares, tal cosa hice mientras que ella prendía un buen fuego, y allí asamos los caracoles que al ser atacados por el calor, estiraban su cuerpo asándose perfectamente, y fue aquella asquerosa comida la que mitigó nuestra hambre. Y así un día, y quince, y veinte, hasta que logramos preparar sin desfallecer ni descansar, los tres carros de leña, acarreándolos a las costillas, en otras ocasiones poleándolos (haciéndoles rodar) por entre los zarzales y las peñas, hasta poder llegar con tan copiosa cantidad de leña, al estratégico lugar donde el panadero con su carro, pudiera cargar la leña. Estábamos embalagándola (apilándola) mi madre y yo muy ufanos y satisfechos, de la difícil victoria que habíamos en tan escaso tiempo conseguido, porque en duda pongo, que pocas gentes en todo el Universo en las circunstancias que nosotros nos encontrábamos hubieran podido lograrlo. Digo yo que en tal trabajo nos encontrábamos amontonando aquella leña, que todos los tochos (leños) medio descortezados por la cantidad de veces, que fue menester rodarlos por entre los cuetus (piedras) que poblaban aquel xerrapeíru (sierra) daban señales y no por los cortes de las herramientas, de haber sufrido lo indecible por encontrarse despeyexáus (despellejados) hasta casi el total emporricamiento (desnudez) de las arnas (cortezas) que los cubrían. Nuestras físicas humanidades se encontraban tan maltrechas después de tantos días de sobrehumano trabajo y de raquíticos y deplorables alimentos, que tal parecía que éramos cadabres (cadáveres) vivientes, sino supiesen cuantos nos conocían, que éramos dos invencibles barras del más puro acero. Yo descalzo de afechu (del todo) y mi madre con las alpargatas dándoles vueltas alrededor del tobillo, imposibilitadas del menor encatesu (remiendo) todas nuestras escasas vestiduras lucíanse tan acuchilladas, como si fatáus (muchos) puñales anárquicamente las hubieran rasgado. Y nuestras pieles por todos los lados se encontraban arraguñáes (arañadas), pinchadas, magulladas, en definitiva martirizadas por las piedras, por los espinos, por la infinidad de arbustos que en aquella sierra casi inaccesible para las mismas cabras, yo y mi madre como dos guerreros invencibles, cortamos aquellos tres carros de leña, que al decir de mi madre, servirían estupendísimamente bien para amagostar (asar) a la propia ley, y a los sinvergüenzas y deshumanizadores fascistones que la vieran fechu (hubieran hecho). Y en postura tan deplorable se empobrecían nuestros desventurados cuerpos, por todo lo contrario, nuestros espíritus se lucían sanos y fortalecidos, orgullosos y alegres, por haber conseguido aquel trabajoso y casi imposible triunfo. También solía decir mi madre dentro de una rabia y desilusión enfurecida, que si los «roxus» (rojos) hubiesen batallado con el mismo ardor, e indómito entusiasmo que nosotros habíamos puesto, todos los fascistones de Europa serían nada para vencerlos, ni en lo más mínimo. Vuelvo a repetir, que concluíamos mi madre y yo de empericotar (apilar) los cuatro leños que faltaban para dar por terminada aquella proeza, cuando la diosa fortuna nos vino a visitar en la forma de Falu el maderero, que más o menos, esto fue lo que nos hizo, y nos dijo: ¡Buenas tardes Lluza!, que así era como llamaban en asturiano a mi madre, ya que en castellano su gracia es Luzdivina. ¡Se ‘l tou home allevantara la motchera, ya te viera a tí ya ‘l tuo fiyiquín, nel estáu que vus deixó la llamazoúsa ley del venceor, paime amín, qu'el probetayu espavoríu per tan grandie inxusticia, oitra vez se morrería! (Si tu marido volviera al mundo y te viera a ti y a tu pequeño hijo, en la situación que os ha dejado la fangosa ley del vencedor, me parece a mí, que el pobre lleno de un enloquecedor pavor por tan grande injusticia, otra vez se volvería a morir). —Recuerdo yo muy bien, lo mismo que si en este momento de nuevo lo estuviese viviendo, lo que me ha hecho esta canallesca ley que ahora a ti te martiriza, cuando en los frentes de Teruel me cogieron prisionero. Me internaron en un campo de concentración, y me dieron más palos que días me quedan de vida, aunque muerra tan viétchu (muera tan viejo) como Marcelín el de Fresnedo, que le llevó Dios cuando pasaba de los ciento diez años. Como comida nos daban una lata redonda de sardinas o bonito, que los prisioneros le llamábamos «el reloj», ya que así era de pequeña. Cuando te salía podre, que sucedía la mayor parte de las veces, te pasabas el día haciendo vigilia. ¿Cuánto te va a dar el panadero por esta leña Lluza? ¡Hombre yo creo que son tres carros buenos, y como está pagándose a diez duros el carro, pues me dará treinta! ¿Algamate? (alcánzate para la multa). ¡Sí Falu, ye lu xustu! (Es lo justo). Rafael, que así se llamaba Falu, (uno de los hombres más honrados, trabajadores y enteros que yo he conocido), a la vez que del bolsillo interior de su chaqueta sacaba la cartera dijo: ¡Mera compañera, voy a venir con el camión de la compañía maderera y llevar toda esta montaña de leña a Trubia, yo te voy a entregar ahora por ella trescientas pesetas, si después vale más, ya te daré el resto, y si vale menos, considera ese dinero que te di, como regalo de un roxu decente ya honráu comu tú le yes miou neña! (Rojo decente y honrado como tú lo eres mujer). Al día siguiente que era feria semanal en la capital del concejo, pidiole mi madre prestado a una buena vecina amiga suya un paxiechacu (traje, vestido) y unas zapatillas, y así vestida de prestado la pobre, se trasladó bien de mañana a la Villa, pagó la multa a aquellos canallas que servían a una ley tan ultrajante, que a los vencidos y sus inocentes descendientes peor que a apestosos esclavos nos trataba. Luego, después, compró ella un paxietyín (un vestidito), unas zapatillas y unas madreñas, para mí, un buzo, que era la vestimenta que entre los pobres se estilaba, unas alpargatinas y unas fuertes madreñas, y después de mercar algunas cosas necesarias, vino para casa la mar de contenta y satisfecha. Y ahora yo me pregunto a muchos años de distancia, viviendo aquellos por mí vividos pisoteados y vengativos tiempos, ¿a qué asesinas, sucias y cobardosas manos, irían a parar, aquellos nuestros dineros, ganados con el sobrehumano esfuerzo y la más justa honradez, manchados por la sangre de nuestras heridas producidas en el agotador trabajo, y mojados por tantas gotas de sudor, como de estrellas debe de haber en el infinito cielo? ¿No se dan cuenta amigos lectores, que injusticias como ésta, o de otra índole aun mayores, deben de contarse al Mundo, pese a quien pese, para quienes las escuchan forjen en sus sentimientos, de que en toda guerra, y sobre todo las civiles, dejan tras de sí, primeramente el dolor más deshumanizante, después las venganzas más pervertidas, que darán vida con fuerza ilimitada, a la repugnante, sanguinaria y odiosa fiera, que todo ser humano, desde los primitivos tiempos de su nacencia, lleva celosamente escondida, en el apartamiento más oscuro y más brillante de su espíritu, donde se mueve gozoso el sentimiento humano, tras de saber que a su Prójimo bien le ha hecho, y se revuelve envilecido, encanallado y airado por el odio y las iras endiabladas, cuando también comprende que a sus semejantes, en el dolor y el sufrimiento los ha sumergido. Y fue precisamente a estos desatinados sentimientos, manejantes en aquellos tristes momentos, de las inhumanas leyes que regían los destinos de mi Patria, donde fueron a parar mis dineros, mis primeros dineros, ganados con más santidad y honradez, que pueda llevar dentro la propia Hostia Santa, que es tanto como decir, que sólo los mismos demonios faltos de toda conciencia y sin el más mínimo sentimiento de honestidad, podrían sin sentir asco de sus propias personas, apoderarse de los honrados y muy fatigosos trabajos, de una viuda de los roxus (izquierdistas, rojos, por el mismo estilo), y de un huérfano de los mismos. ¡¡Yo creo, que como aún no habían satisfecho sus ansias asesinas, con la muerte de mi padre y de tantos inocentes, precisaban en el momento que preciso les venía, afestinarse en postres con el esfuerzo y sufrimiento de sus deudos!! Durante algunos días viví yo jugueteando por la aldea, mi vida sin ninguna preocupación, muy contento porque iba vestido con aquel mono nuevo, más delgado que un papel de fumar, ya que se me había esgazáu (roto) por más de media docena de lugares, pero aún así, a mí me parecía que llevaba puesto, mejores galas que el mismo vencedor, que poco lucía sobre sus costillas, que se le pudiera denominar verdaderamente honrado. Mi madre mientras tanto, seguía incansablemente trabajando por las tierras de los vecinos, sin jamás cobrarles ni una peseta de sueldo, pues ella tan sólo quería, que al cambio de sus sudores le dieran una cestina de patatas, una fontadina de farina, ou de fabes lu mesmu foran prietes que blanques, d'arbeyinus ou d'oitra cebeira, dalgún terreñaín de lleiche, mazá, tarabazá, ‘n culiestrus ou cabantes de brañar. (Una fuente de harina, o de alubias de cualquier marca o color que fueran, de guisantes o de cualquier otro cereal que fuera, algún jarro de leche, desnatada, cuajada, o la que alumbran las vacas recién paridas, o de la que terminasen de ordeñar a una vaca de leche). Ella llegaba todos los atardeceres a nuestra casa, sudorosa y cansada, pero resplandeciente de alegría, porque en su mandil traía mi comida. Luego, después de que yo me hartaba, nos acostábamos los dos en aquel jergón de sacos, repleto de hojas de maíz y también de pulgas, y abrazada a mí, se quedaba muy pronto profundamente dormida. Yo que desde niño he dormido poco siempre, quizás para hacer bueno el dicho que de camino me invento, que considera al que poco duerme más infeliz, que quienes tienen la dicha de dormir prácticamente, dentro de estos mis desvelos, en la silenciosa tranquilidad de la noche de aquella amplia sala desmueblada, cuyas paredes y techo estaban del sarro que deja el humo, y plagadas de arroxetáus (enrubiecidos) goterones, que ponían al descubierto las primeras pinturas que habían tenido, fendíu (cortado) de continuo este silencio, por el risueño y sórdido murmullo que alumbraba el pequeño río que vertiginosamente se deslizaba a menos de diez metros de nuestra casa, y otras veces también era enruxeráu (alterado) aquel silencio, por los ladridos de los perros de la aldea, o por el cante siempre misterioso y apabullador que hacen las curuxas (buhos) en la noche, cuento yo en que estos desvelos, observaba el placenteroso dormir de mi madre, con su respirar acompasado, fuerte y sano, con todos sus acerosos músculos, con naturalidad relajados, talmente parecía mi madre del todo inofensiva, mas sin embargo, aquel perfecto y vigoroso cuerpo que acoplaba fuerzas en el descanso, de la misma natural manera que agigantadamente dormido descansaba, cuando despierto se hallaba, se transformaba en un invencible e incansable guerrero, condenada ya a luchar en l'engarradiétcha del trabayu (la pelea del trabajo), todos los momentos de su vida, por los mismos endemoniados vencedores, que primeramente le habían achuquináu ‘l sou home ya lus sous fíus. (Asesinado a su marido y a sus hijos). Y ahora que ya todo ha pasado, y lejos de olvidarlo se agiganta cada día más en mi mente, yo me pregunto, que si mi madre no hubiese sido así de luchadora, de brava, de valiente y honrada, qué seria de mí y de ella misma, acosados en todo momento por la ley insana del vencedor, y xunius (uncidos) también para siempre, en el desventuroso carro de la esclavitud bien vigilada, por el látigo y la pistola del triunfador.

    Primer Diccionario Enciclopédicu de la Llingua Asturiana > carraca

  • 16 bonus

    bonus (arch. duonus, s. S. 852), a, um, Compar. melior, -ius, Genet. -ōris, Superl. optimus (v. opto), a, um, gut seiner Natur u. seinem Wesen nach (Ggstz. malus), fast in allen Beziehungen entsprechend dem griech. ἀγαθός (Ggstz. κακός), I) adi.: A) gut sowohl in physischer als auch in geistiger Hinsicht, trefflich, tüchtig, brav u. dgl., 1) an sich gut, bonae aedes, boni postes, Plaut.: nummi boni (Ggstz. nummi adulterini), Cic.: calamus, Cic.: agrum meliorem in his regionibus habet nemo, Ter.: optimum argentum, vortrefflich gearbeitetes, Cic. – vox, Quint.: bonā esse voce, Plaut. – memoria (Gedächtnis) b., Cic.: si meliore memoriā es, velim scire, ecquid de te recordere, Ter. – bona carmina (Ggstz. mala c.), Hor.: verba suā naturā bona aut mala (versch. v. bona verba unten no. I, A, 2, l), Cic.: verba valde bona, Cic.: bona dicta, Witze, Enn. fr.: scripta optima Graecorum, Hor.: omnia meliora facere, vervollkommnen, Cic. Tusc. 1, 1. – ars b., artes b., lobenswerte-, edle Eigenschaft, -Eigenschaften, Sing. b. Quint., Plur. b. Sall. u. Tac. (vgl. Spalding Quint. 12, 1, 7). – bonae res, das Gute (Ggstz. aliena ac nihil profutura), Sall. Iug. 1, 5. – adulescentes bonā indole praediti, Cic.: vir egregio ingenio bonisque omnibus disciplinis, Gell. – optimum est! vortrefflich! Plaut. (s. Brix Plaut. capt. 696).

    Insbes.: a) = καλός der äußern Erscheinung nach gut, hübsch, schön, forma bona, Ter. u. Varr., melior, Hor.: cervix b., Suet.: M. Lepidus iuvenis formā, quam mente melior, Vell.: mulier bona aspectu, Ambros. ep. 27. no. 16. – b) von Geburt gut, von guter Abkunft, vornehm, angesehen, auch mit ethischem Nebenbegr. des Rechtlichen, Achtungswerten, wie honett, bono genere natus, Plaut. u. Cic. u. (Ggstz. malo genere natus) Cornif. rhet.: illam civem esse Atticam, bonis prognatam, honetter Leute Kind, Ter. – c) zum Geschäft gut, tüchtig, geschickt, brav, wacker, α) übh.: gubernator, gladiator, imperator, Cic.: dux, Ov.: poëta, Cic.: non boni, sed imperiti medici, Cels.: übtr., stilus optimus et praestantissimus dicendi magister, Cic. – m. Abl., hic iaculo bonus, hic longe fallente sagittā, Verg.: et proelio strenuus erat et consilio bonus, Sall. (vgl. im folg. pace belloque b.). – u. bonus (geschickt, kundig) m. Infin., Verg. ecl. 5, 1. Val. Flacc. 1, 438. Sil. 14, 453: u. so so melior (geeigneter, brauchbarer, tüchtiger) m. Infin., Pers. 4, 16. Lucan. 8, 381. Sil. 1, 681. Val. Flacc. 1, 424. Claud. IV. cons. Hon. 541; de nupt. Hon. et Mar. 314: u. optimus m. Infin., Stat. silv. 2, 3, 70. – subst., boni, tüchtige Männer, Cic. Tusc. 1, 110. – β) zum Kampfe, im Kriege tüchtig, wacker, brav (Ggstz. malus, ignavus, s. Dietsch Sall. Iug. 86, 3), meist subst., iuxta boni malique, strenui et imbelles inulti obtruncari, Sall.: pari periculo, sed famā impari boni atque ignavi erant, Sall.: optimus quisque cadere aut sauciari, Sall. – m. Abl., vir pace belloque b., Liv.: bonus militiā, Tac.: bello meliores (Ggstz. rudes), Sall.: Pisidae optimi bello, Liv. Vgl. Fabri Sall. Iug. 13, 1. Drak. Liv. 4, 2, 2. Kießl. Tac. ann. 1, 3.

    2) in bezug auf die Empfindung, das Befinden, die Lage jmds., gut, trefflich, frisch, gesund, angenehm, günstig, glücklich, a) v. phys.. u. geistigen Befinden, gut, trefflich, gesund, valetudo bona, Cic., optima, Caes. – mens b., vernünftiger, gesunder Verstand (Ggstz. furor), Liv. u.a.: numquid vis? D. mentem vobis meliorem dari, Ter. – animus b., ein ruhiger, gelassener Sinn, Plaut.: bono animo esse, guten Mutes sein, Cic. u.a. (bes. oft es bono animo u. bono animo es, sei guten Muts, Komik., Varr. u. Apul.; s. Hildebr. Apul. met. 7, 12. p. 567): bonum animum (Mut) habere, Liv., de Numidia, Sall. – b) v. phys. Eigenschaften u. Zuständen, gut, frisch, gesund, color (Gesichtsfarbe), Lucr. u. (Ggstz. malus) Ov.: melior sanguis (Jugendblut) dabat, Verg.: aetas bona, das frische Alter = die Jugend (Ggstz. aetas mala), Cic. u. (der Tiere) Varr. – v. Lust u. Witterung, caelum b., Cato: bona et certa tempestas, Cic.: tempestas melior, via peior, Hor. – c) v. Örtl.: Th. Non in loco emit perbono has (aedes)? Tr. Immo optimo. Plaut.: amnis doctus iter melius, Hor. – d) v. unschädlichen Dingen, gesund, heilsam, unschädlich, vinum, Cels.: aquae, Prop. – e) v. den Sinnen angenehmen Dingen, gut, köstlich, edel, regio rebus opima bonis, Lucr.: bonis rebus explere, Lucr.: optimis rebus uti, in jeder Hinsicht auf das beste (feinste) eingerichtet sein, Nep. – grandi pecuniā et re bonā multā (mit vielen Kostbarkeiten) copiosus, Gell. – optima quaedam (Ggstz. vilia et minuta), Plin. ep. 2, 6, 2. – insbes., bonae res, wie τὰ ἀγαθά, köstliche Sachen, d.i. köstliche Salben, Leckerbissen, Delikatessen, Nep.: cena b., Catull.: cenarum bonarum assectator, Sen. – f) v. Nachrichten u. Gerüchten, gut, angenehm, günstig, nuntii b., Plaut.: bona de Domitio, praeclara de Afranio fama est, Cic. – g) v. Gesinnung u. Denkart, et quorum melior sententia menti, Verg. – h) v. Lebens-u. Gemütszuständen, fama b. (ευδοξία), guter Ruf, Cic. (vgl. fama): optimae opinionis vir, ICt. – cum bona gratia, s. grātia. – cum b. venia, u. bl. bonā veniā, s. venia. – spes b., Cic. u.a. (vgl. spes). – i) v. menschl. Handlungen, Verhältnissen u. Lagen, gut = nützlich, verdienstlich, bona facta, Tac.: exemplum b., Tac.: alcis operā optimā fortissimāque usum esse, Caes.: bonā fortique operā eorum se ad eam diem usum, Liv.: bonam operam navare adversus alqm, Aur. Vict. – od. gut = gedeihlich, günstig, glücklich, bona initia (Ggstz. mali eventus), Sall.: bonus eventus, Varr.: exitus boni, Hor.: haec omnia meliores habebunt exitus, Cic.: fata b., Hor.: fatis melioribus uti, Verg.: salutis bonae si quid, Cic.: raro simul hominibus bonam fortunam bonamque mentem dari, Liv.: b. mors, ein glücklicher, leichter Tod, Plin. ep.: b. navigatio, Cic. u. Val. Max. – bonae res, günstige, glückliche Umstände od. Lage, Glück (Ggstz. malae), Plaut., Cic. u. Liv.: res et fortunae tuae... quae quidem cotidie faciliores mihi et meliores videntur, Cic. – in bonam partem, in optimam partem accipere (vgl. accipio), Cic. – k) v. der Zeit, gut = günstig, glücklich, froh, heiter, dies b., Ov., Sen. u. Petr.: optima quaeque dies miseris mortalibus aevi prima fugit, Verg.: bona hora, Petr.: bonas horas male collocare, Mart. – endlich l) v. Vorbedeutungen u. allem, was dazu gehört, gut = Glück bringend, günstig, von guter Vorbedeutung, auspicium b., Cic.: meliore opus est auspicio, Plaut.: omine cum bono, Catull.: bona cum alite, Catull.: ite bonis avibus, Ov. – v. der Rede, dicamus bona verba, Tibull.: linguis animisque favete; nunc dicenda bono sunt bona verba die, Ov.: dah. übtr., bona verba quaeso, nur gemach! Ter. Andr. 204. – u. die Eingangsformeln: quod bonum faustum felix fortunatumque sit, Cic.: quod bonum atque fortunatum sit, Plaut.: quod bonum faustumque sit tibi domuique tuae, Caesar Auguste, Suet.: venerare, ut nobis haec habitatio bona fausta felix fortunataque evenat, Plaut. trin. 40 sq. – u. vor Edikten: bonum factum, Heil u. Glück! Suet. (vgl. die Auslgg. zu Suet. Caes. 80, 2): bonum factum, ut edicta mea servetis, wohlan denn, nehmt in Obacht usw., Plaut.

    3) in bezug auf Zweck u. Gebrauch gut, d.i. tauglich, geeignet, zweckmäßig, bequem, aetas tironum plerumque melior, taugt besser, Cic. Tusc. 2, 38. – mit ad u. Akk.: terra cuiusmodi sit refert, et ad quam rem bona aut non bona sit, Varr.: campi militi Romano ad proelium boni, Tac. – m. Dat., ager frugum fertilis, bonus pecori, Sall.: quia mons pecori bonus alendo erat, Liv.: civitatibus suis quidem non boni (für ihre St. nicht von Segen), sed etc., Cic. de or. 3, 139. – dah. bonum est, es hilft, Cato. – quod mihi erit bonum atque commodum, bequem u. leicht für mich, Ter. – melius est m. 2. Sup., vitatu quidque petitu sit melius, Hor. sat. 1, 4, 116. – optimus est m. 2. Sup., quist amor cultu optumus, Plaut. mil. 101: bes. optimum factu esse, Cic. ep. 7, 3, 1. Cic. II. Verr. 1, 67 u. 136; Cat. 1, 29. Caes. b.G. 4, 30, 2. Liv. 38, 22, 2. – u. bonum est (es ist gut, ersprießlich, geraten, heilsam) m. Infin., Plaut. Curc. 176. Publ. Syr. sent. 47 R2: bonum atque utile est m. Acc. u. Infin., Dict. Cret. 2, 22: u. bonum videtur m. Infin., Augustin. conf. 8, 1: u. melius est m. Infin., Cic. ep. 9, 18, 2; de legg. 3, 54: u. erit melius m. Infin. perf. act., Liv. 3, 41, 3; 3, 48, 2: u. optimum est m. Infin., Caes. b.G. 2, 10, 4: u. optimum factu videtur m. Infin., Sall. Iug. 107, 5: u. optimum videtur m. Acc. u. Infin., Liv. 3, 4, 10 u. 27, 4, 3: u. optimum factu credens od. ratus m. Infin., Sall. Cat. 32, 1; 55, 1; 57, 5: u. (id) optimum est (ist am geratensten) m. folg. ut u. Konj., Plaut. trin. 486. Callistr. dig. 4, 2, 13: u. hoc mihi factu est optimum m. folg. ut u. Konj., Plaut. aul. 582: u. optimum est m. bl. Konj., Plaut. Men. 947 (dazu Brix mehr Belege).

    4) übtr. auf den Grad einer Menge, gut = ziemlich, nicht unbeträchtlich, ansehnlich, bona pars hominum, Hor.: bonam partem sermonis in hunc diem differre, Cic.: u. verb. bonam magnamque partem ad se attulit, Ter.: sit bona librorum copia, Hor.

    B) in moral. Hinsicht gut, 1) im allg., gutartig, brav, bieder, redlich, rechtschaffen, zuverlässig, ehrenhaft, treu, ehrlich (s. Dietsch u. Fabri Sall. Iug. 5, 5), a) v. Gesinnung u. Handlungsweise, ingenio bono esse, Ter.: ob mores bonos, Cels.: bono animo in populum Rom. esse, Caes.: consilio bono, in guter Absicht, Cic.: fides b., bonā fide, s. 1. fidēs. – conscientia b., Quint., conscientia optima, Plin. ep. – bona atque honesta amicitia, Sall.: societas b., Tac.: – causa b., Cic.: ratio bona cum perdita confligit, Cic. – bona pars tui, v. Geist (Ggstz. corpus), Sen.: u. so optima pars hominis, Cic.: u. quod est optimum in nobis, Lact., u. quod in homine praestantissimum et optimum est, Cic. Vgl. Bünem. Lact. 1, 7, 13. p. 49 sq. – b) v. Pers., bonus auctor, Cic.: u. so auctor valde bonus, auctor optimus, Cic.: M. Lepidus iuvenis formā quam mente melior, Vell.: boni fidelesque socii, Liv.: in foro infimo boni homines et dites ambulant, in medio, ibi ostentatores meri, Plaut.: naturā optimus, Sen.: fecit (homines) ex malis bonos, ex bonis optimos, Capitol. – bes. oft vir bonus u. subst. bl. bonus, der brave, biedere, rechtliche, wohlgesinnte, honette Mann, der Biedermann, Ehrenmann, auch ironisch (s. Sorof Cic. de or. 2, 85. Jordan Cic. Caecin. 16. p. 171), negant quemquam esse bonum virum nisi sapientem, Cic.: hoc autem celandi genus quale sit et cuius hominis, quis non videt? certe non aperti, non simplicis, non ingenui, non iusti, non viri boni; versuti potius, obscuri, astuti, fallacis etc., Cic.: pessimus atque optimus vir, Quint.: iustis autem et fidis hominibus, id est bonis viris, ita fides habetur, ut etc., Sall.: vir gratus bonusque, Liv., od. gratus homo et vir bonus, Cic.: ipso homo melior non est, es gibt keinen braveren Mann als ihn, Petr.: tanto melior! (Ggstz. tanto nequior), wir »desto besser!« (s. Wagner Ter. heaut. 549): homines optimi, die guten (lieben) Leutchen (iron.), Cic.: viri boni est misereri, Cic. – subst. (vgl. Dietsch Sall. Iug. 42, 3), proprium est boni recte facere, Quint. 5, 10, 64: bonus tantum modo segnior fit, ubi neglegas, malus improbior, Sall.: Plur., minor vis bonis quam malis inest, Plin. ep.: boni, Ggstz. nefandi (die Ruchlosen), Ov. – u. im Voc. in der Anrede, mein guter, braver, wackerer, wie ὠγαθέ, ὠγαθοί, α) in freundlicher Anrede: dux bone, Hor.: optimi viri, Cic.: o bone, Hor. u. Pers.: bone, Hor.: boni, Hor. – β) mit Ironie: bone vir, sauberer Bursche, Plaut, u. Ter.: quid ais, bone (du sauberer) custos defensorque provinciae? Cic.: boni, ihr lieben Leutchen, Hor. Vgl. Brix Plaut. capt. 951. Spengel Ter. Andr. 616. Fritzsche u. Heindorf Hor. sat. 2, 2, 1. Drak. Sil. 2, 240. – u. Bonus = Χρηστός, der »Redliche«, als Beiname des Phocion, Nep. Phoc. 1, 1.

    2) insbes.: a) politisch gut-, wohlgesinnt, patriotisch gesinnt, loyal, gemeinsinnig, d.i. in Rom = aristokratisch gesinnt, in Athen usw. = demokratisch gesinnt, ut eum, quem bonum civem semper habuisset, bonum virum (rechtl. M.) esse pateretur, Cic.: bonus et fortis civis (Ggstz. aut timidus aut sibi potius consulens), Cic.: boni cives, boni viri (Ggstz. seditiosus civis), Cic.: qui ita suum consulem observavit, ut et illi quaestor bonus et vobis omnibus optimus civis videretur, Cic.: pars (Partei) melior (Ggstz. pars deterior), Liv. – subst., ein Gutgesinnter, ein Patriot, loyaler Bürger, Sing. u. Plur. b. Cic. u.a.: omnes boni, Cic.: boni complures, Sall.: fautor et cultor bonorum, Liv.: so auch optimi viri, achtbare Patrioten, Cic.: u. ironisch, etsi propediem video bonorum (Patrioten), id est lautorum et lo upletium (Leuten, die gern gut leben u. volle Beutel haben) urbem refertam fore, Cic. ad Att. 8, 1, 3. – b) sittlich gut = sittsam, keusch, tugendhaft, quid dicas, nullam mulierem bonam esse, Plaut.: femina, Cic.: virgo, coniunx, Catull.: pueri boni malique, Catull. – amor, Catull. – c) gutmütig, uneigennützig, von Hetären, die kein Geld nehmen, expedit bonas esse vobis, Ter.: at bona, quae nec avara fuit, Tibull. – d) gütig = gnädig, gewogen, gefällig, des bonus veniam, Hor.: vos Manes este boni, Verg.: di boni! als Ausruf, Komik, u. Cic. (s. Spengel Ter. Andr. 338): bone deus, Augustin. conf. 2, 6, 12. – hic si, quā modeste munifico esse licet, vellet bonus atque benignus esse, Hor. – m. Dat., vicinis bonus esto, Cato: sis bonus o felixque tuis, Verg. – m. in u. Akk., eo velim uti possem bono in me, Cic. – dah. als Beiname des Jupiter, Iuppiter Optimus Maximus, abgekürzt OM. ( nicht Maximus Optimus, s. Cic. de nat. deor. 2, 64), Cic. u.a. – u. Bona Dea, s. bes. S. 846. – optimus zuw. noch durch Advv. gesteigert, wie: satis opt., Aur. Vict. Caes. 39, 26: valde opt., Plin. Val. 3, 3: plane opt., Apul. de dogm. Plat. 2, 19: perquam optimus, Itala psalm. 22, 5 (b. Cypr. ep. 63, 12). – / vulg. Genet. Sing. Femin. bone, Corp. inscr. Lat. 10, 1231 (a 490 p. Chr.): arch. Dat. Sing. Femin. bonai, Corp. inscr. Lat. 6, 54: arch. Nomin. Plur. bonei, Catull. 61, 232 Schw.: arch. Dat. Plur. boneis, Corp. inscr. Lat. 1, 1194 u. 10, 600. Plaut. Poen. 1216 cod. Ambr. – Kompar. arch. Akk. meliosem, Varr. LL. 7, 27. Paul. ex Fest. 122, 2 = 87, 25 Thewr. (nach Bugges Vorschlag): Abl. Sing. gew. meliore, doch auch meliori, Act. fr. Arv. aus dem J. 101. I. lin. 73. Corp. inscr. Lat. 8, 1183 (aber Cic. Quinct. 4 Kayser und Müller meliore): arch. Dat. od. Abl. Plur. meliosibus, Paul. ex Fest. 264, 6. – Superl. auch gedehnt opitumus, Corp. inscr. Lat. 1, 1016: opitimus, Corp. inscr. Lat. 6, 2440. – Superl. bonissimus od. melissimus ungebr. nach Varr. LL. 8, 75 u. 76; doch bonissima femina, Corp. inscr. Lat. 5, 342*. – arch. Nbf. duōnus, Paul. ex Fest. 67, 1. Cn. Marc. carm. bei Fest. 165 (a), 30; vgl. Gloss. II, 56, 56 ›duonus, ἀγαθός‹: Genet. Plur. duonoro(m), Corp. inscr. Lat. 1, 32.

    II) subst., bonum, ī, n., Kompar. melius, n., 1) das Gute = die gute Beschaffenheit, der gute Zustand usw., ni vis boni in ipsa inesset forma, Ter.: in bonum vertere, sich zum Guten wenden, zum Guten ausschlagen, Caes.u. Liv.: mutare in deterius aut in melius, Sen.: mutari in melius (von Pers.), Tac.: perniciosa illorum consilia fortuna deflexit in melius, Sen.: pleraque ab saevis adulationibus aliorum in melius flexit, wußte die bessere Seite herauszukehren, Tac.: reficere in melius et in maius, verbessern u. vergrößern, Plin. ep.: it in melius valetudo principis, es geht besser mit der G. des F., Tac. – 2) wie το ἀγαθόν, bonum, ī, n., u. wie τὰ ἀγαθά, Plur. bona, ōrum, n., das Gut, das Gute, a) übh. jedes phys., geistige u. moralische Gut, Glücksgut, Glück, körperl., geist. u. moral. Vorzug, Talent, Tugend, übh. alles, was gut, recht u. löblich ist (Ggstz. malum), α) Sing.: bonum breve est, Nov. fr.: sapiens et bonum ferre potest modice et malum fortiter aut leviter, Varr. fr.: aut honoribus aucti aut re familiari, aut si aliud quippiam nacti sumus fortuiti boni aut depulimus mali etc., Cic.: forma bonum fragile est, Ov.: summum bonum erae esse putabam hunc Pamphilum, Ter.: bonum tuum concoquas, genieße dein Glück, Petr.: nihil melius homini sit a dis immortalibus datum, kein größeres Gut, Cic. – bonum naturale, angeborenes Talent, Nep. – bonum mentis est virtus, Cic.: bonum tuum auge et exorna, dein Gutes (deine Vorzüge, deine Tugenden), Sen. – ius bonumque, was recht u. gut ist, Sall.: aequum et bonum u. dgl., s. aequus (oben S. 194). – summum bonum, das höchste Gut (im philosoph. Sinne), Cic.: a bono honestoque in pravum abstrahi, Sall.: boni honestique sectator, Dict. – bonum! als Ausruf, etwa »du meine Güte!« Apul. met. 10, 16. – β) Plur.: tria genera bonorum: maxima animi, secunda corporis, externa tertia, Cic.: bona malaque corporis, Suet.: bona animi, Cic., Sen. u.a. (Ggstz. bona corporis et externa, Sall.): bona aut mala, Vorzüge oder Fehler, Sall.: aber bona malaque vestra, euer Wohl und Wehe, Tac.: acer bonorum et vitiorum suorum iudex, Cic.: ingenii multa bona, Sall.: eloquentiae, ingenii studiique bona, Quint.: bona pacis, Tac. – mala fugere, sequi bona, Cic. – dividere bona diversis, Gutes vom Schädlichen trennen, Hor.: omnes omnia bona dicere, sie sagten alles Gute von mir, Ter. Andr. 97: bona omnia optare od. precari alci, lauter Heil u. Segen, Plaud. rud. 639. Liv. 24, 16, 10: meliora praetervolant, deteriora succedunt, Sen. ep. 108, 25. – di melius duint, di meliora velint od. ferant u. dgl., s. deus. – b) Gut, Güter, Vermögen, Reichtum, -tümer, nur im Plur. (vgl. Cic. parad. 1, 7), bona fortunaeque, Cic.: omnium fortunae et bona, Cic.: bona, fortunae, possessiones omnium, Cic.: b. patria, Cic.: b. paterna et avita, Cic.: bona aliena, Cic.: bona privata, Cic.: bona caduca, Stat.: bonorum omnium heres, Universalerbe, Liv.: divisa inter creditores bona, Tac.: haec Heraclii bona verbo redigere (einziehen), re dissipare, Cic.: alqm patriis bonis evertere od. exturbare, Cic.: ea bona huic Heraclio utenda ac possidenda tradere, Cic. – dah. esse in bonis, im Besitz der Güter (einer Erbschaft) sein, Cic. ep. 13, 30, 1 (dagegen Cic. Tusc. 5, 28: qui sint in bonis, nullo adiuncto malo, d.i. die im Besitze u. Genusse von [phys.- u. moral.] Gütern aller Art sind): u. in dieser Bedtg. habere in bonis, ICt.: dagegen esse in bonis alcis, im Besitze jmds. sein, jmdm. angehören, ICt. – c) bonum, das Gute = der Nutzen, Vorteil, die Belohnung u. dgl., nullā boni spe, ohne sich etwas Gutes zu versehen, Tac.: quis enim ullam ullius boni spem haberet in eo? sollte sich von ihm etw. G. versehen? Cic.: quid mihi sit boni (was sollte es mir helfen), si mentiar, Plaut.: cui bono fuisset, wenn es zum Nutzen gereicht hätte, zugute gekommen wäre, Cic.: quibus occidi patrem bono fuit, Cic. – bonum publicum, der Staatsvorteil, das Staatswohl, das allgemeine Beste (Ggstz. malum publicum), hoc ita si fiat, publico fiat bono, Plaut.: bene gerere rem bono publico, Plaut.: bonum publicum simulantes, Sall.: ne ira obstaret bono publico, Liv.: privato usui bonum publicum postponitur, Tac. – so auch commune bonum, das gemeine Wohl (Beste), non desinemus communi bono operam dare, Sen. de otio 1 (28), 4.

    lateinisch-deutsches > bonus

  • 17 как ..., так и ...

    1. conj.
    gener. indifféremment... ou... (Ce procédé s'applique indifféremmenet pour la réalisation de l'embout gauche ou droit.), indistinctement... et... (Dans le présent règlement, le terme de directeur adjoint désigne indistinctement le directeur adjoint et la directrice adjointe.),... comme... (La gamme des chariots permet de choisir l'engin convenant à vos besoins, à l'intérieur comme à l'extérieur.), indifféremment... et... (Les postes portatifs devant fonctionner indifféremment sur courant alternatif et continu, le moteur est du type " universel ".)
    2. part.
    gener. et... et..., qu'il soit... ou..., que... soit... ou... (Un maillage régulier de l'espace, qu'il soit rectangulaire ou triangulaire, facilite les traitements.)

    Dictionnaire russe-français universel > как ..., так и ...

  • 18 bonus

    bonus (arch. duonus, s. S. 852), a, um, Compar. melior, -ius, Genet. -ōris, Superl. optimus (v. opto), a, um, gut seiner Natur u. seinem Wesen nach (Ggstz. malus), fast in allen Beziehungen entsprechend dem griech. ἀγαθός (Ggstz. κακός), I) adi.: A) gut sowohl in physischer als auch in geistiger Hinsicht, trefflich, tüchtig, brav u. dgl., 1) an sich gut, bonae aedes, boni postes, Plaut.: nummi boni (Ggstz. nummi adulterini), Cic.: calamus, Cic.: agrum meliorem in his regionibus habet nemo, Ter.: optimum argentum, vortrefflich gearbeitetes, Cic. – vox, Quint.: bonā esse voce, Plaut. – memoria (Gedächtnis) b., Cic.: si meliore memoriā es, velim scire, ecquid de te recordere, Ter. – bona carmina (Ggstz. mala c.), Hor.: verba suā naturā bona aut mala (versch. v. bona verba unten no. I, A, 2, l), Cic.: verba valde bona, Cic.: bona dicta, Witze, Enn. fr.: scripta optima Graecorum, Hor.: omnia meliora facere, vervollkommnen, Cic. Tusc. 1, 1. – ars b., artes b., lobenswerte-, edle Eigenschaft, -Eigenschaften, Sing. b. Quint., Plur. b. Sall. u. Tac. (vgl. Spalding Quint. 12, 1, 7). – bonae res, das Gute (Ggstz. aliena ac nihil profutura), Sall. Iug. 1, 5. – adulescentes bonā indole praediti, Cic.: vir egregio ingenio bonisque omnibus disciplinis, Gell. – optimum est! vortrefflich! Plaut. (s. Brix Plaut. capt. 696).
    ————
    Insbes.: a) = καλός der äußern Erscheinung nach gut, hübsch, schön, forma bona, Ter. u. Varr., melior, Hor.: cervix b., Suet.: M. Lepidus iuvenis formā, quam mente melior, Vell.: mulier bona aspectu, Ambros. ep. 27. no. 16. – b) von Geburt gut, von guter Abkunft, vornehm, angesehen, auch mit ethischem Nebenbegr. des Rechtlichen, Achtungswerten, wie honett, bono genere natus, Plaut. u. Cic. u. (Ggstz. malo genere natus) Cornif. rhet.: illam civem esse Atticam, bonis prognatam, honetter Leute Kind, Ter. – c) zum Geschäft gut, tüchtig, geschickt, brav, wacker, α) übh.: gubernator, gladiator, imperator, Cic.: dux, Ov.: poëta, Cic.: non boni, sed imperiti medici, Cels.: übtr., stilus optimus et praestantissimus dicendi magister, Cic. – m. Abl., hic iaculo bonus, hic longe fallente sagittā, Verg.: et proelio strenuus erat et consilio bonus, Sall. (vgl. im folg. pace belloque b.). – u. bonus (geschickt, kundig) m. Infin., Verg. ecl. 5, 1. Val. Flacc. 1, 438. Sil. 14, 453: u. so so melior (geeigneter, brauchbarer, tüchtiger) m. Infin., Pers. 4, 16. Lucan. 8, 381. Sil. 1, 681. Val. Flacc. 1, 424. Claud. IV. cons. Hon. 541; de nupt. Hon. et Mar. 314: u. optimus m. Infin., Stat. silv. 2, 3, 70. – subst., boni, tüchtige Männer, Cic. Tusc. 1, 110. – β) zum Kampfe, im Kriege tüchtig, wacker, brav (Ggstz. malus, ignavus, s. Dietsch Sall. Iug. 86, 3), meist subst., iuxta boni malique, strenui et imbelles
    ————
    inulti obtruncari, Sall.: pari periculo, sed famā impari boni atque ignavi erant, Sall.: optimus quisque cadere aut sauciari, Sall. – m. Abl., vir pace belloque b., Liv.: bonus militiā, Tac.: bello meliores (Ggstz. rudes), Sall.: Pisidae optimi bello, Liv. Vgl. Fabri Sall. Iug. 13, 1. Drak. Liv. 4, 2, 2. Kießl. Tac. ann. 1, 3.
    2) in bezug auf die Empfindung, das Befinden, die Lage jmds., gut, trefflich, frisch, gesund, angenehm, günstig, glücklich, a) v. phys.. u. geistigen Befinden, gut, trefflich, gesund, valetudo bona, Cic., optima, Caes. – mens b., vernünftiger, gesunder Verstand (Ggstz. furor), Liv. u.a.: numquid vis? D. mentem vobis meliorem dari, Ter. – animus b., ein ruhiger, gelassener Sinn, Plaut.: bono animo esse, guten Mutes sein, Cic. u.a. (bes. oft es bono animo u. bono animo es, sei guten Muts, Komik., Varr. u. Apul.; s. Hildebr. Apul. met. 7, 12. p. 567): bonum animum (Mut) habere, Liv., de Numidia, Sall. – b) v. phys. Eigenschaften u. Zuständen, gut, frisch, gesund, color (Gesichtsfarbe), Lucr. u. (Ggstz. malus) Ov.: melior sanguis (Jugendblut) dabat, Verg.: aetas bona, das frische Alter = die Jugend (Ggstz. aetas mala), Cic. u. (der Tiere) Varr. – v. Lust u. Witterung, caelum b., Cato: bona et certa tempestas, Cic.: tempestas melior, via peior, Hor. – c) v. Örtl.: Th. Non in loco emit perbono has (aedes)? Tr. Immo optimo. Plaut.: amnis
    ————
    doctus iter melius, Hor. – d) v. unschädlichen Dingen, gesund, heilsam, unschädlich, vinum, Cels.: aquae, Prop. – e) v. den Sinnen angenehmen Dingen, gut, köstlich, edel, regio rebus opima bonis, Lucr.: bonis rebus explere, Lucr.: optimis rebus uti, in jeder Hinsicht auf das beste (feinste) eingerichtet sein, Nep. – grandi pecuniā et re bonā multā (mit vielen Kostbarkeiten) copiosus, Gell. – optima quaedam (Ggstz. vilia et minuta), Plin. ep. 2, 6, 2. – insbes., bonae res, wie τὰ ἀγαθά, köstliche Sachen, d.i. köstliche Salben, Leckerbissen, Delikatessen, Nep.: cena b., Catull.: cenarum bonarum assectator, Sen. – f) v. Nachrichten u. Gerüchten, gut, angenehm, günstig, nuntii b., Plaut.: bona de Domitio, praeclara de Afranio fama est, Cic. – g) v. Gesinnung u. Denkart, et quorum melior sententia menti, Verg. – h) v. Lebens- u. Gemütszuständen, fama b. (ευδοξία), guter Ruf, Cic. (vgl. fama): optimae opinionis vir, ICt. – cum bona gratia, s. gratia. – cum b. venia, u. bl. bonā veniā, s. venia. – spes b., Cic. u.a. (vgl. spes). – i) v. menschl. Handlungen, Verhältnissen u. Lagen, gut = nützlich, verdienstlich, bona facta, Tac.: exemplum b., Tac.: alcis operā optimā fortissimāque usum esse, Caes.: bonā fortique operā eorum se ad eam diem usum, Liv.: bonam operam navare adversus alqm, Aur. Vict. – od. gut = gedeihlich, günstig, glücklich, bona initia (Ggstz. mali eventus), Sall.:
    ————
    bonus eventus, Varr.: exitus boni, Hor.: haec omnia meliores habebunt exitus, Cic.: fata b., Hor.: fatis melioribus uti, Verg.: salutis bonae si quid, Cic.: raro simul hominibus bonam fortunam bonamque mentem dari, Liv.: b. mors, ein glücklicher, leichter Tod, Plin. ep.: b. navigatio, Cic. u. Val. Max. – bonae res, günstige, glückliche Umstände od. Lage, Glück (Ggstz. malae), Plaut., Cic. u. Liv.: res et fortunae tuae... quae quidem cotidie faciliores mihi et meliores videntur, Cic. – in bonam partem, in optimam partem accipere (vgl. accipio), Cic. – k) v. der Zeit, gut = günstig, glücklich, froh, heiter, dies b., Ov., Sen. u. Petr.: optima quaeque dies miseris mortalibus aevi prima fugit, Verg.: bona hora, Petr.: bonas horas male collocare, Mart. – endlich l) v. Vorbedeutungen u. allem, was dazu gehört, gut = Glück bringend, günstig, von guter Vorbedeutung, auspicium b., Cic.: meliore opus est auspicio, Plaut.: omine cum bono, Catull.: bona cum alite, Catull.: ite bonis avibus, Ov. – v. der Rede, dicamus bona verba, Tibull.: linguis animisque favete; nunc dicenda bono sunt bona verba die, Ov.: dah. übtr., bona verba quaeso, nur gemach! Ter. Andr. 204. – u. die Eingangsformeln: quod bonum faustum felix fortunatumque sit, Cic.: quod bonum atque fortunatum sit, Plaut.: quod bonum faustumque sit tibi domuique tuae, Caesar Auguste, Suet.: venerare, ut nobis haec habitatio bona
    ————
    fausta felix fortunataque evenat, Plaut. trin. 40 sq. – u. vor Edikten: bonum factum, Heil u. Glück! Suet. (vgl. die Auslgg. zu Suet. Caes. 80, 2): bonum factum, ut edicta mea servetis, wohlan denn, nehmt in Obacht usw., Plaut.
    3) in bezug auf Zweck u. Gebrauch gut, d.i. tauglich, geeignet, zweckmäßig, bequem, aetas tironum plerumque melior, taugt besser, Cic. Tusc. 2, 38. – mit ad u. Akk.: terra cuiusmodi sit refert, et ad quam rem bona aut non bona sit, Varr.: campi militi Romano ad proelium boni, Tac. – m. Dat., ager frugum fertilis, bonus pecori, Sall.: quia mons pecori bonus alendo erat, Liv.: civitatibus suis quidem non boni (für ihre St. nicht von Segen), sed etc., Cic. de or. 3, 139. – dah. bonum est, es hilft, Cato. – quod mihi erit bonum atque commodum, bequem u. leicht für mich, Ter. – melius est m. 2. Sup., vitatu quidque petitu sit melius, Hor. sat. 1, 4, 116. – optimus est m. 2. Sup., quist amor cultu optumus, Plaut. mil. 101: bes. optimum factu esse, Cic. ep. 7, 3, 1. Cic. II. Verr. 1, 67 u. 136; Cat. 1, 29. Caes. b.G. 4, 30, 2. Liv. 38, 22, 2. – u. bonum est (es ist gut, ersprießlich, geraten, heilsam) m. Infin., Plaut. Curc. 176. Publ. Syr. sent. 47 R2: bonum atque utile est m. Acc. u. Infin., Dict. Cret. 2, 22: u. bonum videtur m. Infin., Augustin. conf. 8, 1: u. melius est m. Infin., Cic. ep. 9, 18, 2; de legg. 3, 54: u. erit melius m. Infin. perf. act.,
    ————
    Liv. 3, 41, 3; 3, 48, 2: u. optimum est m. Infin., Caes. b.G. 2, 10, 4: u. optimum factu videtur m. Infin., Sall. Iug. 107, 5: u. optimum videtur m. Acc. u. Infin., Liv. 3, 4, 10 u. 27, 4, 3: u. optimum factu credens od. ratus m. Infin., Sall. Cat. 32, 1; 55, 1; 57, 5: u. (id) optimum est (ist am geratensten) m. folg. ut u. Konj., Plaut. trin. 486. Callistr. dig. 4, 2, 13: u. hoc mihi factu est optimum m. folg. ut u. Konj., Plaut. aul. 582: u. optimum est m. bl. Konj., Plaut. Men. 947 (dazu Brix mehr Belege).
    4) übtr. auf den Grad einer Menge, gut = ziemlich, nicht unbeträchtlich, ansehnlich, bona pars hominum, Hor.: bonam partem sermonis in hunc diem differre, Cic.: u. verb. bonam magnamque partem ad se attulit, Ter.: sit bona librorum copia, Hor.
    B) in moral. Hinsicht gut, 1) im allg., gutartig, brav, bieder, redlich, rechtschaffen, zuverlässig, ehrenhaft, treu, ehrlich (s. Dietsch u. Fabri Sall. Iug. 5, 5), a) v. Gesinnung u. Handlungsweise, ingenio bono esse, Ter.: ob mores bonos, Cels.: bono animo in populum Rom. esse, Caes.: consilio bono, in guter Absicht, Cic.: fides b., bonā fide, s. fides. – conscientia b., Quint., conscientia optima, Plin. ep. – bona atque honesta amicitia, Sall.: societas b., Tac.: – causa b., Cic.: ratio bona cum perdita confligit, Cic. – bona pars tui, v. Geist (Ggstz. corpus), Sen.: u. so optima pars hominis, Cic.: u. quod est optimum in
    ————
    nobis, Lact., u. quod in homine praestantissimum et optimum est, Cic. Vgl. Bünem. Lact. 1, 7, 13. p. 49 sq. – b) v. Pers., bonus auctor, Cic.: u. so auctor valde bonus, auctor optimus, Cic.: M. Lepidus iuvenis formā quam mente melior, Vell.: boni fidelesque socii, Liv.: in foro infimo boni homines et dites ambulant, in medio, ibi ostentatores meri, Plaut.: naturā optimus, Sen.: fecit (homines) ex malis bonos, ex bonis optimos, Capitol. – bes. oft vir bonus u. subst. bl. bonus, der brave, biedere, rechtliche, wohlgesinnte, honette Mann, der Biedermann, Ehrenmann, auch ironisch (s. Sorof Cic. de or. 2, 85. Jordan Cic. Caecin. 16. p. 171), negant quemquam esse bonum virum nisi sapientem, Cic.: hoc autem celandi genus quale sit et cuius hominis, quis non videt? certe non aperti, non simplicis, non ingenui, non iusti, non viri boni; versuti potius, obscuri, astuti, fallacis etc., Cic.: pessimus atque optimus vir, Quint.: iustis autem et fidis hominibus, id est bonis viris, ita fides habetur, ut etc., Sall.: vir gratus bonusque, Liv., od. gratus homo et vir bonus, Cic.: ipso homo melior non est, es gibt keinen braveren Mann als ihn, Petr.: tanto melior! (Ggstz. tanto nequior), wir »desto besser!« (s. Wagner Ter. heaut. 549): homines optimi, die guten (lieben) Leutchen (iron.), Cic.: viri boni est misereri, Cic. – subst. (vgl. Dietsch Sall. Iug. 42, 3), proprium est boni recte facere, Quint. 5, 10, 64: bonus tantum-
    ————
    modo segnior fit, ubi neglegas, malus improbior, Sall.: Plur., minor vis bonis quam malis inest, Plin. ep.: boni, Ggstz. nefandi (die Ruchlosen), Ov. – u. im Voc. in der Anrede, mein guter, braver, wackerer, wie ὠγαθέ, ὠγαθοί, α) in freundlicher Anrede: dux bone, Hor.: optimi viri, Cic.: o bone, Hor. u. Pers.: bone, Hor.: boni, Hor. – β) mit Ironie: bone vir, sauberer Bursche, Plaut, u. Ter.: quid ais, bone (du sauberer) custos defensorque provinciae? Cic.: boni, ihr lieben Leutchen, Hor. Vgl. Brix Plaut. capt. 951. Spengel Ter. Andr. 616. Fritzsche u. Heindorf Hor. sat. 2, 2, 1. Drak. Sil. 2, 240. – u. Bonus = Χρηστός, der »Redliche«, als Beiname des Phocion, Nep. Phoc. 1, 1.
    2) insbes.: a) politisch gut-, wohlgesinnt, patriotisch gesinnt, loyal, gemeinsinnig, d.i. in Rom = aristokratisch gesinnt, in Athen usw. = demokratisch gesinnt, ut eum, quem bonum civem semper habuisset, bonum virum (rechtl. M.) esse pateretur, Cic.: bonus et fortis civis (Ggstz. aut timidus aut sibi potius consulens), Cic.: boni cives, boni viri (Ggstz. seditiosus civis), Cic.: qui ita suum consulem observavit, ut et illi quaestor bonus et vobis omnibus optimus civis videretur, Cic.: pars (Partei) melior (Ggstz. pars deterior), Liv. – subst., ein Gutgesinnter, ein Patriot, loyaler Bürger, Sing. u. Plur. b. Cic. u.a.: omnes boni, Cic.: boni complures, Sall.: fautor et cultor bo-
    ————
    norum, Liv.: so auch optimi viri, achtbare Patrioten, Cic.: u. ironisch, etsi propediem video bonorum (Patrioten), id est lautorum et lo upletium (Leuten, die gern gut leben u. volle Beutel haben) urbem refertam fore, Cic. ad Att. 8, 1, 3. – b) sittlich gut = sittsam, keusch, tugendhaft, quid dicas, nullam mulierem bonam esse, Plaut.: femina, Cic.: virgo, coniunx, Catull.: pueri boni malique, Catull. – amor, Catull. – c) gutmütig, uneigennützig, von Hetären, die kein Geld nehmen, expedit bonas esse vobis, Ter.: at bona, quae nec avara fuit, Tibull. – d) gütig = gnädig, gewogen, gefällig, des bonus veniam, Hor.: vos Manes este boni, Verg.: di boni! als Ausruf, Komik, u. Cic. (s. Spengel Ter. Andr. 338): bone deus, Augustin. conf. 2, 6, 12. – hic si, quā modeste munifico esse licet, vellet bonus atque benignus esse, Hor. – m. Dat., vicinis bonus esto, Cato: sis bonus o felixque tuis, Verg. – m. in u. Akk., eo velim uti possem bono in me, Cic. – dah. als Beiname des Jupiter, Iuppiter Optimus Maximus, abgekürzt OM. ( nicht Maximus Optimus, s. Cic. de nat. deor. 2, 64), Cic. u.a. – u. Bona Dea, s. bes. S. 846. – optimus zuw. noch durch Advv. gesteigert, wie: satis opt., Aur. Vict. Caes. 39, 26: valde opt., Plin. Val. 3, 3: plane opt., Apul. de dogm. Plat. 2, 19: perquam optimus, Itala psalm. 22, 5 (b. Cypr. ep. 63, 12). – vulg. Genet. Sing. Femin. bone, Corp. inscr. Lat. 10, 1231 (a 490 p.
    ————
    Chr.): arch. Dat. Sing. Femin. bonai, Corp. inscr. Lat. 6, 54: arch. Nomin. Plur. bonei, Catull. 61, 232 Schw.: arch. Dat. Plur. boneis, Corp. inscr. Lat. 1, 1194 u. 10, 600. Plaut. Poen. 1216 cod. Ambr. – Kompar. arch. Akk. meliosem, Varr. LL. 7, 27. Paul. ex Fest. 122, 2 = 87, 25 Thewr. (nach Bugges Vorschlag): Abl. Sing. gew. meliore, doch auch meliori, Act. fr. Arv. aus dem J. 101. I. lin. 73. Corp. inscr. Lat. 8, 1183 (aber Cic. Quinct. 4 Kayser und Müller meliore): arch. Dat. od. Abl. Plur. meliosibus, Paul. ex Fest. 264, 6. – Superl. auch gedehnt opitumus, Corp. inscr. Lat. 1, 1016: opitimus, Corp. inscr. Lat. 6, 2440. – Superl. bonissimus od. melissimus ungebr. nach Varr. LL. 8, 75 u. 76; doch bonissima femina, Corp. inscr. Lat. 5, 342*. – arch. Nbf. duōnus, Paul. ex Fest. 67, 1. Cn. Marc. carm. bei Fest. 165 (a), 30; vgl. Gloss. II, 56, 56 ›duonus, ἀγαθός‹: Genet. Plur. duonoro(m), Corp. inscr. Lat. 1, 32.
    II) subst., bonum, ī, n., Kompar. melius, n., 1) das Gute = die gute Beschaffenheit, der gute Zustand usw., ni vis boni in ipsa inesset forma, Ter.: in bonum vertere, sich zum Guten wenden, zum Guten ausschlagen, Caes.u. Liv.: mutare in deterius aut in melius, Sen.: mutari in melius (von Pers.), Tac.: perniciosa illorum consilia fortuna deflexit in melius, Sen.: pleraque ab saevis adulationibus aliorum in melius flexit, wußte die bessere Seite herauszukehren, Tac.:
    ————
    reficere in melius et in maius, verbessern u. vergrößern, Plin. ep.: it in melius valetudo principis, es geht besser mit der G. des F., Tac. – 2) wie το ἀγαθόν, bonum, ī, n., u. wie τὰ ἀγαθά, Plur. bona, ōrum, n., das Gut, das Gute, a) übh. jedes phys., geistige u. moralische Gut, Glücksgut, Glück, körperl., geist. u. moral. Vorzug, Talent, Tugend, übh. alles, was gut, recht u. löblich ist (Ggstz. malum), α) Sing.: bonum breve est, Nov. fr.: sapiens et bonum ferre potest modice et malum fortiter aut leviter, Varr. fr.: aut honoribus aucti aut re familiari, aut si aliud quippiam nacti sumus fortuiti boni aut depulimus mali etc., Cic.: forma bonum fragile est, Ov.: summum bonum erae esse putabam hunc Pamphilum, Ter.: bonum tuum concoquas, genieße dein Glück, Petr.: nihil melius homini sit a dis immortalibus datum, kein größeres Gut, Cic. – bonum naturale, angeborenes Talent, Nep. – bonum mentis est virtus, Cic.: bonum tuum auge et exorna, dein Gutes (deine Vorzüge, deine Tugenden), Sen. – ius bonumque, was recht u. gut ist, Sall.: aequum et bonum u. dgl., s. aequus (oben S. 194). – summum bonum, das höchste Gut (im philosoph. Sinne), Cic.: a bono honestoque in pravum abstrahi, Sall.: boni honestique sectator, Dict. – bonum! als Ausruf, etwa »du meine Güte!« Apul. met. 10, 16. – β) Plur.: tria genera bonorum: maxima animi, secunda corporis, externa tertia, Cic.: bona malaque
    ————
    corporis, Suet.: bona animi, Cic., Sen. u.a. (Ggstz. bona corporis et externa, Sall.): bona aut mala, Vorzüge oder Fehler, Sall.: aber bona malaque vestra, euer Wohl und Wehe, Tac.: acer bonorum et vitiorum suorum iudex, Cic.: ingenii multa bona, Sall.: eloquentiae, ingenii studiique bona, Quint.: bona pacis, Tac. – mala fugere, sequi bona, Cic. – dividere bona diversis, Gutes vom Schädlichen trennen, Hor.: omnes omnia bona dicere, sie sagten alles Gute von mir, Ter. Andr. 97: bona omnia optare od. precari alci, lauter Heil u. Segen, Plaud. rud. 639. Liv. 24, 16, 10: meliora praetervolant, deteriora succedunt, Sen. ep. 108, 25. – di melius duint, di meliora velint od. ferant u. dgl., s. deus. – b) Gut, Güter, Vermögen, Reichtum, -tümer, nur im Plur. (vgl. Cic. parad. 1, 7), bona fortunaeque, Cic.: omnium fortunae et bona, Cic.: bona, fortunae, possessiones omnium, Cic.: b. patria, Cic.: b. paterna et avita, Cic.: bona aliena, Cic.: bona privata, Cic.: bona caduca, Stat.: bonorum omnium heres, Universalerbe, Liv.: divisa inter creditores bona, Tac.: haec Heraclii bona verbo redigere (einziehen), re dissipare, Cic.: alqm patriis bonis evertere od. exturbare, Cic.: ea bona huic Heraclio utenda ac possidenda tradere, Cic. – dah. esse in bonis, im Besitz der Güter (einer Erbschaft) sein, Cic. ep. 13, 30, 1 (dagegen Cic. Tusc. 5, 28: qui sint in bonis, nullo adiuncto malo, d.i. die im Besitze u.
    ————
    Genusse von [phys.- u. moral.] Gütern aller Art sind): u. in dieser Bedtg. habere in bonis, ICt.: dagegen esse in bonis alcis, im Besitze jmds. sein, jmdm. angehören, ICt. – c) bonum, das Gute = der Nutzen, Vorteil, die Belohnung u. dgl., nullā boni spe, ohne sich etwas Gutes zu versehen, Tac.: quis enim ullam ullius boni spem haberet in eo? sollte sich von ihm etw. G. versehen? Cic.: quid mihi sit boni (was sollte es mir helfen), si mentiar, Plaut.: cui bono fuisset, wenn es zum Nutzen gereicht hätte, zugute gekommen wäre, Cic.: quibus occidi patrem bono fuit, Cic. – bonum publicum, der Staatsvorteil, das Staatswohl, das allgemeine Beste (Ggstz. malum publicum), hoc ita si fiat, publico fiat bono, Plaut.: bene gerere rem bono publico, Plaut.: bonum publicum simulantes, Sall.: ne ira obstaret bono publico, Liv.: privato usui bonum publicum postponitur, Tac. – so auch commune bonum, das gemeine Wohl (Beste), non desinemus communi bono operam dare, Sen. de otio 1 (28), 4.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > bonus

  • 19 support

    (a) (funding) soutien m;
    they depend on the government for financial support ils sont subventionnés par le gouvernement;
    what are your means of support? quelles sont vos sources de revenus?
    EU support price prix m de soutien
    (b) (backing) soutien m, appui m;
    to give or lend one's support to sth accorder son appui à qch
    support activities fonctions f pl complémentaires;
    support services services m pl de soutien;
    support staff personnel m de soutien ou des services généraux
    (c) COMPUTING assistance f technique
    support line assistance technique téléphonique
    (a) (financially) subvenir aux besoins de
    (b) (back) soutenir, appuyer
    (c) COMPUTING permettre l'utilisation de, supporter;
    this package is supported by all workstations ce progiciel peut être utilisé sur tous les postes de travail
    (d) FINANCE (price, currency) maintenir

    English-French business dictionary > support

  • 20 submisse

    sum-mitto ( subm-), mīsi, missum, 3, v. a.
    I.
    With the force of sub predominating (mostly poet. and in post- Aug. prose; cf. subicio).
    1.
    In gen.
    a.
    To set, put, or place under or below:

    singuli agni binis nutricibus submittuntur: nec quicquam subtrahi submissis expedit,

    Col. 7, 4, 3:

    vaccas tauris (for breeding),

    Pall. Jul. 4:

    vaccas in feturam,

    id. ib. 4, 1:

    equas alternis annis,

    id. Mart. 13, 6:

    canterium vitibus,

    Col. 4, 14, 1.—
    b.
    To send or put forth below, or from below, to cause to spring forth, to send up, produce, raise:

    tellus submittit flores,

    puls forth, produces, Lucr. 1, 8: fetus (tellus), id. 1, 193:

    pabula pascendis equis (tellus),

    Luc. 4, 411:

    quo colores (humus formosa),

    Prop. 1, 2, 9; cf. poet.: non monstrum summisere Colchi Majus, did not produce (from the sowing of the dragon's teeth), Hor. C. 4, 4, 63:

    summissas tendunt alta ad Capitolia dextras,

    upraised, Sil. 12, 640; so,

    palmas,

    id. 4, 411:

    manus,

    Sen. Oedip. 226; cf.

    in a Gr. construction: summissi palmas,

    Sil. 1, 673.—
    2.
    In partic., an econom. t. t., of animals or plants, to bring up, rear, raise; to let grow, not kill or cut off (cf. alo):

    arictes,

    Varr. R. R. 2, 2, 18; 2, 3, 4; 2, 3, 8:

    tauros,

    Verg. E. 1, 46:

    pullos equorum,

    id. G. 3, 73:

    vitulos,

    id. ib. 3, 159; Col. 7, 9, 4; Dig. 7, 1, 70:

    materiam vitis constituendae causā,

    Col. Arb. 5, 1:

    frutices in semen,

    id. ib. 11, 3, 36; 4, 31, 2; 4, 14, 3;

    3, 10, 15: prata in faenum,

    to let grow for hay, Cato, R. R. 8, 1; Varr. R. R. 1, 49, 1; Col. 11, 2, 27.—
    3.
    Trop.
    (α).
    To put in the place of, substitute for, supersede (rare):

    huic vos non summittetis? hunc diutius manere patiemini?

    Cic. Prov. Cons. 4, 8:

    interim tamen, quamdiu summittantur et suppleantur capita quae demortua sunt,

    Dig. 7, 1, 70, § 1:

    necesse habebit alios fetus summittere,

    ib. 7, 1, 70, §§ 2 and 5.—
    (β).
    To cherish, court:

    aetatem omnem in stipite conteres submittendo,

    Amm. 14, 6, 13.—
    B.
    To let down, lower, sink, drop, = demittere (class. and freq., esp. in the trop. sense).
    1.
    Lit.:

    se ad pedes,

    Liv. 45, 7:

    se patri ad genua,

    Suet. Tib. 20:

    latus in herbā,

    Ov. M. 3, 23:

    caput in herbā,

    id. ib. 3, 502; cf.

    verticem,

    id. ib. 8, 638:

    genu,

    id. ib. 4, 340; Plin. 8, 1, 1, § 3; cf.:

    poplitem in terrā,

    Ov. M. 7, 191:

    aures (opp. surrigere),

    Plin. 10, 48, 67, § 132:

    oculos,

    Ov. F. 3, 372:

    faciem,

    Suet. Calig. 36; cf. id. Aug. 79:

    fasces,

    Plin. 7, 30, 31, § 112; cf. Cic. Brut. 6, 22:

    capillum,

    to let grow, Plin. Ep. 7, 27, 14; Sen. Cons. ad Pol. 36, 5:

    crinem barbamque,

    Tac. G. 31; Suet. Caes. 67; id. Aug. 23; id. Calig. 47.—Mid.:

    Tiberis aestate summittitur,

    sinks, falls, Plin. Ep. 5, 6, 12.—
    2.
    Trop., to lower, let down, make lower, reduce, moderate, etc.:

    ut ii, qui superiores sunt, summittere se debent in amicitiā: sic quodammodo inferiores extollere,

    condescend, Cic. Lael. 20, 72:

    tributim summisi me et supplicavi,

    id. Planc. 10, 24:

    summittere se in humilitatem causam dicentium,

    Liv. 38, 52, 2:

    summittere se in privatum fastigium,

    id. 27, 31, 6:

    ut in actoribus Graecis fieri videmus, saepe illum, qui est secundarum aut tertiarum partium, cum possit aliquanto clarius dicere, quam ipse primarium, multum summittere, ut ille princeps quam maxime excellat,

    to moderate his efforts, restrain himself, Cic. Div. in Caecil. 15, 48:

    inceptum frustra submitte furorem,

    Verg. A. 12, 832: orationem tam summittere quam attollere decet, to sink, i. e. speak in a plain style, Plin. Ep. 3, 13, 4:

    ut illud lene aut ascendit ad fortiora aut ad tenuiora summittitur,

    Quint. 12, 10, 67; cf.:

    quando attollenda vel summittenda sit vox,

    id. 1, 8, 1:

    (soni) cum intentione summittendā sunt temperandi,

    id. 11, 3, 42: (praeceptorem) summittentem se ad mensuram discentis, accommodating his instructions to the capacity, etc., id. 2, 3, 7:

    ad calamitates animos,

    to submit, bow, Liv. 23, 25: animum periculo, Brut. et Cass. ap. Cic. Fam. 11, 3, 3:

    animos amori,

    to surrender, Verg. A. 4, 414:

    se temporibus,

    Sen. Tranq. An. 4, 1:

    verba summittere,

    to speak humbly, id. Ep. 11, 7; id. Vit. Beat. 17, 1:

    alicui se,

    to yield precedence, Just. 13, 2, 3:

    se culpae,

    i. e. to commit, Ov. H. 4, 151:

    furorem,

    to put down, quell, Verg. A. 12, 832:

    neque enim pudor sed aemuli pretia submittunt,

    Plin. 29, 1, 8, § 21:

    proinde ne submiseris te,

    be not disheartened, Sen. Cons. Marc. 5, 6.—With dat.:

    nimis videtur submisisse temporibus se Athenodorus,

    yielded, Sen. Tranq. An. 4, 1:

    neutri fortunae se submittere,

    id. Ep. 66, 6:

    animum saevienti fortunae,

    Tac. A. 2, 72:

    ut ei aliquis se submitteret,

    accept his sovereignty, Just. 13, 2, 3.
    II.
    The signif. of the verb predominating, to send or despatch secretly, provide secretly:

    summittebat iste Timarchidem, qui moneret eos, si, etc.,

    secretly despatched, Cic. Verr. 2, 3, 28, § 69.— Absol.:

    iste ad pupillae matrem summittebat,

    Cic. Verr. 2, 1, 41, § 105:

    summissis consularibus viris, qui peierarent,

    suborned, Suet. Ner. 28 init.
    B.
    In gen., to send, send off, despatch, supply (class.):

    summittit cohortes equitibus praesidio,

    Caes. B. G. 5, 58:

    subsidium alicui,

    id. ib. 2, 6; so,

    subsidium,

    id. ib. 2, 25; 4, 26; id. B. C. 1, 43:

    auxilium laborantibus,

    id. ib. 7, 85: quoad exercitus huc summittatis, Planc. ap. Cic. Fam. 10, 21, 6; Juv. 1, 36:

    sibi destinatum in animo esse, imperium alicui,

    to transfer, resign, Liv. 6, 6, 7:

    vinea summittit capreas non semper edules,

    furnishes, supplies, Hor. S. 2, 4, 43. —Hence, summissus ( subm-), a, um, P. a. (acc. to I. B.).
    A.
    Lit., let down, lowered, low (very rare):

    scutis super capita densatis, stantibus primis, secundis submissioribus,

    stooping lower, Liv. 44, 9, 6:

    Caelicolae Summisso humiles intrarunt vertice postes,

    Ov. M. 8, 638:

    bracchia,

    id. P. 3, 1, 150; Col. 6, 30, 5:

    capillo summissiore,

    hanging lower down, Suet. Tib. 68:

    purpura,

    Quint. 11, 3, 159:

    oculi,

    Plin. 11, 37, 54, § 145.—
    B.
    Trop. (class. and freq.).
    1.
    Of the voice or of speech in gen., low, soft, gentle, calm, not vehement (syn.:

    lenis, suppressus): et contentā voce atrociter dicere et summissa leniter,

    Cic. Or. 17, 56:

    vox (with lenis),

    Quint. 11, 3, 63; Ov. M. 7, 90 al.:

    murmur,

    Quint. 11, 3, 45:

    oratio placida, summissa, lenis,

    Cic. de Or. 2, 43, 183; so,

    oratio,

    Caes. B. C. 3, 19; Quint. 11, 1, 9. — Comp.:

    lenior atque summissior oratio,

    Quint. 11, 1, 64:

    (sermo) miscens elata summissis,

    id. 11, 3, 43:

    actio,

    id. 7, 4, 27. — Transf., of an orator:

    forma summissi oratoris,

    Cic. Or. 26, 90; so (with humilis) id. ib. 23, 76:

    in prooemiis plerumque summissi,

    Quint. 9, 4, 138.—
    2.
    Of character or disposition.
    a.
    In a bad sense, low, mean, grovelling, abject (syn. abjectus):

    videndum est, ne quid humile, summissum, molle, effeminatum, fractum abjectumque faciamus,

    Cic. Tusc. 4, 30, 64:

    vivere neque summissum et abjectum, neque se efferentem,

    id. Off. 1, 34, 124:

    adulatio,

    Quint. 11, 1, 30. —
    b.
    In a good sense, humble, submissive (syn.:

    humilis, supplex): submissi petimus terram,

    Verg. A. 3, 93:

    causae reorum,

    Quint. 11, 3, 154:

    civitates calamitate summissiores,

    Hirt. B. G. 8, 31, 2:

    preces,

    Luc. 8, 594; cf.:

    summissa precatur,

    Val. Fl. 7, 476:

    tristem viro summissus honorem Largitur vitae,

    yielding, overcome, Stat. Th. 1, 662.—The sup. seems not to occur.—Hence, subst.: summissa, ōrum, n. (acc. to I. A. 3. supra), substitutes (sc. capita), Dig. 7, 1, 70, § 5. —
    2.
    (Sc. verba.) Calm passages, quiet sayings:

    summissa, qualia in epilogis sunt,

    Quint. 9, 4, 137.— Adv.: sum-missē ( subm-).
    1.
    Of speech, softly, gently, calmly, not loudly or harshly:

    dicere,

    Cic. de Or. 2, 53, 215.— Comp., Cic. de Or. 3, 55, 212 (opp. contentius):

    sciscitari,

    Petr. 105 fin.
    2.
    Of character, calmly, quietly, modestly, humbly, submissively:

    alicui summisse supplicare,

    Cic. Planc. 5, 12:

    scribere alicui,

    Tac. H. 3, 9 fin.:

    loqui (opp. aspere),

    Quint. 6, 5, 5:

    agere (opp. minanter),

    Ov. A. A. 3, 582.— Comp.:

    summissius se gerere,

    Cic. Off. 1, 26, 90:

    dolere,

    Claud. B. Gild. 247.—No sup.

    Lewis & Short latin dictionary > submisse

См. также в других словарях:

  • poste — 1. poste [ pɔst ] n. f. • XIIe; subst. verb. de pondre « poser, établir », en a. franç. ; lat. ponere 1 ♦ Mar. Position, place, dans l expr.À POSTE : en place. Mettre l ancre à poste, à sa place. ♢ Astronaut. Mise à poste d un satellite… …   Encyclopédie Universelle

  • posté — 1. poste [ pɔst ] n. f. • XIIe; subst. verb. de pondre « poser, établir », en a. franç. ; lat. ponere 1 ♦ Mar. Position, place, dans l expr.À POSTE : en place. Mettre l ancre à poste, à sa place. ♢ Astronaut. Mise à poste d un satellite… …   Encyclopédie Universelle

  • Liste des émissions de C'est pas sorcier — Article principal : C est pas sorcier. Logo de l émission Cette page présente la liste des émissions télévisuelles du magazine de vulgarisation scientifique français C est pas sorcier. On recense 506 émissions au 21  …   Wikipédia en Français

  • Wpackage — Wpkg WPKG est un logiciel de déploiement, de mise à jour et de suppression automatisés des paquetages pour Windows. Il peut être utilisé pour pousser/tirer des paquetages logiciels tels que des Services Packs, des hotfixs, ou des programmes d… …   Wikipédia en Français

  • Wpkg — est un logiciel de déploiement, de mise à jour et de suppression automatisés des paquetages pour Windows. Il peut être utilisé pour pousser/tirer des paquetages logiciels tels que des Services Packs, des hotfixs, ou des programmes d installation… …   Wikipédia en Français

  • Liste Des Émissions C'est Pas Sorcier — Liste des émissions de C est pas sorcier Liste des titres des émissions C est pas sorcier. On énumère plus de 450 émissions au total. Sommaire 1 La Terre et l univers 1.1 Faune 1.2 Géographie et géologie …   Wikipédia en Français

  • Liste des emissions C'est pas sorcier — Liste des émissions de C est pas sorcier Liste des titres des émissions C est pas sorcier. On énumère plus de 450 émissions au total. Sommaire 1 La Terre et l univers 1.1 Faune 1.2 Géographie et géologie …   Wikipédia en Français

  • Liste des émissions "C'est pas sorcier" — Liste des émissions de C est pas sorcier Liste des titres des émissions C est pas sorcier. On énumère plus de 450 émissions au total. Sommaire 1 La Terre et l univers 1.1 Faune 1.2 Géographie et géologie …   Wikipédia en Français

  • Liste des émissions C'est pas sorcier — Liste des émissions de C est pas sorcier Liste des titres des émissions C est pas sorcier. On énumère plus de 450 émissions au total. Sommaire 1 La Terre et l univers 1.1 Faune 1.2 Géographie et géologie …   Wikipédia en Français

  • Liste des émissions c'est pas sorcier — Liste des émissions de C est pas sorcier Liste des titres des émissions C est pas sorcier. On énumère plus de 450 émissions au total. Sommaire 1 La Terre et l univers 1.1 Faune 1.2 Géographie et géologie …   Wikipédia en Français

  • Patrick Le Gall — Pour les articles homonymes, voir Le Gall. Patrick Le Gall (né [Quand ?] à Quimper) est un réalisateur de télévision français. Biographie Après un DESS de sciences économiques, il devient assistant réalisateur pour le cinéma et la télévision …   Wikipédia en Français

Поделиться ссылкой на выделенное

Прямая ссылка:
Нажмите правой клавишей мыши и выберите «Копировать ссылку»